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Tableau de bord macroéconomique: LVMH

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Par   •  5 Avril 2017  •  Étude de cas  •  4 172 Mots (17 Pages)  •  1 591 Vues

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TABLEAU DE BORD MACROÉCONOMIQUE : LVMH

Licence Management des Sciences Humaines

Introduction À L’ÉCONOMIE

L1-SEMESTRE 2

SOMMAIRE

  1. ANALYSE DE L’ÉCONOMIE FRANCAISE
  1. Le carré magique
  2. Les composants
  3. Lecture et analyse de la conjoncture économique de 2016

        

  1. ETUDE DE CAS : GROUPE LVMH
  1. LVMH, naissance, évolution, état actuel
  2. Le groupe sur ses différents marchés
  3. Les stratégies de développement

  1. BILAN DU GROUPE LVMH CORRÉLÉ À LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE MONDIALE

ANNEXES

  1. ANALYSE DE L’ÉCONOMIE FRANCAISE
  1. Le carré magique

C’est l’économiste britannique Nicolas Kaldor qui est à l’origine de ses théories (1960). Le carré magique est une représentation graphique de la santé économique d’un pays. Il étudie quatre composantes : le taux de chômage, le taux de croissance économique, le taux d’inflation et du taux de couverture du commerce extérieur. Kaldor donne pour objectif d’agrandir un maximum le quadrilatère afin d’atteindre le carré magique : situation de plein emploi, de stabilité des prix, de forte croissance et d’un solde commerciale excédentaire. Il se nomme carrée « magique » car il est impossible de réaliser ces quatre objectifs : il est impossible d’avoir simultanément un taux de chômage et d’inflation faible puisque ces ceux-là sont négativement corrélés.
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  1. Les composants
  • Le taux de croissance

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue sans tenir compte de la variation des prix. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut (PIB) qui est la somme des valeurs ajoutée, c’est-à-dire la différence entre la valeur finale de la production et la consommation intermédiaire. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du PIB par habitant comme indication de l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau de vie.

Il existe deux formes de croissance : la croissance extensive qui dépends de l’augmentation des quantités de facteurs de production et la croissance intensive qui est liée à l’augmentation de la productivité travail ou bien du capital.

  • Le taux de chômage

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active, c’est à dire les actifs occupés et les chômeurs. La population active est la population en âge de travailler et qui travaille ou souhaite travailler. Tandis qu’un chômeur est une personne sans emploi mais qui en recherche un. On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d’une classe d’âge avec les actifs de cette classe. Mais on peut également le calculer par sexe, par PCS, par région, par nation. Pour représenter la situation économique d’un pays le taux de chômage est une statistique économique énormément utilisée par les médias.

  • Le taux d’inflation

L’inflation désigne une augmentation durable, générale et auto-entretenue des prix des biens et des services. L’inflation c’est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur des unités de monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories d’agents.
Pour évaluer le taux d’inflation, on utilise l’indice des prix à la consommation. Cette mesure n’est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages.

  • Le taux de couverture de la balance commerciale

La balance commerciale aussi appelée la balance des paiements. Elle représente les échanges économiques entre la France et les autres pays. Pour être plus précis, nous pouvons dire que ce sont les transactions mesurées entre les « résidents » qui sont les banques, les entreprises, les ménages ou encore les administrations publiques qui exercent leurs activités sur le territoire national, et les « non-résidents » qui eux à l’inverse exerce leur activité à l’extérieur du territoire. Cette balance commerciale reflète donc les échanges de biens, de services, de revenus versés à l’étranger et reçu de l’étranger, mais aussi les transferts tels que les sommes versées et reçues par le budget de l’Union Européenne. Toutes ces transactions déterminent le solde des transactions courantes. Mais la balance commerciale présente aussi les transactions financières qui résultent des opérations financières des entreprises, des banques, des compagnies d’assurance, de l’Etat et des ménages avec l’étranger.

  1. Lecture et analyse de la conjoncture économique de 2016
  • Carré magique de 2016

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  • La croissance du PIB en France en 2016
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Ce graphique représente l’évolution du PIB avec ses quatre composantes qui sont la consommation, l’investissement, la variation des stocks et le commerce extérieur. Nous allons analyser l’évolution du PIB à travers quatre trimestres.  

La croissance du PIB est de 1,1% en 2016 contre 1,2% en 2015. Elle est donc sensiblement équivalente à celle de 2015.

Sur les derniers trimestres de 2015, le commerce extérieur est déficitaire, le reste au premier trimestre de 2016 puis remonter au trimestre 2 de l’année 2016 (+0,6%).

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