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Eco droit bts muc cned 1 ère année

Étude de cas : Eco droit bts muc cned 1 ère année. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2017  •  Étude de cas  •  3 834 Mots (16 Pages)  •  1 489 Vues

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Devoir 1 : Economie – Droit

BTS MUC 1ère année.

Partie 1 : Economie générale note obtenu 12/20

 Si le chocolat existe depuis l’origine des civilisations humaines en Amérique Centrale, sa fabrication industrielle ne date que depuis le début du 19ème siècle. Autrefois considéré comme l’arbre des dieux, et consommé depuis la préhistoire, le cacaotier était particulièrement cultivé par les Mayas et les Aztèques. Cependant alors que les consommateurs de cette «douceur sucrée » sont de plus en plus nombreux, et que le réchauffement climatique perturbe la production, les producteurs de la fève de cacao parviennent de moins en moins à honorer la demande. En effet, une pénurie du cacao serait annoncée pour 2020, au grand damne des plus gros consommateurs. Les enjeux de la production sont alors multiples. Tous ces enchainements de phénomènes provoquent alors une flambée des prix. Travaillant au service de communication de l’ICCO (Institut international du cacao) mon objectif est d’agir pour renforcer le secteur mondial du cacao, favoriser son développement et d’accroître les avantages pour toutes les parties prenantes sur ce marché. Je vous fais de ce fait parvenir la rédaction de mon bilan. Dans une première partie nous parlerons du marché du cacao avec ses caractéristiques ainsi que la fluctuation des prix de ce dernier. Dans une seconde partie nous parlerons du marché du cacao au Cameroun, de son dysfonctionnement ainsi que les moyens mis en œuvre pour améliorer ce fonctionnement. Puis dans une dernière partie nous parlerons de l’externalité engendrée par la production du cacao en Afrique de l’Ouest, avec en particulier la défaillance du marché et de bien commun ainsi que les intérêts d’une intervention étatique.

 Le cacao également surnommer « la fève noire » est la plus consommé de ces dernières années. Elle est produite par de petits exploitants, principalement basé en Afrique de l’Ouest notamment en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Cameroun. Le Brésil, L’Equateur, la Malaisie et la République Dominicaine qui bénéficient également de conditions favorables au développement de cette fève sont eux aussi des producteurs. Tous ces pays couvrent à eux seul 90% de l’offre mondiale. Cependant les caractéristiques de ce marché fleurissant sont doubles. En effet, les enjeux climatiques et économiques sont les deux principales caractéristiques.

Pour pouvoir se développer le cacaotier a besoin d’un climat bien particulier offert par très peu de pays. Un climat humide, ombragé et chaud est préconisé. Le réchauffement climatique qui depuis ces dernières années ne cesse de croitre perturbe le bon déroulement des plantations. Rendant de ce fait la culture de plus en plus compliquée. Cependant bien que les problèmes climatiques soient une limite à la production, des enjeux économiques sont également à prendre en compte. Comme nous avons pu le voir précédemment la demande de cacao est de plus en plus forte, notamment avec l’arrivée de gros consommateurs au sein du marché tel que l’Inde ou la Chine. Pourtant bien que cette demande soit en constante évolution des petits exploitants d’Afrique de l’Ouest n’ont pas les moyens de moderniser leur installation limitant considérablement la production. N’ayant pas les moyens poursuivre la récolte certains préfèrent se tourner vers d’autres exploitations plus rentables. Le résultat est donc significatif, le marché bénéficie de plus en plus de demande avec de moins en moins de consommateurs, ajoutant une difficulté supplémentaire à la satisfaction de la demande. Cette demande étant alors difficile à satisfaire une hausse des prix du chocolat dans les années à venir est annoncée. A cela s’ajoute la destruction de production ayant était touché par « les ravageurs » qui s’attaquent directement aux fruits et aux branches. Enfin, un manque d’encadrement des productions constituent aussi une limite à la production de cacao de qualité.

Toutes ces limites font accroître la difficulté pour récolter le cacao, engendrant alors de surcroît une hausse des prix. En effet, selon un graphique parut dans Le monde en septembre 2013, montrant le cours du cacao une hausse de 21.8% est perçu. On comprend pars là la notion d’élasticité des prix. C’est-à-dire que la variation de la demande d’un bien est en fonction de son prix. En effet, au vue de la situation actuelle du cacao, le prix de la tonne est faible. Mais quand le prix augmentera l’élasticité augmentera également. Si on devait calculer l’élasticité prix du cacao soit : e= 9%/32% on obtiendrait une élasticité à 0.28 ce qui est très positif car l’élasticité et le plus généralement négative. On comprend par la que la hausse du prix du cacao n’est pas un frein à la demande. Cependant à terme les distributeurs seront confrontés à un dilemme de taille, soit augmenter leur prix soit réduire la teneur en chocolat faisant alors de leur produits des denrées de moins bonne qualité. La variation des prix peut s’expliquer également par le faite que le cacao devient un produit de luxe. L’économiste Veblen a par ailleurs dans son ouvrage « Théorie de la classe de loisir » expliqué un phénomène de consommation ostentatoire ou le prix élevé est un critère de qualité et de distinction sociale. Plus le prix sera élevé moins il y aura d’acheteurs et le cacao deviendra alors à terme un signe d’appartenance à une catégorie sociale plus ou moins élevé. Enfin comme nous l’avons vu précédemment la culture du cacao implique des conditions particulières, il doit donc être importer pour être transformé (beurre, chocolat) impliquant alors un prix plus élevé. C’est un libre échange ou la théorie des avantages d’Adam Smith (1776) peut être démontrée. En effet, il démontre que l’échange international permet aux nations de s’enrichirent, car les pays se spécialisent dans des productions pour lesquelles ils possèdent un avantage absolu par rapport aux autres. Ici nous pouvons voir que les facteurs de fluctuations des prix sont nombreux, à terme si les prix de la tonne continuent d’augmenter les petits producteurs seront certainement plus incités a investirent dans des installations plus moderne, bien que très coûteuses, et donc plus efficace faisant alors une économie d’échelle.

 Les enjeux économiques, climatiques ainsi que la variation des prix ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte dans le fait que les producteurs ne puissent pas satisfaire la demande. En effet dans certains pays d’Afrique de l’ouest tel que le Cameroun le marché du cacao est dysfonctionnel. Cependant des solutions sont mises en œuvre pour améliorer ce marché.

 Dans un premier temps ce dysfonctionnement passe par le pourcentage perçut par les producteurs. En effet, les producteurs du Cameroun ne perçoivent qu’entre 8 et 15% du prix moyen pour chaque kilos vendu au moment de la récolte, alors que d’autre tel que Yoko-Douma ou encore Mbanga perçoivent 50% du prix moyen. Cette inégalité montre que ce n’est pas un marché de concurrence pure et parfaite. En effet, ce modèle théorique sert de base à la compréhension des marchés actuels. Il repose sur cinq conditions établis par Léon Walras, ayant pour surnom HAMLET. Le «H » faisant référence à l’homogénéité autrement dit tous les produits doivent être de nature semblable, le «A » pour atomicité c’est-à-dire la multitude d’offreurs et de demandeur, principe étant néanmoins respecté dans le cas présent. Le « M » pour mobilité et le «L » pour entrée libre, et enfin le « T » pour transparence. C’est-à-dire que les agents économiques doivent être informés des quantités des biens échangés ainsi que de leur prix. Ici le constat est simple le dysfonctionnement du marché camerounais est total. En effet, l’accès aux informations pour négocier aux mieux les conditions de vente sont absentes montrant alors un manque de transparence. De plus, les producteurs qui sont placés en début de la chaine économique sont moins informés sur le cours de la fève que les acheteurs et exploiteurs qui détiennent alors le monopole des prix sur ce marché. En clair, nous pouvons voir la situation précaire dans laquelle se trouvent les petits producteurs. Ce système de marché étant imparfait il ne peut alors fonctionner de façon optimale.

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