CNED devoir 1 eco/droit BTS communication 2eme année
Étude de cas : CNED devoir 1 eco/droit BTS communication 2eme année. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Queeny • 27 Décembre 2015 • Étude de cas • 1 326 Mots (6 Pages) • 4 100 Vues
I. Les modalités de financement des TPE et leurs limites (7 points)
La réponse peut être structurée ainsi :
– Le financement interne par autofinancement (2 points)
– Le financement externe par crédits bancaires (3 points)
– Les autres modes de financement à court terme (2 points)
2 CORRIGÉ 01 29717CTPA0115Y-V0
Rappels de
cours
(séq.01)
Deux modes de financement :
– Financement interne = fonds propres = capitaux apportés par le propriétaire entrepreneur
+ autofinancement (sommes issues de l’activité de l’entreprise, mises de côté en perspective
d’investissements)
– Financement externe =
W externe indirect par emprunt bancaire, par l’intermédiaire des banques (financement intermédié)
W externe direct par émissions de titres sur le marché financier (financement désintermédié)
difficile d’accès pour les PME, qui peuvent cependant s’introduire sur Alternext (inaccessible
aux TPE), ou sur le marché libre, mais qui n’est ni réglementé ni organisé.
(séq.03) Le contexte : suite à la crise financière de 2007/2008, les banques sont devenues « risquophobes » =>
hausse du coût du crédit + durcissement des conditions de prêts
L’autofinancement (2 points)
Document 1 – Le taux de marge des PME :
W Il détermine la capacité d’autofinancement d’une entreprise
W Il est passé de 24 % à moins de 21% entre 2007 et 2012. Il est retombé au niveau 1996.
W Il est inférieur à la moyenne, et inférieur au taux de marge des GE et ETI.
Document 3 – Les TPE doivent avant tout compter sur l’autofinancement. Or elles sont mal dotées en fonds
propres.
Les limites du financement par autofinancement :
Le financement par autofinancement est limité par la faible rentabilité des entreprises, dans un
contexte de crise économique.
Les crédits bancaires (3 points)
Rappels de
cours
(séq.01)
– Pour compléter leur financement interne, les PME ont recours financement intermédié
Elles obtiennent des capitaux grâce à des crédits bancaires.
– Les Accords de Bâle III de 2010 sont des propositions de réglementation prises pour renforcer le
système financier à la suite de la crise financière de 2007 (crise des subprimes), pour garantir un
niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière des banques.
Introduction
Document 2
Document 3
Document 4
Limites du financement par crédit bancaire :
– Même si les taux baissent depuis 2011, les petites entreprises sont celles qui supportent les taux
d’intérêt les plus élevés (environ 1/2 point de + que l’ensemble des PME, et environ 1 point de +
que les GE)
– Les banques durcissent leurs conditions (Cf. Bâle III) : examen des projets à financer, demande de
cautions et nantissements
– Les banques ne financent pas la création d’entreprise, et sont méfiantes vis-à-vis des projets
risqués, liés à l’innovation ou à l’export.
– Les TPE ont de grosses difficultés pour obtenir des crédits bancaires, mêmes pour des sommes
inférieures à 10 000 €.
– Les TPE hésitent à prendre des risques en empruntant, vu les faibles perspectives d’activité.
– Les TPE sont dépendantes de leurs banques => Elles ont intérêt à diversifier leurs partenaires
bancaires pour obtenir les meilleures conditions de crédit et ne pas risquer de voir leur activité
bloquée par les décisions d’une seule banque.
Les autres moyens de financement à court terme (2 points)
Document 3 – L’affacturage (Rappel = technique de financement et de recouvrement de créances mise en œuvre
par les entreprises et consistant à obtenir un financement anticipé, et à sous-traiter cette gestion à
un établissement de crédit spécialisé)
Les limites de l’affacturage :
W son coût
W Il peut être source de discorde en engendrant une mauvaise réaction des clients, pour qui il
exprime un manque de confiance.
– Les aides et les garanties de Bpi France.
29717CTPA0115Y-V0 PRÉPARER L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DROIT 3
II. Les sources de financement des grandes entreprises (8 points)
La réponse peut être structurée ainsi :
– Les GE disposent d’importantes capacités d’autofinancement (1 point)
– Les plus grandes entreprises sont moins touchées que les TPE par le durcissement de la politique de crédit des
établissements
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