Santé au Travail
Note de Recherches : Santé au Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar houria.chakir • 18 Février 2013 • 1 416 Mots (6 Pages) • 1 207 Vues
Suite à la mondialisation et au rythme rapide des changements sur le lieu de travail, de nouveaux risques professionnels apparaissent.
De nos jours, les collectifs de travail tendent à céder la place à un management extrêmement individualisé, voire virtuel et à distance.
Les NTIC peuvent être un formidable outil de communication et de collaboration. Mais leur usage sans limites et à mauvais escient génère une certaine déshumanisation des rapports humains, qu'il convient de réguler et d'équilibrer par davantage de proximité, d'écoute et de dialogue.
La disparition des espaces et temps de dialogue dans le travail, qui ont une utilité sociale et économique, accroît l'isolement physique et psychologique des salariés et peut casser le lien social.
On parle de stress au travail lorsqu'il existe un déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement professionnel et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face.
Le stress peut s'avérer bénéfique et/ou néfaste. Le stress est parfois qualifié de « positif » lorsqu'il apparaît de façon momentanée et peut être maîtrisé par la personne qui le subit, lui permettant ainsi de résoudre les difficultés et d'effectuer les tâches ou adaptations requises. Lorsque ce stress perdure et aboutit il est qualifié d'« excessif ».
Les causes du stress peuvent être le changement ou la restructuration de l'organisation, la surcharge au niveau du travail et surtout quand c'est contrarié par le temps. Le stress pourra tirer ses origines des conflits au sein de l'entreprise quand l'employé souffre par exemple d'un manque d'aide de la part des collègues et/ou des supérieurs hiérarchiques ou quand le management peu participatif, autoritaire, déficient…
La fréquence accrue des réorganisations, restructurations et changements de périmètre des entreprises, qui impactent tout ou partie de l'organisation et modifient parfois brutalement les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur activité ;
- la peur du chômage et l'incertitude sur l'avenir, qui génèrent chez les salariés un sentiment d'insécurité et les rendent plus démunis face aux difficultés rencontrées sur le lieu de travail ;
Le stress peut être causé par un déséquilibre entre la vie personnelle et professionnelle ou par les mauvaises conditions de travail :
Nuisances physiques au travail (bruit, chaleur, humidité, poussière, climatisation …)
Mauvaise conception des lieux et/ou des postes de travail (manque d'espace, éclairage inadapté…)
Manque d'hygiène.
On peur parler également de l'épuisement professionnel par le « Burn out » : Il résulte de situation de stress au travail prolongé et se manifeste par un épuisement physique, mental, émotionnel, un désintérêt profond pour le contenu de son travail et la dépréciation de ses propres résultats.
En effet, qui dit stress dit motivation en berne, productivité en baisse, absentéisme et turn-over en hausse. De plus le mal être au travail augmente les fréquences d'AT ou maladie professionnelle, l'entreprise est amenée donc à financer :
- Des coûts directs :
Tout d'abord, au niveau économique, l'intégralité du coût direct de la réparation du préjudice humain des accidents du travail et des maladies professionnelles (indemnités journalières, frais médicaux et hospitaliers, rentes, Le coût du remplacement de l'accidenté durant son arrêt de travail.…) est supportée par les entreprises .
- Des coûts indirects (généralement entre 3 et 5 fois le coût direct)
Ces coûts sont souvent plus abstraits et il est difficile de les quantifier.
Les coûts administratifs :
On peut citer le détachement d'un employé administratif pour remplir les documents administratifs à envoyer aux différents organismes sociaux , le temps passé à appeler l'inspection du travail et autres obligations administratives diverses. Dans ces coûts peuvent figurer également le temps passé à réaliser les enquêtes d'accident.
Les pertes de production :
Les pertes de productions tout d'abord celles qui sont directement liées à l'arrêt du travail de l'accidenté (d'autant plus marquées dans les petites entreprises, où l'arrêt d'un opérateur peut entraîner l'arrêt de toute la production ou une production
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