Devoir 01 Eco Droit Bts Muc
Dissertation : Devoir 01 Eco Droit Bts Muc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar meruem64 • 10 Mai 2018 • Dissertation • 2 366 Mots (10 Pages) • 1 384 Vues
Devoir 01 Eco Droit
Partie 1 Economie : Le financement des activités
Economiques
Introduction : Suite à la crise financière de 2007/2008, les banques sont devenues risquophobes, plus prudentes, exigeant notamment d’importantes garanties pour accorder des crédits. Les PME, et surtout les TPE (Toutes Petites Entreprises), sont particulièrement touchées par ces mesures de restriction du crédit.
Problématique : Comment Mr Placide peut-il financer l’activité de sa TPE dans une conjoncture économique difficile et réglementé ?
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Rappel de cours : | Deux modes de financement : – Financement interne fonds propres = capitaux apportés par le propriétaire entrepreneur plus autofinancement sommes issues de l’activité de l’entreprise, mises de côté en perspective d’investissements – Financement externe = externe indirect par emprunt bancaire, par l’intermédiaire des banques (financement intermédié) externe direct par émissions de titres sur le marché financier (financement désintermédié) |
Document 1 Document 3 Introduction Document 2
Document 3 | 1.L’autofinancement : Le taux de marge des PME : - Il détermine la capacité d’autofinancement d’une entreprise - Il est passé de 24 % à moins de 21% entre 2007 et 2012.il est en dessous de la moyenne. Les TPE ne veulent pas s’engager sur de gros crédits. Elle doivent compter sur l’autofinancement cependant elles n’ont pas, pour la plupart, les fonds nécessaires. Les limites de l’autofinancement L’autofinancement est limité par la faible rentabilité des entreprises, dans un contexte de crise économique. 2.Le financement externe par crédit bancaire : -En 2010 les accords de Bâles III rendent les banques plus exigeantes, demandant davantage de garanties pour accorder des crédits, ce qui pénalise les PME et surtout les TPE. Les limites du financement externe par crédit bancaire : -Les taux baissent depuis 2011 mais ceux des Micro et des PME restent les plus élevés comparé aux GE et ETI. -Les TPE peinent à avoir un crédit même inférieur à 15 000 €. - Les TPE sont dépendantes de leurs banques Elles ont d’ailleurs tout intérêt à diversifier leurs partenaires bancaires, de façon à ne pas dépendre d’un seul établissement, ce qui est pourtant actuellement le cas pour la majorité des TPE françaises, de risquent d’être bloqué par les décisions d’une seule banque. 3.Les autres moyens de financement : 1.L’affacturage : les banques apportent de l’argent frais aux entreprises en leur achetant des créances. Les limites de l’affacturage : L’affacturage est très couteux pour la TPE. Il risque aussi de rendre l’entreprise dépendante de sa banque, et d’envenimer les relations avec ses clients. 2.Les aides et les garanties de BPI France |
II. Les sources de financement des grandes entreprises | |
Rappel de cours | – Les grandes entreprises ont accès au marché monétaire, sur lequel elles peuvent obtenir des liquidités à très court termes – les GE accèdent facilement au marché financièr. |
Document 4 Document 2 Document 3&4 Document 4 Document 3 Document 4 Document 5 | L’autofinancement : Les GE dégagent un autofinancement confortable. En 2012, les 70 premiers groupes Français étaient en hausse de 6% sur un an. Les moyens de financement externe
-Les GE ont un taux d’intérêt moins élevé. -Les GE peuvent plus facilement bénéficier d’un emprunt bancaire, le taux de crédit a augmenté de 6%.
Les autres moyens de financement : -les prêts participatifs, par une mise en relation directe des prêteurs et des emprunteurs par internet -les crédits-fournisseurs, envers lesquels les plus grandes entreprises sont en position dominante -les aides publiques, où les grandes entreprises sont favorisées (70 % des aides totales). |
III Les conséquence du tarissement des sources sur l’économie. | |
Document 6 | Les mécanisme de transmission : -Baisse des capacités d’autofinancement -durcissement des conditions de crédit bancaire suite aux Accords de Bâle III -difficultés d’accès au marché financier + anticipations négatives sur la demande en biens et services - Baisse du taux d’activité de la population - Hausse du chômage -Baisse des dépenses en recherche-développement |
Conclusion : La crise financière a un impact négatif sur l’économie française et surtout pour les PME et TPE qui se démènent durement pour un petit crédit alors que les grands groupes du CAC 40 s’enrichissent. Les conséquences sont structurelles et durables, en particulier sur l’emploi.
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