Le travail ne fais pas le bonheur mais il y contribue, qu’en pensez-vous ?

Le travail ne fais pas le bonheur mais il y contribue, qu’en pensez-vous ?

Confucius a dit «  Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». Seulement dans un monde ou le chômage est présent  le travail peut être représenté comme une souffrance, en étant le seul moyen de subsister à ses besoins. Ou au contraire, apporter plus à l’individu en lui offrant épanouissement et satisfaction personnelle. Le travail contribue-t-il au bonheur ? Pour cela nous verrons que le travail est source de bonheur mais qu’il peut s’apparenter à de la souffrance également.

Le bonheur se mesurerait à la capacité à adapter l’environnement à sa volonté et à accomplir les projets auxquels ont tient. Selon Véronique CARETTE, Sociologue la réussite dans le travail permet une satisfaction de soi, une reconnaissance sociale dans un monde ou le paraitre, et le regard des autres sont indispensables. En effet, pour Laurent GOUNELLE écrivain, Le jour où j’ai appris à vivre, le travail doit être un lieu d’épanouissement et de réalisation de soi. Mais il faut être acteur de son bonheur comme l’illustre le journaliste NOTHIAS « ne vous demandez pas ce que votre entreprise peut faire pour vous rendre heureux, mais demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire vous pour votre propre bonheur ».    Le bonheur peut également se caractériser par la transmission, le partage des connaissance ou par l’apprentissage. D’après le film Intern, réalisatrice, Nancy MEYERS,2015 « voir ses collaborateurs grandir et les aider dans un esprit de formation est un réel plaisir ». De plus le travail offre des opportunités de découverte de nouveaux peuples, de nouvelles cultures dans les métiers de plus en plus porté à l’international . Comme la dit DUBECHOT, sociologue, découvrir des métiers, des cultures, des rites est source de bonheur. Le travail favorise donc l’échange social en faisant rencontrer des gens qui ne serait probablement jamais rencontrer autre part. Comme par exemple les artistes, les peintres, ou encore les écrivains ils exercent un métier qu’ils ont choisi donc qu’ils aiment et cela leur procure un véritable bonheur. Ils ne vivent qu’a travers leur passion et la passion et une chose qui nous rend heureux. En effet , le travail est un moyen de réaliser nos passions, le travail est ce par quoi l’humain peut s’exprimer en tant que personne par le biais d’une activité qui le caractérise. Le fait d’exercer un travail rude et de le réussir apporte une grande satisfaction personnelle, avec le sentiment d’avoir accompli notre objectif, ce qui nous rend fier et heureux. Le travail permet de nous épanouir psychologiquement et socialement. En effet, il est important de se sentir utile, d’être actif avoir un but dans la vie c’est le travail qui nous aide à atteindre cela. Travailler nous donne l’impression d’avoir de la valeur et contribue à atteindre l’estime de soi.

Etymologiquement, le mot travail provient du latin qui était un appareil utilisé pour ferrer les animaux ou pour torturer les escales . Quand a lui le bonheur est l’état durable d’être heureux, de bien être, le bonheur est propre à chacun. Cependant, il peut être considéré comme un fardeau pour certain, partir tôt le matin et rentrer tard le soir chez soi peut être fatiguant au bout d’un certain temps, surtout pour les personnes ayant un métier qui nécessite un effort physique ou moral important. Les ouvriers qui travailles dans les usines représentant bien cette état d’esprit ils ne se lèvent pas le matin ayant l’envie d’aller travailler, ils le font parce que cela est nécessaire pour vivre, plutôt survivre. Quant au cadres leur travail n’est pas le même mais on peut dire que leur travail nécessite aussi des efforts car dans une époque ou la quantité prime sur la qualité les cadres sont poussés a faire du chiffres et donc a travailler plus longtemps pour arriver a obtenir les exigences de leur direction. Cette situation est fréquemment constatée dans les usines comme le montre le film de Charlie CHAPLIN, Les temps modernes, ou les ouvriers sont stresser, ont un travail dur personne ne semble s’y épanouir. Certaines femmes sont aussi victime de harcèlement. Le travail devient alors tout le contraire de l’épanouissement et ne procure alors plus aucun bonheur, aucune satisfaction. Par ces temps de crise , le travail est devenu un stress quotidien. De mauvaises conditions de travail, à l’inverse de favoriser le bonheur, ont parfois poussé au suicide comme chez BOUYGUES, le figaro ce qui démontre bien qu’il n’y a plus de limite entre vie privée et vie public.  Marie-Cécile PACCARD a dit « Il est temps de repenser notre manière de travailler » ceci démontre bien la situation. Le travail est parfois aussi un facteur d’exclusion, les personnes qui non pas d’emplois sont exclus de notre société. D’autres sont obsédés par leur activité professionnelle par plaisir mais toujours est-t-il que cette obsession les exclues des autres et les fait passer a coté d’autres bonheurs comme leur famille, leurs amis… La norme de notre société est de se déclarer pleinement satisfait de son travail, mais les personnes qui le clament ne veulent voir à aucun prix leurs enfants s’engager dans la même voix. Ce qui rend les souffrances encore plus douloureuses au travail, c’est qu’elles sont souvent vécues comme des défaillances personnelles : la personne se juge responsable, et donc coupable, de sa situation. Pourtant, même si les nouvelles formes de gestion d’entreprise sont vécues différemment selon les cas ce sont bien elle qui sont en cause d’après Isabelle COUTANT, sociologues.

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