Droit de la communication
Cours : Droit de la communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adrien26 • 3 Décembre 2018 • Cours • 3 066 Mots (13 Pages) • 442 Vues
Culture de la communication
cadam@e2se.fr
I. Introduction et définition
Etymologie : communis en latin = commun. > communicare = mettre en commun.
La communication est donc l'action de communiquer, et alors de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un. Dans le cas où il y a un dialogue, il y a un échange d'informations.
L'information est le contenu du message. La communication est le processus qui permet de mettre en forme et diffuser ce contenu.
L'information = in-former > former = donner une forme, donner du sens.
Processus : mettre en mouvement différents procédés, idées.
Communication : contenu de ce qui est communiqué. Ne pas utilisé à tort pour parler d'information.
(En sociologie et en linguistique) : la communication est désigné comme l'ensemble des phénomènes lorsqu'un individu transmet une information à un ou plusieurs autres individus, à l'aide du langage articulé ou d'autres codes (communication non verbale).
La science de la communication / théorie de l'information : elle a pour objet d'étudier les processus d'échanges, de transmission d'informations entre deux entités (= individu ou groupe d'individus, machine ou groupe de machines), et forcément interviennent différents domaines (linguistique, technique de télécommunication [Wi-Fi], psychologie, sociologie, politique, anthropologie).
La chaîne de communication est composée de plusieurs éléments : l'émetteur (homme, femme, machine), le récepteur (homme, femme, machine), le message, le code (sert à transmettre le message), le canal de transmission (voix, téléphone, Internet), le contexte (-texte > ce qui porte le sens).
Pour une entreprise, la communication est l'ensemble des techniques et des moyens qui lui servent à se présenter elle-même, son activité ou ses produits, ses services.
- Améliorer son image => qualitatif : façon dont les gens perçoivent une entreprise.
- Accroître sa notoriété => est-ce connu ? Oui, non.
- Augmenter ses contacts/ ses ventes (prospects : clients).
=> Ceci reflète de la communication institutionnelle (corporate : sous-entendu de ventes et donc d'argent).
La communication institutionnelle n'interprète pas de notion d'argent.
BtoB : Business to Business
BtoC : Business to Consumer
Thème 1 : Théorie de la communication
Chapitre 1 : Introduction à la communication
- Les différentes situations de la communication
a. La communication non-verbale
Elle correspond à la posture du corps et aux expressions du visage, soit le langage du corps.
Existe aussi le langage paraverbal (onomatopée, pause, etc.) qui vient enrober un discours. Par exemple, l'ironie : le ton contredit ce qu'on pense.
Les mimiques du visage, les regards, les gestes, les postures, l'attitude (ce qui se dégage de la personne), le volume de la voix, la hauteur de la voix (aiguë, grave), l'élocution, le débit, la respiration, les phatèmes (ou interjections), la tenue vestimentaire, les éléments semi-vestimentaires (lunettes, bijoux, maquillage, tatouages, outillages technologiques,...).
b. La communication analogique
Gregory Bateson / Erving Goffman / Paul Watzlawick / Edward T.Hall
Ils ont leurs propres processus sociales : la parole, les gestes, le regard, la mimique, l'espace interindividuel.
Pour eux, toute communication présente deux aspects : le digital (contenu) et l'analogique (relation). L'analogique englobe le digital, la relation englobe le contenu. Il s'agit d'une méta-communication (-méta- de l'ordre de la structure). Méta = au-dessus. La communication analogique est en fait le non-verbal.
Souvent on n'a pas conscience de l'analogique, mais on est plutôt « pré-conscient » (hors d'atteinte).
- L'espace et le temps comme langages
Edward T.Hall : s'intéressait à la communication interculturelle. Comment pense, communique les autres populations, avec quels outils de langage, etc. ?
« Mondes sensoriels » : langage silencieux, les individus parlent des langues différentes.
Il reconnaît 4 types de distances interindividuelles :
- intime, de 15 à 45cm (ascenseur, métro, obligation d'être à côté de quelqu'un)
- personnelle, de 45cm à 1m20 (en réunion, avec quelqu'un de familier mais sans plus)
- sociale, 1m20 à 2m10 (on passe au-delà de la frontière du pouvoir physique sur autrui)
- publique, 3m60 à 7m50 (lorsque l'individu n'est pas directement concerné, peut ne pas écouté, etc.)
La conception du temps est elle aussi éminemment corporelle. Internet nous donne le nom d'ubiquité (« avoir le don d'ubiquité », c'est le fait de pouvoir se trouver à plusieurs endroits en même temps, être ici et là. C'est le présentisme qui prime. Logos ou Pathos : Raison ou Emotion : faire réfléchir ou prendre aux tripes.
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