La consolidation

La consolidation

Les grands principes de la consolidation

La consolidation des comptes est une obligation légale. La consolidation permet de présenter une meilleure visibilité de la situation financière aux actionnaires. Possibilité de comparer avec le reste du secteur. Permet de respecter des nouvelles comptables IAS pour les sociétés cotées.

Pour déterminer le périmètre de consolidation c’est le % de droit de vote qu’on utilise.

3 méthodes de consolidations selon le pourcentage de détention :

- Intégration globale (si vous êtes actionnaire majoritaire, + de 50% des droits de vote) : on reprend à l’actif tous les éléments d’actif de la filiale et on retire la participation de la filiale vu qu’elle fait partie désormais de nos comptes consolidés.

Il faut montrer dans les détails du bilan consolidé la part de la filiale

- Intégration proportionnelle (entre 20 et 50% : on n’a pas le contrôle et on a le même pourcentage qu’un autre actionnaire) : on remplace la participation de la mère chez la fille par la participation de la fille dans le nouvel ensemble

- Intégration par mise en équivalence (au moins de 20% jusqu’à 30%) : remplacement par la part correspondante

Il ne faut pas intégrer les opérations intragroupes dans les comptes consolidés sinon ils auront été pris en compte deux fois.

Opérations intragroupes :

- Cessions internes,

- Profits internes compris dans les stocks,

- Dividendes reçus de la filiale,

- PV interne (cession ou apport d’immobilisations ou de titres),

- Provisions pour dépréciations internes,

- Impôt sur les profits internes ...

Si une mère prête à sa filiale, il faut éliminer les opérations dans les comptes consolidés.

Pour la consolidation on doit utiliser les mêmes techniques comptables et normes dans les comptes des sociétés consolidés. En pratique on se base sur les méthodes adoptées par la société mère.

Le goodwill : prix d’achat – quote-part des plus-values latentes et quote-part de la valeur réévaluée des capitaux propres avant audit

L’impairment test : consiste à considérer que le goodwill est un actif comme un autre et qu’il sera apprécié chaque année sur sa valeur.

Les intérêts minoritaires représentent la part des associés minoritaires dans les capitaux propres au bilan et dans le résultat net au compte de résultat.

La notion de contrôle s’entend si on a la majorité des droits de vote à l’assemblée générale.

Fair value : c’est la vraie valeur (en français). L’idée de principe est de reprendre les méthodes de la maison mère.

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