Gestion des Ressources Humaines : L'I.A

Université de Versailles Saint Quentin

Licence Sociologie/3ème année – Parcours Ressources Humaines

L’IA ET LES MANAGERS, COMMENT RÉPARER LA RELATION DE TRAVAIL         ?

Gestion et Management des Talents, 2022

Maï Trebuil

Compte rendu présenté par :

Maureen MIANGU, TD 1

A l’attention de :

Monsieur Arezki CHERFAOUI, Professeur de gestion des ressources humaines.

   Maï Trebuil est consultante en stratégie éditoriale et rédactrice web bilingue, elle met ses compétences à disposition de clients voulant perfectionner l’expression de leur messages auprès de leur public respectif, ses terrains favoris sont ceux du futur du travail, de la tech for good et celui du digital nomadisme. Elle travaille en freelance à plein temps depuis 2017, ce qui lui donne l’opportunité de quitter la métropole pour s’installer à Bali pour, non seulement changer de décor mais pour s’impliquer bénévolement à la vie collective du pays, plus spécifiquement dans le domaine éducatif.     L’article que je vais présenter dans ce compte-rendu a été écrit par Maï Trebuil, il a été publié le 11 janvier 2022, dans la section Gestion et Management des Talents, du média des ressources humaines : Myrhline.com. L’auteure veut démontrer que l’intelligence artificielle, malgré son caractère inédit et son fonctionnement perçu comme futuriste par certains, ne constitue pas un danger qu’il faudrait fuir à tout prix, mais une méthode novatrice sur laquelle celui qui l’utilise peut s’appuyer, et qui finalement, se veut être un gain rentable au sein des différentes sphères composant le monde du travail. Son étude se base sur deux points centraux, celui d’abord, de la plus-value de l’intelligence artificielle, dite IA, pour les missions journalière des mangers et dans un second temps l’apport qualitatif de l’association de l’être humain avec la machine dont l’entreprise tire parti et grâce à qui elle peut se prévaloir et optimiser sa vision. Elle soutient que l’intelligence artificielle représente un réel avantage pour les managers, encore faut-il que ces derniers apprennent à connaître ce dispositif et son mécanisme, il est vrai que le monde d’aujourd’hui ne cesse d’évoluer, et son évolution se caractérise en partie par la progression de la technologie qui transforme d’ores et déjà notre quotidien. L’intelligence artificielle est utilisée par exemple, pour le bon fonctionnement des assistants numériques, Cortana des dispositifs Microsoft, Alexa ou encore Siri sur les iPhones, finalement on s’en sert tous à un certain niveau sans en avoir peur étant donné qu’elle nous est utile. L’auteure suggère les idées selon lesquelles un manque d’information et le fait que quelques managers préfèrent des procédés maintenant caduques sont des raisons qui pourraient expliquer la réticence de certains d’entre eux qui sont confrontés à l’usage de l’intelligence artificielle. Pour ce faire, elle s’appuie sur des données provenant d’enquêtes, celle de l’IFOP et celle d’Axys et sur sa propre analyse et conclusions concernant l’efficience de l’IA.

   L’auteure nous éclaire sur une notion assez vague au premier abord, celle des « soft skills », cette dernière pourrait être définie, pour un individu donné, comme ses particularités qui démontrent de son adaptabilité devant ses problématiques professionnelles, celles qui lui permettent de réussir dans ses entreprises, en somme ses compétences et son savoir être, selon une définition de la docteure en sciences de gestion, Sandra Bellier.

Dans l’article, Maï Trebuil nous indique que le management requiert la prise en compte de nouveaux critères d’aptitudes qui reposent sur ses dits « soft skills », l’intelligence émotionnelle, une capacité de motivation la maîtrise de la négociation et du maintien des bonnes alliances. Selon l’auteure, la rencontre entre l’intelligence artificielle et le management est gage de rendements considérables, les missions sont parcellisées, le temps est optimisé, l’intelligence travaillant au service du manager, ce dernier peut s’atteler à d’autres tâches, et ainsi apprécier des résultats qu’il n’aurait pas pu proposer s’il travaillait seul, pour ce faire il doit alors se former pour maîtriser ce nouvel outil. L’IA se révèle être un canal d’assistance aux managers pour rapidement recueillir les données des enjeux d’une entreprise, grâce à sa vision étendue jusqu’aux variables dont le manager n’a pas forcément connaissance, elle est utile pour que ce dernier réalise et considère le rôle de l’intelligence artificielle dans la logistique de l’entreprise. Bien paramétrée par son programmeur, l’intelligence artificielle est capable d’éliminer toute disparité dans chaque tâche réalisée, ainsi elle sera apte à analyser et à décider des meilleures manières de mener à bien une mission donnée. Grâce aux suggestions de l’IA, les managers pourront bénéficier d’un point de vue objectif sur une situation donnée, et donne l’occasion à ces derniers de faire un retour d’information (feedback) sur le travail des collaborateurs.

L’auteure revient également sur les pratiques managériales, qui peuvent être caractérisées par l’application des stratégies qui composent le processus de la fonction de manager. La DSI, (Direction des Systèmes d’Information est le fondement de la gestion et à la stratégie business d’une entreprise. Selon la définition du site bluebearsit.com) et les Ressources Humaines seront orientées par le manager qui utilise l’intelligence artificielle concernant le travail qu’elle pourra rendre automatique.  L’auteure relève le fait que l’intelligence artificielle possède un fort taux d’apport positif sur les conditions de travail des collaborateurs, sur leur productivité quotidienne et leur bien-être grâce aux suggestions de l’algorithme de l’IA. Concernant ce dernier aspect, l’actualité mondiale n’est pas au beau fixe depuis presque deux ans maintenant, avec la crise sanitaire le bien-être des travailleurs devient une question encore plus importante dont il faut s’occuper, là où l’intelligence artificielle peut jouer son rôle réside dans le soutien émotionnel développé dans une intelligence robotisée à destination des salariés, selon une étude d’Oracle, près de 82% d’individus préfèrent confier leurs états d’âme à des robots plutôt qu’à d’autres êtres humain, sûrement pour la tendance à ce dernier de ne pas user d’objectivité ou tout simplement parce que le « regard » de la machine est plus bienveillant, car n’a pas appris à être dans le jugement. La pandémie a obligé les entreprises à se dématérialiser afin que les salariés puissent continuer à travailler depuis leur domicile, ce qui a donné le télétravail que l’on connaît comme une norme aujourd’hui. Les technologies de collaboration ont donc répondu à un besoin d’innovation pour améliorer les conditions de travail à distance et faciliter le recrutement de potentiels collaborateurs étrangers.

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