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Dissertation Eco-Droit BTS communication

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Par   •  16 Mai 2016  •  Dissertation  •  1 731 Mots (7 Pages)  •  1 945 Vues

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Première partie – Economie Générale

Thème 1 : La coordination des décisions économiques par l’échange.

Sujet : Le marché du cacao.

Au cours de l’année 2013, le monde a consommé pour la première fois plus de quatre millions de tonnes de cacao, c’est-à-dire 32% de plus qu’il y a 10 ans. Le cacao est devenu l’un des marchés les plus convoités par les consommateurs, notamment européens, qui représentent la moitié de la consommation mondiale mais aussi par les pays émergents qui se sont pris soudainement de passion pour le chocolat. Cet engouement pour le cacao est tel que la demande devient trop forte par rapport à l’offre et pourrait ainsi engendrer une pénurie de cacao d’ici 2020.

Dans un premier temps, nous allons voir le marché du cacao et son évolution. Puis, dans un second temps nous analyserons le marché du Cameroun qui a du mal à fonctionner. Pour finir nous verrons l’externalité engendré par la production du cacao en Afrique de l’Ouest.

I.

Le marché du cacao est un lieu d’échange de bien entre des offreurs (les producteurs) et des demandeurs (les consommateurs). La demande est de plus en plus forte et les pays émergents sont de plus en plus séduits par cette précieuse fève. Mais la récolte de cette dernière, principalement effectuée par des fermiers indépendants d’Afrique de l’Ouest à du mal à suivre. Selon l’Organisation internationale du cacao, la demande mondiale de cacao sera supérieure à l’offre au cours des prochaines années. Par conséquent, le cacao pourrait passer de bien dit « courant » à un bien de « luxe » en vue de l’offre insuffisante par rapport à la demande. On pourra donc s’attendre à une hausse du prix du cacao dans les prochaines années.

Dans une économie de marché, le prix résulte de la confrontation entre l’offre et la demande. Le prix d’un bien est alors un indicateur de sa rareté. Le prix augmente lorsque la demande est supérieure à l’offre. L’élasticité de la demande par rapport au prix va permettre de mesurer l’effet qu’entraine une évolution du prix sur la consommation. Plus l’élasticité est forte, plus la variation du prix a un effet important sur la consommation. Or l’offre est une fonction croissante du prix. Par conséquent, une augmentation du prix du cacao entrainera une augmentation de l’offre. Cette augmentation du prix permettra aux producteurs d’investir pour augmenter leurs productivités.

II.

Le Cameroun est l’un des plus gros pays producteur de cacao au monde. Mais les producteurs vivants dans des régions éloignées du Cameroun ont parfois des difficultés à s’informer sur le prix que les marchés situés au-delà de leurs villages sont disposés à payer. Ce manque d’information peut créer un écart de prix du kilo de cacao allant jusqu’à 50% entre différents producteurs situés dans des régions plus ou moins éloignées du Cameroun.

Les villageois n’ayant pas accès à internet et qui par conséquent ne sont pas en mesure d’accéder aux dernières nouvelles du marché auront la possibilité d’obtenir ces informations deux fois par jour par l’intermédiaire d’émissions radiodiffusées. Cette équitabilité de l’information du marché permet donc aux producteurs vivants dans les régions les plus éloignées de fixer des prix qui soient à la fois équitables et réalistes.

III.

La production de cacao en Afrique de l’Ouest a pour conséquence un vaste mouvement de déforestation. En effet, avec la demande de cacao qui s’accroit, ce phénomène de déforestation risque de s’aggraver. Cela a un impact direct sur le rendement des cacaoyers qui produisent moins de cabosses lorsqu’ils luttent contre la chaleur. L’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’Ouest est donc une externalité négative car il y a un impact négatif d’une activité sur des agents externes.

Il existe sur le marché du cacao différents défaillances comme la différence d’information entre les producteurs. Du à ce manque d’information, le principe de transparence n’est pas toujours respecté ce qui ne permet donc pas d’afficher la différence de qualité des fèves et du chocolat. Cependant la préservation de l’environnement et de la biodiversité est un bien commun qui connait une saturation à cause de la demande croissante de cacao.

Le marché du cacao est complexe, une intervention de l’Etat est donc nécessaire pour régler les défaillances et éviter une pénurie de cacao d’ici 2020. Certains pays se sont donc lancés dans des dispositifs de valorisation de la qualité en imposant des normes et labels. Le réchauffement climatique étant responsable d’une forte baisse du rendement des cacaoyers, certains pays se sont donc engagés dans des programmes afin de protéger le bien commun que représente la forêt. Le gouvernement Ivoirien mène une réforme qui a pour but de développer une économie cacaoyère durable et d’avantage soucieuse de l’environnement.

Deuxième partie : Droit

Dossier 1

Question 1

Les faits juridiques :

Afin de remplacer un salarié faisant l’objet d’un arrêt de travail, l’actionnaire majoritaire et Directeur Général de la S.A LYSAV, Monsieur ROYLE a décidé d’embauché Monsieur Pierre BESRO pour un contrat de travail à durée déterminée.

La question de droit :

Un entrepreneur ayant omis de faire signer à son employé son contrat de travail à durée déterminée dans les temps, peut-il se voir imposé d’embaucher ledit salarié en CDI ?

Les règles de droit :

Conformément aux dispositions des articles L1242-12 et L1242-13 du code du travail, le contrat de travail à durée déterminée doit être établi et transmis au salarié au plus tard dans les deux jours suivants l’embauche.

La solution applicable au cas :

L’actionnaire majoritaire Monsieur ROYLE a embauché un salarié pour un contrat à durée déterminée de 2 mois débutant le 25 mars et se terminant le 25 mai. Le contrat, mentionné de la fonction « AUJOURDHUI » du logiciel de traitement de texte atteste que le contrat a été préparé le jour même de l’embauche de Monsieur Pierre BESRO soit le 25 mars. Or, ce dernier n’a été convoqué dans le bureau de Monsieur ROYLE afin de signer le contrat seulement le 15 avril soit 21 jours après la date d’embauche du dit salarié. Par conséquent le salarié Monsieur Pierre BESRO refuse de signer le contrat en CDD en prétendant avoir été embauché en CDI. Au vu des faits et des articles L1242-12 et L1242-14 du code du travail, le contrat à durée déterminée doit être transmis au salarié au plus tard dans les deux jours suivant l’embauche, sa transmission tardive pour signature équivaut à une absence d’écrit qui entraine requalification de la relation de travail en contrat à durée indéterminée.

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