Securite Et Sante Au Travail
Recherche de Documents : Securite Et Sante Au Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moulos • 6 Décembre 2012 • 6 883 Mots (28 Pages) • 1 791 Vues
LA SECURITE
ET LA
SANTE
AU TRAVAIL
( SST )
Historique
Et
Chronologie
de la
sst
Depuis l'Antiquité :
2500 avant notre ère, le titre de "grand médecin" est inscrit sur la tombe d'un certain Metm, médecin égyptien chargé de veiller sur l'état de santé des ouvriers et esclaves des grands chantiers des pyramides - Jurgen Thorwald "histoire de la médecine dans l'Antiquité".
2000 ans plus tard Hippocrate décrit la colique de plomb de l'ouvrier métallurgiste.
5 siècles plus tard, Celse et Pline l' Ancien étudieront la céruse de plomb ou l'intoxication par le minium en y apportant des solutions et des conseils (traitement émétique, port de masque).
Au XIIIème siècle le médecin provençal Arnaud de Villeneuve publie deux ouvrages : "l'hygiène professionnelle" et "la maladie des métiers". Il y décrit les facteurs nuisibles (chaleur, poussières, humidité, ...) pouvant causer des troubles aux ouvriers et rajoute aussi les mauvaises postures de travail.
Le père fondateur : Bernardo Ramazzini
C'est en effet le premier à publier un ouvrage intitulé : "traité des maladies des artisans"
Son traité sera réédité 24 fois et servira de référence pendant deux siècles; dans la réédition de 1713, c'est plus de cinquante monographies professionnelles, véritables études de postes de travail, qui sont décrites avec leurs pathologies et leurs préventions.
1770 : la pathologie professionnelle est enseignée en faculté de médecine :
Louis-René Villermé (1782-1863) Pionnier de la Médecine du Travail ex-chirurgien des armées napoléoniennes, membre de l'académie des sciences morales, se voit chargé en 1837 d'une enquête sur "l'état physique et moral de la classe ouvrière".
Il se livrera à des études précises et documentées (rapport de 900 pages publié en 1840 "le Tableau de l'état physique et moral des ouvriers dans les manufactures de laine, de coton et de soie") sur les conditions de travail, de vie (logement et nourriture) et de transport des ouvriers de l'industrie textile. Un an après la parution de son rapport qui avait provoqué un mouvement d'opinion favorable en faveur de la classe ouvrière, la loi du 22 mars 1841 vise à limiter la durée du travail des enfants dans l'industrie.
Dés 1850 Mr Villermé préconise la mise en place de "moyens préservatifs" pour éviter ou limiter le risque d'accident du travail.
Fin du XIXème siècle : les prémices
La loi du 2 novembre 1892 prévoit la création d'un corps de contrôle (Inspection du travail) de l'application de la loi sur le travail des enfants, des jeunes filles et des femmes dans les établissements industriels.
De plus "les établissements doivent présenter toutes les conditions de sécurité et de salubrité à la santé pour tout le personnel".
La déclaration des accidents du travail devient obligatoire.
1893 création de l'Association des industriels de France contre les accidents du travail.
La loi du 9 avril 1898 pose les fondements de l'assurance du risque professionnel et met en place l'organisation de sa réparation.
Les textes qui la composent sont de portée générale et définissent les droits et obligations des employeurs et des salariés dans le cadre d'une relation de travail de "subordination" :
l'employeur définit les objectifs de travail à exécuter par le salarié pour l'emploi auquel il a été recruté ainsi que les moyens mis en oeuvre pour atteindre ces objectifs. En contre partie, l'employé bénéficie d'une réparation automatique et rapide s'il est victime d'un accident de travail.
Début du XXème siècle : les fondements
• Juin 1906 à Milan, création de la Commission permanente internationale de Médecine du Travail
• Le 13 juillet 1906 est institué le repos hebdomadaire pour tous.
• En 1910 : Le Code du Travail est créé.
Entre 1914 et 1918 : la médecine préventive se développe dans les usines où existe le risque saturnin et charbonneux.
• La loi du 25 octobre 1919 étend aux maladies professionnelles les règles relatives aux accidents du travail et permet d'en obtenir réparation.
La phase d'ébullition : 1929-1939
Le 4ème congrès de la Commission Internationale du Travail se réunit à Lyon du 3 au 6 avril 1929; 20 pays sont représentés; parmi les congressistes nous trouvons des médecins, des hauts fonctionnaires du ministère du travail, des inspecteurs du travail, des syndicalistes et les représentants du patronat.
Le groupe français met à l'ordre du jour la définition de la maladie professionnelle et l'enseignement de la médecine du travail.
De ce congrès, malgré les divergences entre patronat et syndicalistes, va ressortir une volonté commune de faire avancer les choses; est établi le principe tripartite (patronal, ouvrier, médical) de la médecine en milieu professionnel.
Novembre 1930 au sein de la toute nouvelle faculté de médecine de Lyon est créé un Institut Universitaire de Médecine du Travail.
1936 le front populaire fait voter les congés payés, la semaine de quarante heures et les conventions collectives.
La
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