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Devoir 1 - Eco/Droit - BTS MUC CNED

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Par   •  1 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  2 120 Mots (9 Pages)  •  1 208 Vues

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Devoir n°1 économie/droit BTS MUC

Économie

Sujet : Le marché du cacao

Le cacao est un produit de forte consommation notamment pour l’Europe et les États Unis. De ce fait il est considéré comme un produit spéculatif au même titre que le pétrole. Son cours est fixé en bourse et il est déterminé par le marché. Il est possible d’établir un bilan de la situation et de l’évolution du marché mondial du cacao d’autant qu’il tend à se diffuser dans d’autres parties du globe. A contrario, le nombre de pays producteurs n’augmentent pas et la pénurie risque de restreindre le marché. Dans un premier temps nous étudierons les caractéristiques du marché du cacao et nous expliquerons les évolutions de prix. Dans un second temps nous verrons que le marché du cacao ne fonctionne pas toujours de manière optimale. Enfin, nous identifierons l’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de L’ouest.

Le premier constat est que la demande de chocolat ne cesse de croître, les pays émergents souhaitent découvrir le goût et les bienfaits du chocolat. Le second constat est que de nombreux producteurs se détournent de cette production pour des produits moins coûteux à cultiver comme l’huile de palme. La conséquence de ces deux phénomènes conjoints sera l’augmentation du prix du cacao du fait de la pénurie ainsi engendrée.

Le désengagement des producteurs pour ce produit s’explique par la longueur des cycles de production, en effet, il faut environ 8 ans à un plant de cacaoyer pour devenir mature et produire des cabosses. Ensuite, la récolte du cacao est effectuée majoritairement par des petits fermiers indépendants sur des exploitations de très petite taille. L’âge moyen de ces producteurs est de plus de 50 ans et il devient difficile de trouver des repreneurs quand ils veulent cesser leur activité.

Nous pouvons supposer qu’une hausse du prix du cacao pourrait entraîner une hausse de l’offre mais le consommateur serait impacté par cette situation. L’élasticité des prix mesure la variation de la demande d’un bien en fonction de l’évolution de son prix. Elle se calcule en rapportant (divisant) la variation de la demande en % à la variation du prix en %. Si le marché devient rigide, les transformateurs auront tendance à réduire la teneur en cacao dans leur produit et la qualité du chocolat proposé sera donc remise en cause. L’objectif est donc d’aider les producteurs à produire davantage et dans les meilleures conditions pour la préservation de la planète.

La production mondiale de cacao est concentrée sur quatre pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun et Nigéria) qui réalisent à eux seuls 70% de la production mondiale et autour de quelques pays proches de l’équateur ou le climat est le plus propice à la culture du cacao (Brésil, Équateur, Malaisie, République dominicaine). Or ces pays n’ont pas la capacité de répondre efficacement et rapidement à la hausse de la demande. La culture du cacao est difficile et le coût des produits insecticides par exemple est un frein à un traitement correct des plantations.

En observant la situation du Cameroun, nous voyons que le marché ne fonctionne pas de manière optimale. Selon la théorie de Léon Walras un marché sera optimal s’il permet l’homogénéité (les produits sont assez ressemblants pour être comparés) or nous savons qu’il existe un écart de prix qui peut aller jusqu’à 50% dans des régions éloignées du Cameroun. Il faut également respecter le principe de transparence (les agents économiques se communiquent loyalement et intégralement leurs informations), ce qui n’est absolument pas le cas dans ce pays puisque dans la plupart des cas les agriculteurs, sans connexion internet, n’ont aucune idée du prix fixé sur le marché mondial et ne sont donc pas en mesure de négocier leur production.

Notre rôle est de favoriser l’accroissement des avantages pour toutes les parties prenantes sur ce marché (producteurs et consommateurs). Nous pouvons d’abord situer le type d’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’Ouest. Pour rappel, une externalité se produit lorsqu’une action économique a des effets sur des tiers sans que ces effets donnent lieu à un paiement ou à une transaction. Nous sommes ici face à une externalité négative puisque les producteurs sont défavorisés par l’action des acheteurs. Dans notre cas l’externalité est liée à la production dans la mesure où les producteurs ne sont pas rétribués à la hauteur du marché.

Il existe donc des dysfonctionnements dus à l’externalité ainsi qu’au manque d’information des producteurs. Nous devons être force de proposition pour améliorer la qualité par la création de label type « commerce équitable » et « cacao biologique ». L’intérêt grandissant des consommateurs pour la préservation de la planète sous-tendra notre démarche ainsi que la volonté d’offrir des conditions de vie dignes aux producteurs locaux.

Droit 

Dossier 1

Question 1 Présentez à Monsieur Royle les conséquences de la situation qui l’oppose à Monsieur Besro.

  1. Les faits

Monsieur Royle a embauché Monsieur Besro pour remplacer un salarié en  arrêt de travail pour une durée de deux mois. Il s’engage oralement pour un contrat à durée déterminée débutant le 25 mars et se terminant le 25 mai et demande à son assistante de préparer le contrat mais oublie par la suite de faire signer le contrat à Monsieur Besro. Le logiciel de traitement de texte de l’assistance peut toutefois attester de cette demande. Il ne convoque Monsieur Besro dans son bureau pour la signature que le 15 avril. À ce moment-là, Monsieur Besro prétend avoir été embauché pour un CDI.

  1. Problème juridique

Monsieur Berso peut-il remettre en cause la qualification du contrat de travail qui le lie à l’entreprise de Monsieur Royle ?

  1. Les règles juridiques

Selon l’article L 1242-13 du Code du travail : le contrat de travail est transmis au salarié, au plus tard, dans les deux jours ouvrables suivant l’embauche. Annexe 1.

Selon la Cour de cassation, chambre sociale, audience publique du 4 avril 2012 : « le contrat de travail à durée déterminée doit être établi par écrit et transmis au salarié au plus tard dans les deux jours suivant l’embauche ; sa transmission tardive pour signature équivaut à une absence d’écrit qui entraîne requalification de la relation de travail en contrat à durée indéterminée. » Annexe 2

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