Etude de cas - Art et société
Étude de cas : Etude de cas - Art et société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jules Dauzou • 17 Novembre 2015 • Étude de cas • 1 175 Mots (5 Pages) • 845 Vues
Art et économie
Qui sont les acteurs du marché de l’art ?
- Qui créé ?
- Qui vend ?
- Qui achète ?
- Qui régule le marché ?
Comment se construit la valeur d’une œuvre ?
- Comment se détermine la valeur artistique ?
- Comment est établie sa valeur marchande ?
- Le Cri d’E. Munch, repris avec Bart Simpson fût l’œuvre vendu la plus chère = 119.2 millions de $
- Van Gogh, il a vécu dans la misère. Avant Le Cri, c’était un V.G. l’œuvre la plus chère.
- La valeur esthétique
Jusqu’au mi-19e siècle, l’œuvre d’art était évaluée selon des règles extérieures au marché de l’art. Vers la fin du 19e, apparaissent d’autres critères d’évaluation.
- Comment passe-t-on d’un système à l’autre ?
- Quels en sont les conséquences ?
17e siècle, mise en place de l’Académie Royale, « l’artiste, ce n’est plus un artisan ». « L’artiste c’est un Homme de savoir qui enseigne les grands principes de la beauté et du goût » L’A.R. va définir une hiérarchie des valeurs esthétiques. A partir de ces critères, il devient facile de déterminer les qualités artistiques d’une œuvre.
- Qu’est-ce qu’on peut peindre ?
Thèmes classique et chrétiens
- Comment peindre ?
- Les formes peintes, pour être parfaite, doivent être tiré de la nature.
- La représentation de la figure humaine se restreint à un nombre limité de postures et de geste expressif qui sont nécessairement noble. Il ne s’agit pas d’abaisser la personne humaine. On représente la condition humaine dans ce qu’elle a de mieux.
- La composition picturale. Elle doit garder équilibre et harmonie ➔ ne doit comporter aucun élément discordant (ni dans la forme, ni dans l’expression)
- Le soin apporté au dessin. Tout artiste est un maître du dessin.
La qualité d’une œuvre résulte de ces 5 règles. Puis au 20e siècle, le nom du peintre et l’atelier ou l’œuvre a été faite prenne de l’importance.
Ce mode d’évaluation s’effondre au 19e siècle. Plusieurs facteurs entraînent cet effondrement, notamment par la photographie par Arago.
Alors le photographe concurrence le peintre. Ce dernier avait vocation à imiter la réalité avec l’art du dessin. Le photographe destitue le peintre. Le peintre doit reconsidérer son art. ➔ L’Impressionnisme correspond à la variation de la lumière. Le peintre se trouve donc dégager des contraintes d’imitation, il est libre de son sujet et de ses matières. Dans la même période, intervient la naissance du capitalisme ➔ le marché relève le prix. Plus l’œuvre est belle/mieux elle est, plus elle se vendra chère. Ainsi, l’A.R. fixe les critères jusque mi-19e siècle. De nouveaux critères sont mis en avant :
- L’œuvre doit être unique (ne doit pas être reproduite)
- Duchamp (nu dans l’escalier → reproduction X3)
- Warhol (sérigraphie, 10 valent mieux qu’une)
- Sujet d’innovation (sujet doit être innovant)
- L’authenticité de l’œuvre (avec l’art moderne, la signature devient essentielle)
- Duchamp (la pelle à neige → « D’après Marcel Duchamp)
Horizon d’attente, Duchamp était en avance sur son temps.
Valeurs artistiques : rare / innovant / authentique
Le peintre est donc débarrassé des contraintes de la reproduction.
- Comment se construit la valeur marchande d’une œuvre ?
- Comment distinguer aujourd’hui l’œuvre qui sera importante demain ?
Il y a des instances de légitimations, elles permettent la reconnaissance. Ce sont des personnes ou institutions qui ont la capacité de porter un jugement qui fera autorité sur tel ou tel artiste.
- Les artistes même.
Il y a le regard que portera un artiste sur une œuvre montante. Les groupes ou écoles vont proclamer leur importance esthétique. Le groupe, un effet de force, d’imposition (nouveau réaliste). → Importance des manifestes (contient des déclarations de naissance et, la volonté de s’y inscrire)
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