Le pouvoir dans les organisations est-il nécessaire et/ou suffisant pour un bon manager ?

‘’Le pouvoir confère une certaine assurance’’, s’est exprimé l’écrivain canadien Robert BLONDIN dans son ouvrage 7ème de solitude Ouest. Effectivement ce terme, qui désigne la capacité d’une personne ou d’un groupe à exercer son influence sur une autre personne ou un groupe, semblerait utile à parvenir assurément et sereinement à ses fins. Dans le cadre du management d’une équipe, cet aspect semble important. Nous nous demanderons au cours de cette réflexion si le pouvoir est nécessaire et/ou suffisant pour un bon manager.

Détenir le pouvoir revient à être capable de faire exécuter ce que l’on souhaite de façon à obtenir des résultats, ainsi que de contrôler les actions et les décisions qui les précèdent. Celui-ci est donc dans les organisations un aspect qui ne doit pas être négligé, et qui a même a toute son importance dans le domaine managérial.

En effet, le pouvoir dans les organisations est nécessaire pour instaurer une structure et une forme d’autorité. Ces derniers sont primordiaux dans la modélisation d’un groupe, où les rapports humains doivent être, s’ils sont mis au centre de l’importance, permettent une participation active de la part de tous les individus d’une entreprise ou d’un groupe de façon organisée et stratégique. Cela favorise ainsi l’échange, l’élaboration d’idées et leur développement, et de façon plus générale la performance, grâce au sentiment d’intégration.

Effectivement chaque personne est unique et réfléchi de façon différente, ce qui doit être pris comme une opportunité et non comme un inconvénient. Pourtant il sera nécessaire de structurer le cadre afin de créer des limites. La forme de pouvoir doit être définie de façon claire afin de guider l’ensemble de l’équipe.

Or son acceptation dépendra assurément de comment s’en sert la personne qui l’utilise.

Pour qu’il soit efficace, il serait tout d’abord avantageux que le manager ait un statut reconnu dans l’organisation pour exercer son pouvoir. Si de surcroît celui-ci fait preuve de charisme, et démontre (ou fait croire) d’une expertise et de sa capacité de sanctionner ou de récompenser, les chances pour que son équipe le respecte, lui fasse confiance et lui obéisse sont optimisées. Une fois ceci obtenu, l’encouragement, les remarques constructives ainsi que l’écoute sont des armes que le détenteur du pouvoir doit utiliser afin de motiver son équipe.

De plus, un bon management directif est primordial mais ne doit pas impacter les collaborateurs de sorte à ce qu’il se sentent inférieurs ou moins légitimes. C’est pourquoi tout est une question d’équilibre : il faut s’adapter en prenant en compte le caractère et le tempérament de chaque individu du groupe, mais aussi leurs compétences et leurs qualités professionnelles, qui seront aussi des éléments facteurs de réussite.

Le pouvoir dans les organisations est donc nécessaire, mais n’est pas pour autant suffisant. Un manager peut être respecté en raison de son pouvoir, mais cela ne traduira pas de ses qualités et compétences. Outre son autorité, savoir gérer son stress et les conflits, être disponible et se mettre en position de service sont des aspects capitaux d’un management opérationnel, qui seront à appliquer par le responsable

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