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Etude de Cas Bayer

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Par   •  15 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 672 Mots (7 Pages)  •  2 016 Vues

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Question 1 :

Avant toute la crise que le groupe a pu traverser, le groupe Bayer développait ses actifs via une stratégie dite « des 4 piliers ». L’entreprise a fondé sa stratégie sur un portefeuille d’activités équilibré constitué de quatre grands domaines :

-la chimie représentant 17% du Chiffre d’affaires.

-la pharmacie représentant 32% du Chiffre d’affaires.

-les polymères (plastique) représentant 37% du Chiffre d’affaires. -l’agrochimie représentant 14% du Chiffre d’affaires.

Le groupe était formé de ces quatre divisions toute reliée à la direction centrale.

Un des avantages principaux est le fait que les quatre domaines d’activités travaillent et sont développés indépendamment les uns des autres mais gérés de manière généalogique c’est à dire que tout en haut de la pyramide, ils ont les mêmes dirigeants. Ainsi, il est plus simple de prendre des décisions propres à chaque département mais également de prendre des décisions pour l’entièreté du groupe.

Question 2 :

Les évènements liés au Baycol ont eu des répercutions dramatiques pour le groupe. Tout d’abord, sur le plan médical et social, la molécule souche du médicament aurait causé la mort à 31 personnes. Les répercutions médiatiques remettent en cause l’image de l’entreprise et forcément cela impact la confiance des consommateurs ce qui provoque une chute de 17% du titre de l’action Bayer et donc le domaine économique.

En effet, Baycol était vu comme le nouvel élément clé de Bayer, ses chiffres étaient conséquents et surtout il assurait la relève du groupe là où ils allaient perdre certains brevets de leurs médicaments. Baycol était le point d’ancrage de la réussite pharmaceutique du groupe et il représentait déjà 16% du chiffre d’affaire de la branche

pharmacie. On estime dès lors la perte à plus de 650 millions d’euros. Le produit vedette du groupe remet alors en question la stratégie de Bayer. On observe alors de lourdes conséquences sur la santé du groupe que ce soit d’un point de vue social, marketing, financier et économique.

Question 3 :

Comme évoqué précédemment, cela oblige ses dirigeants à prendre de nouvelles mesures drastiques encore jamais évoquées auparavant. Les nouvelles avec Baycol obligent le groupe à devoir prendre de nouveaux tournant comme la suppression de 5000 emplois d’ici 2005 dans le cadre d’une restructuration.

De ce fait, on se tourne vers la suppression de 15 sites de productions ce qui reste à la fois dramatiques pour les employés de ces sites mais également pour les pays concernés qui perdent une entreprise de poids génératrice d’emplois et d’impôts.

La finalité de ces action est simple : économiser un maximum d’argent. L’ensemble de ces mesures s’effectuent dans le but d’économiser 1.5 milliard d’euros par an jusqu’en 2005.

Les objectifs laissent alors penser que le groupe souhaitent se tourner vers une nouvelle stratégie. En effet, certains secteurs sont plus ou moins touchés voire pas du tout comme l’Agrochimie où le groupe décide de ne pas y toucher.

Ainsi on évoque les balbutiements de rachats notamment car en septembre 2001, le groupe décidé de révolutionner son organigramme en créant deux filiales juridiquement distinctes : la pharmacie et l’agrochimie.

Ce genre de mesures va à l’encontre de la stratégie des quatre piliers car de ce fait les nouvelles entités n’ont plus les même conseils d’administrations que le reste du groupe. Dès lors on s’interroge sur les possibles ventes d’actifs de ces subdivisions ou même d’un rachat d’autres groupe comme CropScience propriété du groupe concurrent Aventis et qui fait largement de l’oeil à Bayer.

Ainsi, après son rachat début octobre, Bayer se voit propulser au rang de numéro un mondial sur le secteur de l’agrochimie et Bayer plonge dans un secteur en pleine crise avec les pesticides et les insecticides. Le groupe envoie donc un message parfois difficile à cerner, il développe de nouvelles pistes là où ses concurrents s’y étaient arrêtés.

Les moyens mis en place sont donc conséquent car le rachat de CropScience a coûté la modique somme de 7.5 milliard d’euros au groupe qui traverse nous devons le rappeler une crise interne compliquée.

Le groupe Bayer tente alors de se spécialiser sur l’agrochimie de manière claire et cela dans un objectif de réorganisation notamment via la finalité des deux filiales distinctes tout cela dans le but de retrouver la renommée de Bayer.

Question 4 :

Le rôle des dirigeants de l’administration de Bayer est alors à prendre au sérieux. Outre les qualités manageriales et suffisamment globale pour être capable de prendre des décisions qui vont impactés directement la vie de milliers d’employés, le rôle des dirigeants de l’entreprise se voit nécessiter de nouvelles connaissances de gestion de crise.

La stratégie globale de l’entreprise qui fonctionne ainsi depuis de nombreuses années est à revoir. Les prises de décisions dans ces moments doivent être pensées non pas pour le présent mais pour l’avenir du Groupe Bayer. Outre les soucis de restructurations sociales et les licenciements qui vont avec, les décisions actuelles doivent rediriger l’entreprise sur la routes du succès de manière continue et avec le moins d’embuches possible car comme l’explique Manfred Schneider, il va falloir redéfinir les stratégies, ‘’en reprenant tout de zéro’’.

Le

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