Géopolitique Licence 1 de Droit

        Dans les années 30 en Allemagne, la géopolitique vient consolider la politique allemande( Relation incestueuse avec le régime Nazi ).

Les fondateurs de la géopolitique : les géopoliticiens(dont Yves Lacoste) pensent que l'état est avant tout un territoire et que le seul territoire est voué à s'étendre.

Quelle est l'idée amenée pour que les frontières d'un État s'étendent ?

Pour détenir la suprématie sur les autres, vaut-il mieux avoir la suprématie terrestre ou la suprématie maritime ?

Il y a deux systèmes au cœur international : L’ Amérique et l'Europe

Il est vrai que du coup la géopolitique est une science normative (recommandations, dire ce qu'il faut faire...) et non une science politique.

Nous n'avons pas de vision unilatérale des phénomènes.

En 1950, investir en Europe Centrale donnait accès à certaines ressources.

[Mearsheiner (géopoliticien) : « pouvoir paralysant des eaux »

Une puissance empêchera toujours une autre d'émerger comme la politique américaine vis-à-vis de la Chine ainsi que par rapport au Japon. Il faut éviter un égemon régional.

La géopolitique permet d'analyser ce qu'il se passe au niveau international comme par exemple, les mouvements d'expatriations.

Séance 1 :

L'approche géopolitique et les relations internationales

Étude de cas : Le Sida et les relations internationales

        Le sida est une maladie mondiale, révélatrice des inégalités de richesses ainsi que des relations entre le Nord et le Sud.

À la fin des années 70, sur la côte ouest des États-Unis, des médecins sont confrontés à une nouvelle maladie qui entraîne la déficience totale du système immunitaire. Les malades sont des hommes blancs, jeunes et homosexuels. Cette maladie touche plusieurs catégories sociales qui ressentent des symptômes combinés. C'est la première fois que l'on est confrontés à une maladie qui résiste aux traitements habituels. La seule chose que l'on comprend, ce sont les symptômes.

        En 1981, aux États-Unis, on parle de « cancer gay ». Au fur et à mesure, cette maladie touche de plus en plus les gens qui se droguent par intraveineuses. En 1982/1983, des médecins français découvrent, chez des personnes hétérosexuelles qui sont partis en voyage en Afrique ou à Haïti, le même type de symptômes. Lors d'un Congrès, les médecins confrontent leurs résultats et donnent un nom à cette maladie : le SIDA. Les médecins du monde entier vont alors travailler ensemble et vont découvrir que cette maladie est en faite un virus qui vient de deux souches différentes : - Le VIH1 qui est américain et qui concerne les homosexuels ; - Le VIH2 qui concerne les personnes hétérosexuelles.

        En 1984, on commence à comprendre que c'est une maladie globale qui va bien au-delà de ce que l'on croyait. En 1986, on met au point le protocole appelé AZT. En 1996, face à l'échec de l'AZT, on va élaborer des trithérapies. Dans les pays riches, on ne meurt plus du SIDA ce qui diffère de ce qui se passe dans les pays du Sud puisque là, il n'est pas contrôlé. Cela va bouleverser le profil de la maladie. En 1986, le terme de séropositivité est crée/inventé.

Quand un monde est connecté, que la circulation est plus facile et qu'il y une démocratisation des voyages aériens alors, le sida se répand très vite.

Pour le VIH1, on sait que les premiers touchés étaient des stewards mais on sait aussi qui est le patient 0, il était pilote de ligne.

Pour le VIH2, la cause est le tourisme et notamment les voyages en Afrique puisque plus de voyageurs reviennent de là-bas maintenant que les connections sont plus rapides entre les pays.

        En 1986, la lutte contre le sida es une priorité mondiale et cela tombe particulièrement bien car la plupart des maladies ont été éradiqué et que l'OMS va reprendre sa force dans cette lutte. La renaissance de l'OMS et la création de l'ONU sida date de 1995, c'est une agence des nations unis qui a pour but de coordonner des organisations internationales vers la lutte contre le sida. L'OMS va jouer un grand rôle dans l'organisation puisqu'elle va permettre aux médecins de se rencontrer.

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