APP U.E 2.10

Description de la situation vécue en stage :

Je suis étudiante en première année de soins infirmiers. Dans le cadre de ma formation j’ai effectué mon stage de semestre 1 dans Etablissement d’Hébergement pour Personne Agée Dépendante (E.H.P.A.D)  se situant dans l’agglomération orléanaise du 7 novembre au 4 décembre 2022. Cet établissement pour personne âgé accueille des personnes en pertes d’autonomies, présentant des pathologies du vieillissement physique et/ ou des pathologies qui provoquent des troubles cognitifs à la suite de leur dépendance elles ne sont plus capables de rester seule à leur domicile sans aide.

La situation de soin que j’ai choisi d’analyser s’est déroulée pendant ma troisième semaine de stage.

On est le mercredi 23 novembre, il est aux alentours de 12h30 nous venons de finir la distribution des médicaments pour le 1er tour de repas avec une infirmière de l’équipe de remplacement. Elle me propose d’aller mesurée la quantité de sucre dans le sang ; la glycémie préprandiale c’est-à-dire avant le repas du résident que je prends en charge.

Monsieur B est âgé de 80 ans, il est atteint de la pathologie de Parkinson qui est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par la destruction d’une population spécifique de neurones.

J’accepte et vais préparer mon chariot de soin préalablement désinfecter avec un détergent-désinfectant de surface (surfa’ Safe). Je dépose dessus le matériel dont j’ai besoin : un glucomètre, un auto piqueur à usage unique, une bandelette pour recueillir le sang, un flacon de 5ml de sérum physiologique, un flacon de solution hydroalcoolique en vérifiant la date d’ouverture : 20 novembre 2022 donc encore utilisable, des compresses. Je vérifie la présence d’une boite OPTC (Objets Piquants Coupants Tranchants) et d’un sac poubelle sur le côté du chariot. Je me rends compte une fois arrivée dans le salon où se trouvait le résident que je prends en charge,  que j’avais oublié de prendre des gants, je préviens donc l’infirmière qui m’encadre que je dois retourner chercher des gants dans le bureau infirmier, elle m’explique donc qu’il n’est pas nécessaire de porter des gants pour une prise de glycémie. Cela m’interroge mais je me dis que j’ai mal compris mon cours et que je reverrais le lendemain avec ma tutrice de stage.

Je vais donc voir M. B est lui demande s’il va bien, le prévient que je dois lui mesurer sa glycémie et lui demande son accord. En l’observant je m’aperçois que ses tremblements sont très présents. Je commence à préparer mon matériel je déverrouille l’auto piqueur et j’introduis la bandelette de prélèvement dans l’appareil puis j’imbibe les compresses de sérum physiologique. Pour limiter ses tremblements et que le soin se passe au mieux je réinstalle le résident dans son fauteuil et lui demande de poser sa main paume en l’air sur la table.  

 Après avoir vérifiés que mes mains n’étaient pas poudrées, souillées ou mouillées. J’effectue dans un premier temps une désinfection hygiénique des mains à la solution hydroalcoolique (SHA) en utilisant la quantité recommandée (3ml). Je réalise cette désinfection en suivant les sept étapes préconisées vues en atelier : paumes des mains, dos des mains, espaces interdigitaux, bouts des doigts, pouces, ongles et poignets jusqu’à séchage complet (environ 30 secondes). Pour que cette désinfection soit efficace je dois respecter la tenue professionnelle : ongles courts, sans vernis ni résine, avec les avant-bras dégagés pas de veste par-dessus la blouse, pas de montre ni de bijoux.

Avant de piquer le doigt du patient, je nettoie l’annulaire de sa main gauche avec une compresse imbibée de sérum physiologique pour enlever des éventuels résidus de sucre que le patient pourrait avoir sur la main. Ensuite je pique l’annulaire et je pince légèrement pour avoir une goutte de sang suffisante pour que l’appareil puisse mesurer son taux de glycémie. Une fois que j’ai vérifié qu’il y avait la goutte de sang sur l’appareil et donc qu’il était prêt, j’ai mis la partie blanche de la bandelette dans la goutte de sang.  Ensuite je nettoie de nouveau son doigt puis je lis le résultat : 1,26 g /L, je me réfère au protocole Humalog entre 0,8 g/L et 1,5g/L à 12h il n’y a pas besoin d’injection d’insuline. Je préviens donc mon résident que son taux de glycémie est bon et qu’il n’aura pas besoin d’insuline ce midi.

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