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Exposé bonheur au travail

Résumé : Exposé bonheur au travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2020  •  Résumé  •  1 945 Mots (8 Pages)  •  2 471 Vues

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                                                    Bonheur au travail

En préambule : Tout d’abord, il faut se demander si le bonheur au travail existe réellement ou pas ? N’est-ce pas un une phrase trop forte « le bonheur au travail » sachant que pour moi le travail peut participer à la quête du bonheur de l’individu mais ça ne se résume pas que à ce facteur de vie. En effet le bonheur est un domaine beaucoup plus global alliant un épanouissement entre vie personnelle et vie professionnelle.

Mais on va quand même vous proposer une définition de ce qu’on nomme le « bonheur au travail » Pour nous, c’est l’épanouissement durable d’un individu en entreprise influencé par le sentiment d’avoir apporter du sens à sa vie en exerçant par exemple le métier qu’il aime ou l’impression d’avoir apporter sa pierre à l’édifice pour aider les autres ou encore l’impression d’être impliquer dans l’entreprise etc …..

 Problématique : L’entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans le bonheur de ses salariés ?

 Citations : Avant de vous présenter, je voulais vous faire par d’une citation du philosophe chinois Confucius ……  je pense qu’on peut transposé cette citation à la recherche du bonheur au travail car la majorité des travailleurs font des efforts énormes pour garantir leur salaire à la fin du mois et leur retraite qui sont le haut de la montagne en manquant de s’intéresser parfois à  ce qui fait qu’on est heureux au travail càd les relations du quotidien, le stress, la confiance, le sens que l’on donne à son métier.  

 Sommaire :  

Rappel historique :  

Au 19ème et 20ème siècle : au début de l’ère industriel donc 1800, les patrons s’intéressaient à définir les méthodes pour rendre les salariés plus productifs en les rémunérant le moins possible avec le Taylorisme et le Fordisme par exemple

Et les salariés eux travaillaient pour un revenu dans l’objectif de remplir leurs besoins primaires

A la fin du 19ème siècle et toute la majeur partie du 20ème  siècle : bcp de travailleurs revendiqués des augmentations de salaire et des conditions de travail plus juste , mais ne s’intéressaient absolument pas à leur épanouissement au travail.

Les patrons se sont préoccupés du bonheur au travail à la fin du 20ème siècle début du 21ème siècle car une importante patie de la population active notamment la génération Y avait de nouvelle revendication comme le bien-être, le sens et des structures hiérarchiques beaucoup moins centralisé et voulait plus responsabilité , donc début des années 2000 juqu’à aujourd’hui

Chiffres clés :

D’après l’étude Gallup sur 200 000 personnes :

  • 11 % des salariés seulement sont engagés : Ils sont heureux de partir au travail et sont impliqués dans leur entreprise quotidiennement.
  • 61 % des salariés sont désengagés : ils ne se sentent pas heureux mais vont quand même travailler majoritairement pour recevoir un salaire.
  • 28 % des salariés sont totalement désengagés : ils ne sont pas du tout impliqués et heureux de leur travail et ont une totale perte de motivation qui peut être dû à différents facteurs.

D’après une étude de l’université de Warwick réalisée par des chercheurs auprès de 700 participants :

  • Se sentir heureux au travail permettrait d’augmenter la productivité du salarié de 12% : La plupart des participants ont indiqué qu’en travaillant moins ils étaient beaucoup plus productifs.

D’après une étude Deloitte réalisée sur 2329 personnes qui ont répondu à un questionnaire en ligne : 

  • 54 % des salariés considèrent que la quête de sens a guidé leur choix de métier : les salariés interrogés considèrent qu’ils ont choisis leurs métiers pour donner le sens qu’ils souhaitent à leur vie pour être heureux dans leur travail.

Les enjeux pour les salariés :

Trouver son équilibre entre vie privée et vie professionnelle : c’est l’une des principales conditions qui va impacter le salarié sur son bonheur au travail. En effet, les entreprises doivent favoriser l’équilibre de vie de l’individu en marquant clairement la distinction entre travail et vie personnelle pour ne pas que le salarié perde ses repères de structure de vie par un investissement trop important dans le travail.

Une des autres principales conditions qui va impacter le bonheur au travail des salariés et de donner du sens au travail : en effet, la recherche de sens est aujourd’hui une véritable attente pour les collaborateurs dans les entreprises mais encore plus pour les nouvelles générations Y et Z qui y recherchent une source de motivation en se rendant utile à la société alors qu’au 20ème siècle, généralement les individus se préoccupait majoritairement de leurs revenus et de leurs conditions de travail qui n’était pas bonne. Ces deux enjeux peuvent déclencher une perte de sens (ou Brown out en anglais) dans la vie d’un individu.

Ressentir un accompagnement et une reconnaissance de l’entreprise : Il faut que le salarié se sente soutenu et reconnu par l’entreprise, cela passe par la capacité de l’entreprise à prendre en compte les besoins des salariés en appliquant leurs propositions juger utile (durant les entretiens annuels) pour l’entreprise. Cela passe aussi par une valorisation du salarié en augmentant son salaire ou en proposant une évolution de poste.

La relation de travail : c’est-à-dire que si le salarié à de bonnes relations avec les autres collaborateurs et ses supérieurs hiérarchiques cela permettra au salarié de s’épanouir dans son travail.

Les enjeux pour les entreprises :

Augmenter la productivité des salariés : puisque si les salariés sont heureux cela va augmenter de façon significative sa productivité car il sera plus impliqué dans ses taches à réaliser.

Diminuer l’absentéisme et le turn-over : réduction du burn-out

Les solutions possibles pour améliorer le bonheur au travail :

  • Responsabilisé le salarié : l’entreprise peut donner au salarié une possibilité de se faire entendre pour qu’il se sente utile et impliquer dans l’organisation de l’entreprise.

  • Donner de l’autonomie : le salarié a le choix de s’organiser comme il le souhaite tant que celui-ci atteint les objectifs fixé par sa hiérarchie. Il permet au salarié d’adapter ses heures de travail en fonction de ses envies ce qui favorise sa liberté.

  • Diminuer le nombre d’échelons hiérarchique : les transmissions d’informations due à la proximité des membres de l’entreprise seront plus efficaces ce qui permettra de résoudre les problèmes potentiels plus rapidement.
  • Redéfinir le système de rémunération : l’entreprise peut inclure des objectifs qualitatifs pour récompenser la qualité de travail du salarié : exemple satisfaction des clients par questionnaire. Elle peut aussi inclure les objectifs collectifs pour créer une relation de confiance entre les salariés et les impliquer.
  • Favoriser le bien-être : l’entreprise peut mettre en place différentes actions : activités extra professionnelle (salle de sport, yoga, méditation), chief officer happiness (possibilité de recruter un chief officer happiness dans les grandes entreprises alors que ce sont les DRH qui gèrent cela dans les petites entreprises), espace dynamique (changement de bureau régulier des salariés), décoration et aménagement de l’espace de travail, salle de détente.
  • Créer des groupes de travail : cela permet de renforcer l’esprit d’équipe et les relations entre les salariés.

Cas d’étude : Maintenant, je vais vous présenter un cas d’étude pour vous montrer que l’entreprise a un rôle prépondérant à jouer pour favoriser le bonheur au travail des salariés : J’ai choisi l’entreprise Poult qui est spécialisée dans la fabrication de biscuits (donc une usine) et est composée de 450 salariés car elle a redéfini complétement son organisation pour que l’ensemble des salariés puissent avoir un pouvoir décision équivalent, ce qui a permis de créer du sens dans le travail des collaborateurs puisqu’il son directement impliqué dans les processus de décision

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