Arrêts DA.
Cours : Arrêts DA.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emilie.enderle • 13 Novembre 2016 • Cours • 4 827 Mots (20 Pages) • 2 706 Vues
Thème | Dates et juridictions | Arrêts | Apports | Spécification | |
Fonctionnement | 8 février 1873, Tribunal des Conflits | Blanco | Création du Droit Administratif. | ||
13 Décembre 1889, Conseil d'Etat | Cadot | Fin de la justice déléguée, le Conseil d'Etat devient directement | |||
23 novembre 1956 Cour de Cassation | Giry | Les juges judiciaires peuvent utiliser le droit administratif | |||
22 juillet 1980, Conseil Constitutionnel | 80-119 DC, Loi de validation | Principe d'indépendance des juges administratifs. | |||
23 janvier 1987, Conseil Constitutionnel | 86-224 DC, Conseil de la concurrence | Une décision administrative ne peut être annulée que par | |||
Les sources Constitutionnelles | 7 juillet 1950, Conseil d'Etat Ass. | Dehaene | Valeur juridique attribué au bloc de constitutionnalité. | Droit de grève des foncitonnaires, préambule de la Constitution | |
12 février 1960, Conseil d'Etat | Société Eky | Confirmation de Dehaene +DDHC | |||
16 juillet 1971, Conseil constitutionnel | 71-44 DC, Liberté d'association | Officialisation par CC | |||
28 décembre 2009, Conseil d'Etat | Commune de Béziers | Ajout de la Charte de l'environnement | |||
3 juillet 1996, Conseil d'Etat Ass. | Koné | Reconnaissance des Principes Fondamentaux Reconnus par | Seul PFRLR dégagé par le CE, PFRLR du droit d'asile | ||
Théorie de la loi écran | 6 novembre 1936, Conseil d'Etat | Arrighi | La loi fait écran au contrôle d'un règlement par rapport à la | ||
10 juillet 1954, Conseil d'Etat | Fédération des parents d'élèves | Réaffirme et renforce | |||
15 octobre 1955, Conseil d'Etat | Union fédérale des magistrats | ||||
Les sources internationales | 30 mai 1952, Conseil d'Etat Ass. | Dame Kirkwood | Primauté d'un traité sur un acte réglementaire. | ||
20 octobre 1989, Conseil d'Etat | Roujanski | Un traité n'a aucune valeur si il n'est pas ratifié | Réaffirme la théorie de la loi écran | ||
18 décembre 1998, Conseil d'Etat | SARL du parc d'activité de Blotzheim et SCI | Le juge administratif doit vérifier que les traités ont fait l'objet | |||
8 juillet 2002, Conseil d'Etat | Commune de Porta | Application de la théorie de la loi écran à un traité | |||
29 mai 1981, Conseil d'Etat Ass. | Rekhou | Exception d'inexécution, l'interprétation d'un traité est | Reviré | ||
29 juin 1990, Conseil d'Etat Ass. | GISTI | L'exception d'inexécution n'a plus lieu, le Conseil d'Etat | Revirement de Rekhou | ||
21 décembre 1990, Conseil d'Etat Ass. | Confédération nationale des associations | Effet direct des traitéss sur la loi. | |||
1 mars 1968, Conseil d'Etat | Syndicat général des Semoules de France | Application de la théorie de la loi écran pour une loi étant | Reviré | ||
20 octobre 1989, Conseil d'Etat Ass. | Nicolo | Le traité antérieur à une loi, prime sur la dite loi postérieure. | Revirement Semoules de France | ||
6 juin 1997, Conseil d'Etat Ass. | Aquaronne | La coutume internationale ne prime pas sur la loi interne. | |||
23 octobre 1987, Conseil d'Etat | Société Nachfolgen Navigation | Les principes généraux du droit international sont applicables. | |||
24 semptembre 1990, Conseil d'Etat | Boisdet | Les lois internes doivent être conforme aux règlements | |||
2 décembre 1978, Conseil d'Etat Ass. | Cohn-Bendit | L'application d'une directive communautaire non transposé | Reviré | ||
30 octobre 2009, Conseil d'Etat Ass. | Dame Perreux | Un particulier peut invoquer un dispositif précis et inconditionnelle même non transposée à l'encontre d'un acte administratif individuel. | Revirement Cohn-Bendit | ||
3 février 1989, Conseil d'Etat Ass. | Compagnie Alitalia | Principe général permettant à tout administré de demander | |||
19 novembre 1991, CJCE | Francovitch et Bonifaci contre Italie | Responsabilité de l'Etat suite à la méconnaissance des objectifs | |||
28 février 1992, Conseil d'Etat | Société Arizona tobacco products | Arrêts Tabacs | |||
28 février 1992, Conseil d'Etat | SA Rothmans International France | Primauté des objectifs d'une directive sur les dispositions | |||
8 février 2007, Conseil d'Etat Ass. | Société Arcelor Atlantique et Lorraine | Les directives communautaires doivent faire l'objet d'une | Question de la légalité d'un décret transposant une directive | ||
3 décembre 1999, Conseil d'Etat | Association ornithologique et mamologique | Le Ministre a obligation d'utiliser son pouvoir réglementaire | Ajout : Le Premier Ministre n'a pas le pouvoir de modifier par | ||
30 octobre 1998, Conseil d'Etat Ass. | Sarran et Levacher | Aucun texte, même international est supérieur à la | |||
2 juin 2000, Cour de Cassation | Mademoiselle Fraisse | Application de Sarran et Levacher par la Cour de Cassation. | |||
15 janvier 1975, Conseil Constitutionnel | 74-54 DC, IVG | Refus de juger sur le contrôle de conventionnalité. Délégation | Acceptation de juger par rapport au bloc de constitutionnalité | ||
Les sources législatives | 22 novembre 1961, Conseil d'Etat | Fédération nationale des syndicats de police | Les ordonnances ont un régime hybride, ce n'est qu'une fois ratifié qu'elle a un statut de loi, sinon ce n'est qu'un règlement soumit aux principes applicables aux règlements. | ||
Les sources réglementaires | 26 juin 1959, Conseil d'Etat | Syndicat général des ingénieurs conseils | Arrêt de principe qui fixe de manière indiscutable cette idée que les Principes Généraux du Droit s’imposent à l’ensemble de l’activité administrative. Aucune autorité quelle qu'elle soit ne peut y déroger. | ||
28 juillet 2000, Conseil d'Etat | France Nature Environnement | Les décrets d'application d'une loi doivent être prit dans un délai raisonnable. Soit il est estimé que les mesures d'exécution d'une loi doivent être faites dans un délais raisonnable. | |||
27 avril 1962, Conseil d'Etat Ass. | Sicard | Dans un décret simple la signature du Président de la République est superfétatoire, surabondante. | Reviré | ||
10 septembre 1992, Conseil d'Etat | Meyet | Suite au parallélisme des formes la signature du président est nécessaire si elle a été apposé sur un document si ce document pour les documents similaire à venir. | Revirement Sicard | ||
8 août 1919, Conseil d'Etat | Labonne | Le Président de la République a un pouvoir de police générale | Retiré avec la constitution de 1958, reviré | ||
13 mai 1960, Conseil d'Etat Ass. | SARL Restaurant Nicolas | Le détenteur du pouvoir réglementaire général a aussi l'autorité de police générale, soit en l'espèce le Premier Ministre | Revirement Labonne | ||
7 février 1936, Conseil d'Etat | Jamart | Reconnaissance du pouvoir réglementaire spécialisé et limité. Tout chef de service dispose d'un pouvoir réglementaire pour réglementer son service. | |||
23 mais 1969, Conseil d'Etat | Société Distillerie Brabant | En l’absence de délégation de loi ou de décret, les ministres n’exercent pas le pouvoir règlementaire. | |||
15 janvier 1992, Conseil Constitutionnel | 91-304 DC, Liberté de communication | Le législateur peut dans une portée limité dans un champ d'application et de contenu permettre à une Autorité Administrative Indépendante de disposer d'un pouvoir réglementaire. | |||
3 août 1993, Conseil Constitutionnel | 93-324 DC, Banque de France | ||||
31 juillet 1942, Conseil d'Etat Ass. | Monpeurt | Les ordres professionnels ont un pouvoir | Concerne les organismes privés doté d'une mission de service | ||
2 avril 1943, Conseil d'Etat | Bouguen | ||||
13 janvier 1961, Conseil d'Etat | Magnier | ||||
22 novembre 1974, Conseil d'Etat | Fédération des industries françaises des articles | ||||
15 janvier 1968, Tribunal des conflits | Epoux Barbier | Dans une société civile exerçant une mission d'ordre public | |||
Principe Généraux du Droit | 1 avril 1988, Conseil d'Etat Ass. | Bereciartua Echarri | Les PGD peuvent trouver leurs sources dans le droit | Interdiction d'extradition pour motifs politiques. | |
26 octobre 1945, Conseil d'Etat Ass. | Sieur Aramu et Belloir | Consécration par le Conseil d'Etat des PGD. | Droit de la défense. | ||
5 mai 1944, Conseil d'Etat | Dame veuve Trompier-Gravier | PGD : Droits de la défense. | |||
9 mai 1951, Conseil d'Etat | Société des concerts du conservatoire | PGD : Egalité devant le fonctionnement du service public. | |||
10 mai 1974, Conseil d'Etat | Denoyez et Chorque | Le principe d'égalité peut admettre des exceptions quand il y | |||
3 octobre 1984, Conseil d'Etat | Comissaire de la République de l'Ariège | Validation d'un prix supérieur de cantine pour les enfants | |||
26 avril 1985, Conseil d'Etat | Ile de Tarbes | Une différence de prix pour une école de musique n'est pas | Principe d'égalité appliqué car situation non différente. | ||
21 janvier 2002, Tribunal Administratif | Monsieur Sow | Régularité des permis de séjour des parents invalidés. | |||
7 février 1958, Conseil d'Etat | Syndicat des propriétaires de forêt de chêne-liège | PGD : Principe d'égalité devant la loi. | |||
28 mai 1954, Conseil d'Etat | Barel | PGD : Principe d'égalité de tous les français pour l'accès aux | |||
22 juin 1951, Conseil d'Etat Ass. | Daudignac | PGD : Liberté du commerce et de l'industrie. | |||
11 juillet 1956, Conseil d'Etat | Amicale des annamites de Paris | PGD: Liberté d'association. | |||
19 août 2002, Conseil d'Etat référé | FN et Institut de formation des élus locaux | ||||
8 décembre 1948, Conseil d'Etat | Mademoiselle Pasteau | PGD : Liberté conscience. | |||
7 février 1946, Conseil d'Etat | Fédération des artisans bretons | PGD : Liberté d'enseignement | |||
27 octobre 1999, Conseil d'Etat | OM-VA | PGD : Impartialité de l'administration. | |||
17 février 1950, Conseil d'Etat | Ministre de l'agriculture contre Dame Lamotte | PGD : Impartialité. Tout acte administratif peut faire l'objet d'un recourt | |||
25 juin 1948, Conseil d'Etat | Société du Journal "L'Aurore" | PGD : Non rétroactivité des administratifs. | |||
26 janvier 1973, Conseil d'Etat | Demoiselle Arbousset | PGD : Les membres d'une juridiction administrative ne peuventparticiper au jugement d'un recourt relatif à une décision administrative qu'ils ont conseillés ou d'où ils en sont l'auteur. | |||
3 février 1989, Conseil d'Etat Ass. | Compagnie Alitalia | PGD : Tout administré peut demander sans condition | L'autorité compétente doit déférer toute demande d'abrogation | ||
24 mars 2006, Conseil d'Etat Ass. | Société KPMG | PGD : Sécurité juridique. | Absence de tout droit pour les administrés au maintien d'une | ||
13 décembre 2006, Conseil d'Etat | Lacroix | L'autorité réglementaire n'est pas tenue de prévoir des mesures | Complément de Société KPMG | ||
Principe d'application restreinte | 8 juin 1973, Conseil d'Etat | Dame Peynet | Interdiction pour une administration de licencier une | ||
8 décembre 1978, Conseil d'Etat | GISTI, CFDT et CGT | Droit de mener une vie familiale normale. Droit pour les étrangers notamment au regroupement familial. | |||
2 décembre 1994, Conseil d'Etat Ass. | Madame Agyepong | ||||
18 janvier 1980, Conseil d'Etat Ass. | Syndicat CFDT des postes de télécommunication | Obligation de confier l'exercice d'un service public à des | Lien avec Dame Peynet | ||
23 avril 1982, Conseil d'Etat | Ville de Toulouse contre Dame Aragnou | Les agents publics doivent être rémunérés à au moins le SMIC. | |||
Principe de la légalité | 18 avril 1902, Conseil d'Etat | Commune de Néris-les-Bains | En matière de police administrative une autorité peut | ||
Arrêt Delecroix | L'autorité en cause peut abroger ou modifier une de ses | ||||
3 juillet 1931, Conseil d'Etat | Ville de Clermont | Un décret communal peut être supérieur à décret ministériel. | Cas très rare. | ||
13 juillet 1962, Conseil d'Etat | Kevers-Pascalis | L'administration a l'obligation d'exécuter la loi en créant des | |||
27 novembre 1964, Conseil d'Etat Ass. | Dame Veuve Renard | Obligation de faire | |||
14 décembre 1962, Conseil d'Etat | Doublet | L'administration est tenu de faire cesser une situation illégale | |||
Intérêt à agir | 29 mars 1901, Conseil d'Etat | Casanova | La qualité de local suffit pour attaquer un acte administratif | Etre contribuable ne suffit pas pour attaquer un décret Ministériel ou préfectoral. | |
11 décembre 1903, Conseil d'Etat | Lot | Un candidat à un concours peut contester le succès d'un autre | |||
21 décembre 1906, Conseil d'Etat | Syndicat des propriétaires et contribuables du | Le fait d'être usager d'un service public donne intérêt à agir | |||
28 décembre 1906, Conseil d'Etat | Syndicat des patrons-coiffeurs de Limoges | Intérêt à agir des associations ou syndicats professionnels mais | |||
14 février 1958, Conseil d'Etat | Sieur Abisset | L'intérêt à agir peut être un intérêt potentiel ou virtuel. | |||
28 mai 1971, Conseil d'Etat | Sieur Damasio | Intérêt à agir sur la fixation de la date des vacances scolaires. | |||
Recourt pour excès de pouvoir | 2 juillet 1982, Conseil d'Etat Ass. | Huglo | Le dépôt d'un recourt pour excès de pouvoir n'est pas suspensif. L'acte administratif continue de s'appliquer. | Contournable par la demande jointe à la requête principale d'un sursis à exécution. | |
12 novembre 1938, Conseil d'Etat Ass. | Chambre syndicale des constructeurs de moteur | Le sursit à exécution n'est pas automatique et est attribué suite | Complète Huglo | ||
8 mars 1912, Conseil d'Etat | Lafage | Choix du justiciable en cas de contentieux à objet pécuniaire | |||
Détournement de pouvoir | 25 février 1991, Conseil d'Etat | Brasseur | Décision prise dans un but autre que l'intérêt public. | Interdiction des pizzerias itinérantes par un maire, suite aux | |
14 mars 1934, Conseil d'Etat | Demoiselle Rault | Interdictions dans une commune des bals et dancing par maire | |||
4 juillet 1924, Conseil d'Etat | Beaugé | Renforce Brasseur et Demoiselle Rault | |||
26 novembre 1875, Conseil d'Etat | Pariset | Le détournement de pouvoir permet d'ouvrir un recourt pour | |||
18 décembre 1968, Conseil d'Etat | Brunne | Un détournement de procédure dans le but de l'alléger est | |||
14 janvier 1916, Conseil d'Etat | Camino | Une décision prise par une Administration annulable quand la | Contrôle minimum. | ||
Contrôle de la légalité | 20 janvier 1922, Conseil d'Etat | Trépont | Est jugé illégal la mise en congé d'un préfet sur une demande prétendu | ||
4 avril 1914, Conseil d'Etat | Gomel | Contrôle effectué de la qualification juridique des faits. | Contrôle normal. | ||
19 mai 1933, Conseil d'Etat | Benjamin | La qualification juridique est une question d'opportunité. | |||
15 février 1961, Conseil d'Etat | Lagrange | Erreur manifeste d'appréciation. | Contrôle restreint | ||
2 novembre 1973, Conseil d'Etat Ass. | Société Librairie Maspero | Pas d'erreur manifeste d'appréciation sur l'interdiction d'une | |||
3 février 1975, Conseil d'Etat | Ministre de l'intérieur contre Sieur Pardov | Erreur manifeste d'appréciation. Aucun trouble n'a été causé | |||
9 juin 1978, Conseil d'Etat | Lebon | ||||
28 juillet 1978, Conseil d'Etat | Vinolay | ||||
5 mai 1976, Conseil d'Etat Ass. | SAFER contre Bernette | ||||
10 juin 1983, Conseil d'Etat | Mulsant et Raoult | Un refus de candidature à l'ENM reposant sur des faits divers | |||
26 janvier 1968, Conseil d'Etat | Société Maison Genestal | Le juge administratif c'est reconnu le droit de demander à l'administration en cause les questions de faits ou de droit motivant sa décision. | |||
28 mai 1971, Conseil d'Etat Ass. | Ministre de l'équipement contre Fédération de | Les atteintes portées aux intérêts privés ne doivent pas être | Contrôle de proportionnalité. | ||
20 octobre 1972, Conseil d'Etat | Société civile Sainte-Marie de l'assomption | Projet causant une atteinte disproportionné. | |||
14 avril 1991, Conseil d'Etat | Belgacem et Madame Babass | En matière d'immigration, question de savoir si l'atteinte n'est | |||
Tarlier | Non utilisation du bilan coût-avantage pour les grands projets. | ||||
1981, Conseil d'Etat | Comité régional de lutte contre la radioactivité | Refus d'utilisation du contrôle de proportionnalité. | |||
Les actes de gouvernements | 1er mai 1822, Conseil d'Etat | Lafitte | Les actes du gouvernement sont des décisions administratives ayant une immunité juridique, ils sont soustraits à tout contrôle de la légalité. | ||
19 février 1875, Conseil d'Etat | Prince Napoléon | Diminution des actes de gouvernements. Ne reste plus que les décrets du Président de la République convoquant en session extraordinaire, les décrets de dissolution de l'Assemblé Nationale. | |||
29 novembre 1968, Conseil d'Etat | Tallagrand | Le dépôt ou le retrait d'un projet de loi est un acte de gouvernement. | |||
2 mars 1962, Conseil d'Etat Assemblé | Rubin de Servens | Le décret de promulgation d'une loi ainsi que le recourt à l'article 16 de la Constitution sont des actes de gouvernements | |||
19 octobre 1962, Conseil d'Etat | Brocas | Le recourt au référendum par l'article 11 de la constitution est un acte de | |||
9 avril 1999, Conseil d'Etat Ass. | Madame BA | La nomination des membres du Conseil d'Etat est un acte de gouvernement | |||
11 juillet 1975, conseil d'Etat Ass. | Paris de Bollardière | Les actes touchant aux relations de la France avec un ordre de relation internationale sont des actes de gouvernements. | Décret Mururoaa déterminant un périmètre de sécurité pour les | ||
29 septembre 1995, Conseil d'Etat Ass. | Association Green Peace | Reprise des essais nucléaires par Jacques Chirac dans une durée | |||
5 juillet Conseil d'Etat | Megret et Mekhantar | Envoie de soldats au Kosovo | |||
2 février 1950, Conseil d'Etat | Société Radio Andore | Brouillage des émissions de Radio Andorre en France. | |||
8 janvier 1988, Conseil d'Etat | Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) | Implantation du Synchronatron à Grenoble plutôt qu'à | |||
15 octobre 1993, Conseil d'Etat Ass. | Royaume-Uni et gouvernement de Hong-Kong | Les refus d'extraditions sont détachés des relations internationales. | |||
12 novembre 1997, Conseil d'Etat | Communauté tibétaine de Paris | Un recourt est possible sur la venue d'un dirigeant politique | Protestation sur la venue du Président Chinois en France | ||
05 mars 1999, Conseil d'Etat | Président de l'Assemblée Nationale | La passation de marché publique par les assemblés parlementaires n'est pas un acte de gouvernement, elles sont contrôlables. | |||
Les circonstances exceptionnelles. | 28 juin 1918, Conseil d'Etat | Heyriès | Fonctionnaire a pu être révoqué sans information ni convocation. | La circonstance exceptionnelle est constitué quand: | |
28 février 1919, Conseil d'Etat | Dames Dol et Laurent | Couvre-feu instauré dans une rame militaire de Toulon empêchant l'exercice du métier de pute | |||
18 mai 1983, Conseil d'Etat | Rodes | Evacuation du fait de la potentielle éruption du volcan de la Soufrière | |||
12 juillet 1969, Conseil d'Etat Ass. | Chambre de commerce et d'industrie de Saint Etienne | Circonstances particulières du aux événements de Mai 1968 | |||
1973, conseil d'Etat | Bertrand | ||||
Effet de la circonstance | 5 mars 1948, Conseil d'Etat | Marion | Les décisions du aux actes de fonctionnaires de faits normalement illégales | ||
27 Mars 1952, Tribunal des conflits | Dame De La Murette | Internement d'office, brutalisation et arrestation d'une personne étant une voie de fait en temps normal est un acte toujours valide du fait des circonstances exceptionnelles. | |||
AAU, mesure d'ordre intérieur | 1954, Conseil d'Etat | Chapou | Une sanction disciplinaire suite à un accoutrement vestimentaire dans un | Revirement Arrêt Kherouaa | |
11 janvier 1967, Conseil d'Etat | Bricq | Le fait de muter d'office dans un groupe de TD est insusceptible de recourt | |||
27 janvier 1984, Conseil d'Etat | Caillol | Le placement d'un détendu en cellule d'isolement est une mesure de règlement | Reviré Arrêt Marie et Hardouin | ||
17 février 1995, Conseil d'Etat | Marie et Hardouin | Un recourt pour excès de pouvoir est envisageable pour le placement en cellule | |||
2 novembre 1992, Conseil d'Etat | Kherouaa | Une sanction disciplinaire suite au port d'un insigne religieux dit interdit suite à son attribut ostentatoire peut être contesté par un REP. | |||
Acte administratif atypique | 29 janvier 1954, Conseil d'Etat Ass. | Institution Notre Dame du Kreisker | Les circulaires sont des actes réglementaires susceptibles de REP. | Reformulé Arrêt Madame Duvigneres | |
10 juillet 1995, Conseil d'Etat | Association Uu-Sysiphe | Les circulaires interprétatives d'une loi ne sont pas susceptibles d'un REP | |||
18 décembre 2002, Conseil d'Etat | Madame Duvigneres | Nouveau critère de recevabilité du REP d'une circulaire. Les circulaires d'ordre | |||
11 décembre 1970, Conseil d'Etat | Crédit Foncier de France | Les directives n'ont pas de valeur réglementaire car elles sont dépourvues d'un quelconque caractère décisoire. | |||
29 juin 1973, Conseil d'Etat | Société GEA | Complète Arrêt Crédit Foncier de France | |||
Actes administratifs unilatéral | 9 octobre 2002, Conseil d'Etat | Union Nationale de l'apiculture française | Le silence vaut rejet au bout de 2 mois. | ||
1985, Conseil d'Etat Ass. | Labbé | Les recommandations sont exécutoires et non pas préparatoire. | |||
Régime juridique des AAU | 13 mars 1953, Conseil d'Etat | Teissier | Règle du parallélisme, l'autorité compétente pour prendre l’a.a.u l'est pour le | ||
1949, Conseil d'Etat | Roncin | Pour être légale, une délégation doit être prévue. | |||
17 février 1950, Conseil d'Etat | Meynier | La délégation pour être valable doit être publiée. | |||
12 décembre 1969, Conseil d'Etat | André | Le délégant ne peut déléguer qu'une partie de son pouvoir. Un transfert total devient un transfert de pouvoir et normalement la subdélégation est interdite. | |||
20 mai 1966, Conseil d'Etat | Centre nationale de commerce de l'intérieur | Le délégant peut toujours intervenir s'il y a délégation de signature, ce qui n'est plus | |||
7 août 1883, Cour de cassation | Mont Rouge | Le juge peut toujours valider à postériori une décision faite par un fonctionnaire de | |||
15 mars 1974, Conseil d'Etat | Syndicat nationale société EFO du commerce extérieur | La consultation d'un avis d'expert par l'administration peut être facultative. | |||
26 février 1958, Conseil d'Etat | Bouchereau | L'avis lorsqu'il est conforme est obligatoire tant dans la demande que dans | |||
10 avril 1959, Conseil d'Etat | Fourre-Cormeray | Si le parallélisme des formes s'impose à l'administration, l'Administration peut cependant simplement rapporter la décision sans forcément que l'avis soit de nouveau redemandé même lorsqu'il est obligatoire. | |||
Règle de forme | 11 juillet 1979, Loi | Relatif à la motivation des actes administratifs | Toute décision défavorable à un individu doit être motivée même concernant | ||
17 juillet 1986, Loi | Les refus de dérogations doivent être motivés, ces décisions doivent respecter | Complète Loi du 11 juillet 1979 | |||
21 juillet 1970, Conseil d'Etat | Krivine et Franck | Aucune obligation de procédure contradictoire. | Reviré par la Loi du 11 juillet 1979. | ||
26 juin 1987, Conseil d'Etat | Fédération action nationale et européenne | Une procédure contradictoire doit intervenir. | Modèle suivit | ||
1968, Conseil d'Etat | Société Maison Genestal | Le refus en terme trop généraux demande une obligation de motivation. | |||
29 janvier 1983, Conseil d'Etat | Seban | N'est pas considéré défavorable les motivations d'un jury d'examen. | |||
1994, Cosneil d'Etat | Lugan | ||||
25 mars 1983, Conseil d'Etat | Mousset | Le refus en école primaire d'un enfant de moins de 6 ans n'est pas considéré | |||
1987, Conseil d'Etat | Metrat | Constitue une atteinte à la liberté d'être enseigné un refus d'entré en classe | |||
9 février 1996, Conseil d'Etat | Ricard | La décision d'exclusion d'un étudiant à redoubler en IUT doit être motivée | |||
27 janvier 1961, Conseil d'Etat | Daunizeau | Le manquement à une formalité n'invalide pas l'acte. L'acte est juste | |||
4 juin 1982, Conseil d'Etat | Junique | Les AAU s'appliquent immédiatement aux situations en cours. | |||
Revillod | Changement immédiat dans les programmes scolaires. | ||||
8 juillet 1949, Conseil d'Etat Ass. | Delacommune | Dérogation à la non rétroactivité. | |||
Les sanctions | 2 décembre 1902, Tribunal des conflits | Société immobilière de Saint Just | L'exécution forcée d'office est légale sous certaines conditions. | ||
8 avril 1935, Tribunal des conflits. | Action française | Le recourt de l'exécution française est donné au juge judiciaire. | |||
Disparition des AAU | 27 janvier 1961, Conseil d'Etat | Vannier | Les administrés n'ont aucun droit acquis au maintien d'un acte réglementaire | ||
10 janvier 1930, Conseil d'Etat | Despujol | Obligation de modifier ou abroger un acte réglementaire, quand le changement | Par la loi | ||
10 janvier 1964, Conseil d'Etat | Simonnet | Le contexte économique | |||
10 janvier 1964, Conseil d'Etat | Syndicat national des cadres de bibliothèque | Contexte nouveau crée par la loi. | |||
31 janvier 1957, Conseil d'Etat Ass. | Rosan-Girard | L'AAU n'a jamais existé. Il est effacé rétroactivement. | Le préfet a impiété sur le pouvoir du juge. | ||
28 février 1946, Conseil d'Etat | Préfet des Landes | Décision issu d'un Conseil municipal n'ayant jamais eu lieu. | |||
3 novembre 1922, Conseil d'Etat | Dame Cachet | Le retrait des actes illégaux créateurs de droit est possible dans les deux mois à compter de la publication ou de la notification | Principe | ||
6 mai 1966, Conseil d'Etat Ass. | Ville de Bagneux | Si l'acte a fait l'objet d'une publicité incomplète et irrégulière le délai ne court | |||
24 octobre 1997, Conseil d'Etat | Mme de Lobier | Le délai n'est opposable qu'à condition d'avoir été mentionné aux titulaires | Précise l'arrêt Ville de Bagneux | ||
14 novembre 1969, Conseil d'Etat | Sieur Eve | Le silence implicite vaut au bout de deux mois au moment où l'administration a exprimé le silence. | |||
1 juin 1973, Conseil d'Etat | Epoux Roulain | Le silence matérialisé par un acte type lettre vaut acceptation. | |||
26 octobre 2001, Conseil d'Etat Ass. | Ternon | L'administration à 4 mois à compter de la prise de l'acte pour retirer l'acte d'une décision explicite individuelle illégale créatrice de droit. Ne fonctionne pas si une disposition législative ou européenne contraire est en vigueur. Si la personne qui a été déféré de la décision individuelle demande à l'administration de retirer l'acte, si cela ne nuit pas aux droits des tiers et lui est plus favorable alors l'administration sera dans l'obligation de retirer l'acte même si le délai est dépassé. | Revirement de Cachet pour les décisions explicite. | ||
11 mai 2004, Conseil d'Etat Ass . | Association AC | But de protéger les droits acquis en cas d'annulation hiérarchique. | |||
Le contrat administratif | 21 mars 1983, Tribunal des conflits | UAP | Un contrat passé entre deux personnes publiques est supposé administratif. | ||
3 mars 1969, Tribunal des conflits | Société Interlait | Un contrat entre deux personnes privées est nécessairement d'ordre privé | |||
7 décembre 1984, Conseil d'Etat | CMA Cousteau | L'absence de critère organique empêche la création d'un contrat administratif. | |||
8 juillet 1963, Tribunal des conflits | Société entreprise Peyrot contre société de | Les contrats conclu par une société d'économie mixte sont toujours | |||
24 avril 1968, Conseil d'Etat | Société concessionnaire du tunnel routier sous le | ||||
30 mai 1975, Tribunal des conflits | Société d'équipement de la région | Extension aux contrats de travaux urbains. | |||
12 novembre 1984, Tribunal des conflits | SEM du tunnel de Sainte Marie aux mines | Extension aux contrats d'exploitation d'autoroute. | |||
18 juin 1976, | Dame Culard | Un contrat de prêt entre crédit foncier de France et un citoyen français est un | |||
9 mars 2015, Tribunal des conflits. | Mme Rispal | Les contrats conclus avec une entreprise d'économie mixte sont privées. | Revirement de Peyrot | ||
31 juillet 1912, Conseil d'Etat | Société des granites porphyroïde des Vosges | Le contrat administratif a des clauses exorbitantes. | |||
20 octobre 1950, Conseil d'Etat | Stein | En présence d'une formule type | |||
26 février 1965, Conseil d'Etat Ass. | Société du vélodrome du Parc des Princes | Les prérogatives de puissance publiques sont des clauses exorbitantes. | |||
17 septembre 1962, Tribunal des conflits | Dame Bertrand | Tous les contrats de SPIC sont privés | |||
19 janvier 1973, Conseil d'Etat | Société d'exploitation de la rivière du Sant | Un contrat avec une ambiance de Droit public a un caractère administratif. | |||
4 mars 1910, Conseil d'Etat | Thérond | Effectuer une activité professionnel dans un but d'accomplir une mission de | Capture de chiens errants | ||
20 avril 1956, Conseil d'Etat | Epoux Bertin | Hébergement de réfugiés soviétiques | |||
20 avril 1956, Conseil d'Etat | Grimonard et Ministère de l'agriculture | Opération de reboisement participe | |||
25 novembre 1953, Tribunal des conflits | Dame Veuve Mazerand | Contrat mixte administratif. Est administratif quand accompli une mission d' | |||
25 mars 1996, Tribunal des conflits | Berkani contre CROUS Saint-Etienne | Tous les agents de SPA sont administratifs, ceux des SPIC sont privés | Simplification de Dame veuve Mazerand | ||
29 janvier 1993, Loi | Loi Sapin | Réglemente les concessions de service public et de gestion de service public par | |||
3 novembre 1997, Conseil d'Etat | Société Million et Marais | Le juge administratif est compétent pour apprécier la légalité d'un acte contractuel qui viole les règles de la concurrence imposé par l'ordonnance de 1986. | |||
L'exécution du contrat | 10 janvier 1902, Conseil d'Etat | Compagnie nouvelle de gaz de Deville-les-Rouens | Dans le cas d'un intérêt général, l'administration a le pouvoir de faire muter le | ||
21 mars 1910, Conseil d'Etat | Compagnie générale des tramways | ||||
2 février 1983, Conseil d'Etat | Union des transports publics urbains et régionaux | La modification doit être fondée sur un intérêt général. | |||
31 mai 1907, Conseil d'Etat. | Deplanque | Si les travaux ont mal été effectué de part un retard, un cahier des charges | |||
25 mars 1991, Conseil d'Etat | Copel | La résiliation du contrat au tord du contractant en cas de faute grave peut être | |||
2 mai 1958, Conseil d'Etat | Distillerie de Magnac-Laval | La résiliation est un pouvoir de plein droit quand l'intérêt général le nécessite | |||
4 mai 1949, Conseil d'Etat | Ville de Toulon | Le fait du Prince est impossible quand l'impact direct sur le contrat vient d'une | |||
30 mars 1916, Conseil d'Etat | Compagnie générale d'éclairage de Bordeaux | Théorie de l'imprévision. | Elle est très encadré et répond à trois conditions : 1) L'aléa doit être imprévu et extraordinaire. | ||
5 novembre 1982, Conseil d'Etat | Société Pro pétrole | 2) Doit résulter d'un intérêt de continuité du service public. | |||
29 janvier 1909, Conseil d'Etat | Compagnie des messageries maritimes | 3) Si l'exécution est impossible alors le contractant est excusé et la résiliation | |||
9 décembre 1932, Conseil d'Etat | Compagnie des Tramways de Cherbourg | ||||
14 juin 2000, Conseil d'Etat | Commune de Staffelfelden | La compensation intégrale n'est pas possible, l'aléa est partagé entre les partis. | |||
14 avril 1961, Conseil d'Etat | Société Sud aviation | L'imprévu permet une indemnisation d'un contractant face à une difficulté | |||
2 février 1973, Conseil d'Etat | Trannoy | Les maîtres des ouvrages garantissent leurs ouvrages avec tous les architectes | |||
Le recourt contre le contrat | 4 août 1905, Conseil d'Etat | Martin | Le REP n'est pas possible contre le contrat. Seulement sur des actes détachables. | Dépassé par Tropick signalisation et Département de Tarne et | |
10 juin 1996, Conseil d'Etat | Cayzeele | Un REP est possible contre une clause réglementaire du contrat. | Evolution de Martin | ||
30 octobre 1988, Conseil d'Etat | Ville de Lisieux | Un REP peut être formé par les tiers contre l'ensemble des clauses du contrat. | |||
1er octobre 1993, Conseil d'Etat | Société Le Yatch-club international de | L'annulation d'un acte détachable peut entrainer la nullité du contrat. | |||
7 octobre 1994, Conseil d'Etat | Epoux Lopez | Le juge peut prononcer une astreinte contre l'administration pour l'obliger à saisir le juge du contrat afin de constater la nullité. | |||
26 mars 1999, Conseil d'Etat. | Société Hertz France | Suite à la loi du 8 février 1995, le juge peut enjoindre l'autorité administrative | |||
16 juillet 2007, Conseil d'Etat | SA Tropick signalisation | Le Conseil d'Etat admet que le concurrent évincé peut introduire un recours contre le contrat en plein contentieux. Ainsi le juge peut annuler le contrat mais aussi le réattribuer. | |||
4 mai 2014, conseil d'Etat | Département du Tarne et Garonne | Ouverture d'un recourt en plein contentieux à tous les tiers susceptible d'être |
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