Méthode du commentaire de texte
Guide pratique : Méthode du commentaire de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Janvier 2013 • Guide pratique • 470 Mots (2 Pages) • 776 Vues
Règle d’or : se demander ce qu’on sait sur l’auteur. Voir la situation du texte (début - milieu - fin), le situer dans son époque (se passe quand par rapport à l’époque de l’écriture ?), et identifier un mouvement littéraire par rapport à l’époque.
[Monologue : deux types :
- Désarroi d’un personnage, crise. (Caligula). - Délibération : faire un choix.]
Axes possibles à choisir :
I - Un personnage face à lui-même.
II - Le Bilan.
III - Représentation d’un dénouement tragique.
I - Un personnage face à lui même.
1) Caligula parle à son reflet.
Symbolique forte : folie, narcissisme, (cabotin ? = ne jamais être totalement sincère). Dédoublement. Jeux de scène avec le miroir.
Il passe du «je» au «tu». Dédoublement, parle à son reflet => crise de folie ? Nuit : propice à certains épanchements, monologues. (cf. Le mariage de Figaro).
2) Caligula s’apitoie sur lui même.
Dégouté de se sentir comme les autres, et non supérieur. Dégouté de son humanité. Gestes d’imploration (tend les mains, «Je tend mes mains»). Très redondant, il joint le geste à la parole.
3) Solitude.
Le miroir ne lui répond pas, il ne rencontre que lui même («toi», «toi», «toi» ...). L’absence d’Hélicon : «Rien». Crise finale, l’heure de vérité dans la solitude.
II - Le Bilan.
1) Échec.
Il a échoué dans sa quête de l’absolue. «Mais où étancher cette soif ?» ... Il cherche quelque chose d’impossible à trouver. Ambitions démesurée. «Si j’avais eus la Lune ?». Il la voulait la Lune. Entreprise impossible, surhumaine. Défaut humain : hybris (origine grecque). Orgueil démesuré, il fait preuve d’hybris (vouloir autant que les dieux). Caprice.
Quête d’absolue : l’échec de l’amour. «Si l’amour suffisait».
Situation sans issue. Aporie (situation dont on ne peut trouver de solution). «Il suffirait que l’impossible soit» : contradiction, aporie.

2) Erreurs personnelles.
«Je n’ai pas pris la voie qu’il fallait». Beaucoup de phrases négatives, répétitions de «rien». «Nous serons coupables à jamais» : pour la postérité, il va rester coupable, l’image qu’il va donner. Généralisation : «Nous», «Cette nuit est lourde comme la douleur humaine». Comme si ce qui lui arrivait à lui arrivait à la Terre entière. Élargissement, ce prend pour le centre du monde.
3) Sanction.
«Coupable à jamais» : il ne peut pas échapper à la sanction. «Cette nuit est lourde comme la douleur humaine». Jeux phonétique : assonance en !ou". Il accepte son destin tragique.
III - Représentation d’un dénouement tragique.
1) Folie.
«Je suis encore
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