RIN 1013 Problème de santé au travail
Compte rendu : RIN 1013 Problème de santé au travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar doxdo • 12 Février 2023 • Compte rendu • 1 592 Mots (7 Pages) • 367 Vues
TRAVAIL NOTÉ 2
1.
Fordisme | Nouvelle économie |
- conserver une main-d'œuvre stable; - prendre en charge une partie des problèmes usuels des employés au moyen de politiques d'entreprises (santé et sécurité, loisirs, maladie, repos, retraite, formation, satisfaction au travail) assurer l'équité et l'uniformité des politiques et des pratiques. - aménagement et réduction du temps de travail, télétravail, congés payés, procédures de plaintes, pratiques de mobilisation, etc. | - La concurrence entre les travailleurs y étant très élevée et devant le rester, les politiques de « protection » des employés, dont le but est entre autres de conserver à long terme sa main-d'œuvre n'y sont pas encouragées si elles peuvent nuire au potentiel concurrentiel des entreprises; - les directions d'entreprises de la nouvelle économie ne visent pas la stabilité de la main-d'œuvre mais, au contraire, sa flexibilité et sa mobilité; - la capacité d'innovation des employés y est plus importante qu'une stricte compétence technique ou que la fidélité à l'organisation. Les systèmes de « marchés internes du travail » (visant la sécurité d'emploi), les rigidités salariales et les horaires de travail stables ou prévisibles sont dits incompatibles avec l'impératif d'innovation constante et, encore plus, avec les conditions de production de services qui doivent pouvoir s'adapter souplement aux flux de clientèle. Au contraire, on y valorise la mobilité géographique et professionnelle. |
2.a)
La détresse psychologique et physiologique.
2.b)
Chez les travailleurs du savoir, c'est un risque élevé d'épuisement professionnel.
3.
Le niveau d'alertes est directement relié au cycle circadien et à la fatigue des travailleurs. La dernière heure des horaires de travail est associée à une augmentation du niveau de fatigue et à une baisse de la concentration. En analysant le rythme circadien des travailleurs de nuit, on remarque qu'il affecte à la baisse les niveaux d'alerte jusqu'à 6 heures du matin, et ce, à la fois dans les quarts de huit heures et de douze heures. Pendant les quarts de jour, le niveau d'alerte est significativement plus bas de midi à 16 heures , et vers 18 heures. La diminution du niveau d'alerte est accentuée chez les personnes effectuant de longs quarts de travail et se répercute par une baisse de vigilance pouvant être la cause d'une plus grande fréquence d'erreurs.
4.a)
Les jeunes souffrent bien plus d'accidents de travail que de maladies professionnelles, pour des raisons ayant trait à la courte durée d'exposition aux facteurs de risque de problèmes de santé au travail. Les jeunes de 15 à 29 ans subissent une part démesurée des accidents de travail par rapport à leur proportion dans la main-d'œuvre; en effet, ils subissent un accident indemnisé sur trois.
Mais en ce qui a trait aux maladies professionnelles, les jeunes commencent néanmoins à être exposés à plusieurs facteurs de risque dont ils ignorent souvent le danger et dont les effets se feront sentir plus tard. Ils sont en effet souvent moins informés en matière de santé et sécurité au travail.
4.b)
Certains effets du travail sur les jeunes sont immédiats; par exemple, le fait de travailler plus de 20 heures par semaine pendant la poursuite des études est lié à des problèmes de santé psychologique chez les jeunes, un manque de sommeil résultant en un état de fatigue accru et la consommation de substances psychotropes (souvent pour stimuler l'organisme et supporter les moindres heures de sommeil).
5.
Les principaux enjeux auxquels sont confrontés les personnes vieillissantes sont: la polyvalence et la variété des tâches, les contraintes de temps, les horaires de travail, les aspects collectifs du travail, les apprentissages et la formation professionnelle ainsi que la précarité.
Le développement de forme flexibles d'organisation rend de plus en plus fréquentes les situations où un même salarié doit effectuer plusieurs tâches différentes, voire occuper plusieurs postes de travail, au cours d'une période de quelques semaines, quelques jours ou quelques heures. Or, les salariés vieillissants ont la réputation d'éprouver des difficultés spécifiques lors des changements dans le travail. Leur supposé « manque d'adaptabilité » constitue d'ailleurs la principale appréciation négative les concernant, de la part des employeurs.
On dit que la polyvalence, la diversification des tâches, pouvaient avoir sur l'évolution de la santé avec l'âge des effets contrastés. En termes d'exclusion, ou de fragilisation du statut des âgés dans l'entreprise, on retrouve ces deux facettes. Évoquons d'abord les mécanismes fragilisateurs qui sont à l'œuvre chez qui « jouent le jeu » de la polyvalence. Compte tenu des difficultés évoquées ci-dessus, il peut advenir que cette participation à des modes d'organisation moins stabilisés soit coûteuse en termes de santé, de fatigue, de déception suite à des échecs. La polyvalence réellement exercée diminue avec l'âge. Dans une période où l'orientation dominante est la flexibilité de l'appareil de production, et où en même temps la population active vieillit, ce constat est source d'inquiétudes, car il renforce le stéréotype de la moindre adaptabilité des âgés.
Les transformations du travail visant l'augmentation de la flexibilité fonctionnelle font que les entreprises de différents secteurs d'activité économique ont de plus en plus recours au travail en horaires atypiques. Comment le personnel relativement âgé réagit-il à ce type de contrainte de travail qui n'est jamais présente seule dans le milieu de travail? Ceci constitue un enjeu non négligeable étant donné l'augmentation de la proportion de la main-d'œuvre âgée de 45 ans et plus, autant au Québec qu'en France.
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