Relations internationales : les nouveaux réalisme
Analyse sectorielle : Relations internationales : les nouveaux réalisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kadri marwa • 17 Novembre 2017 • Analyse sectorielle • 1 471 Mots (6 Pages) • 669 Vues
Le 13/10/2017
Cours n° 4 : Relations internationales :
Les « nouveaux réalismes » :
K.Waitz et le néoréalisme : concept du self help → c'est la recherche de la sécurité qui guide la politique internationales
Réalisme libéral → idée que pour sauvegarder leur intérêts, les états peuvent choisir de coopérer et cela va même les maximiser
- Krasner, Théorie des régimes →
Les régimes permettent de diminuer l'incertitude et les risques du fonctionnement anarchique des RI en apportant des solutions de coordination aux États qui recherchent leur intérêt
Un régime international est un mécanisme qui permet de réguler les relations entre états, séries d'accords ou d'arrangement entre plusieurs états, se mettent d'accord sur tel ou tel thème (arme nucléaire, écologie) car cela sert leurs intérêts
Avantage : baisse de l'incertitude, régler
Contraintes : devoir de respecter des règles (ex : les EU et Israël qui se retirent de l'UNESCO)
Critères pour former un régime → même principes, valeurs (souveraineté …), normes, règles viennent préciser les normes (interdiction d'utilisation des règles de combats), des procédures (toutes les pratiques qui permettent de décider collectivement)
- Bull, Société anarchique →
La société internationale n'est pas
même principes que Krasner, égoïste mais peuvent mettre en commun
Société anarchique → une jungle dans laquelle les états s'associent régulièrement dans la mesure où elle devient un bénéfice mutuel = association d'intérêts individuels qui va profiter à tout le monde
En même temps, réalisme hégémonique dans les années 90
Non fongibilité, après guerre froide = la puissance ne peut se cantonner qu'à certains domaines, on peut être puissant même si on est pas puissant dans tous les domaines
On peut être puissant économiquement mais pas militairement (Allemagne, Japon)
L'économie est le terrain d'affrontement des états
Gilpin, économie politique des RI → le manque de volonté des états en général pour assumer leurs responsabilités internationales conduit à donner au marché un rôle de plus en plus important dans les RI.
La compétition entre états pour la puissance s'est ainsi portée au fur et à mesure sur le domaine commercial et l'attraction de capitaux
Compétition pour la puissance surtout dans le domaine économique
Nye, Soft power → importance de la capacité pour un état à « structurer une situation de sorte que les autres pays fassent des choix ou définissent des intérêts s'accordant avec les siens »
En clair : si la culture et l'idéologie d'un état dominant semblent attractives, les autres états les adopteront volontiers
Soft power : capacité d'un état à attirer, séduire les autres, organiser son environnement pour que les autres fassent des choix conforment avec ses intérêts : coûte moins cher de faire un film à la gloire des états-unis que augmenter l'armée
Huntington, le choc des civilisations (1992) → puissance se déploie sur l'économie, militaire mais surtout la culture → affrontements culturels
Le monde serait fait autour de 8 grandes aires de civilisations : critères pour découpage : l'histoire
Conclusion :
Pour les réalistes, le monde est anarchique, il n'y a pas de régulation qui existerait a priori
Les états sont les seuls acteurs qui comptent dans les RI
Chaque état, conduit par un chef d'état rationnel, cherche à assurer sa sécurité et augmenter sa puissance
La coopération entre états est toujours difficile et souvent vouée à l'échec
La seule paix possible dans cette compétition est basée sur l'équilibrage entre les puissances, ce qui reste instable et précaire donc peut pas marcher dans la durée, donc guerre = horizon toujours possibles
Ces éléments sont les lois naturelles qui régissent les RI
D'où les quatre axes de comportement des états, au regard de ces règles :
Les états sont confrontés à un dilemme de sécurité : ils s'arment pour se prémunir contre les autres, augmentant ainsi l'insécurité entre eux
Les états basent leurs relations entre eux sur la méfiance et la prudence
Tout état cherche à s'accroître, parfois aux dépends de ses voisins, et est donc une menace potentielle pour les autres
=> Cf le discours des partis populistes et nationalistes toujours prêts à désigner un état prétendu menaçant : La Russie, l'Allemagne, l'Iran
Les états agissent rationnellement mais peuvent se tromper dans leur analyse
Les états ont assez peu souvent des intérêts communs + méfiance → coopération pas durable
La seule façon de stabiliser c'est d'avoir une grande puissance hégémonique ou une réunion de puissances pour équilibrer le monde
Pas seulement en théorie, on assiste ces dernières années à un retour du réalisme dans les RI.
Le président des USA Donald Trump a déclaré en 2017 :
« The world is not a ‘global community’ but an arena where nations, non-governmental actors and businesses engage and compete for advantage (…) Rather than deny this elemental nature of international affairs, we... »
Chapitre 3 : Les approches critiques du réalisme :
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