Commentaire de texte Pierre Grassou
Commentaire de texte : Commentaire de texte Pierre Grassou. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gau Maito • 22 Avril 2019 • Commentaire de texte • 424 Mots (2 Pages) • 2 092 Vues
Pierre Grassou est une nouvelle réaliste écrite par Honoré de Balzac en 1839 qui raconte l’histoire d’un peintre médiocre du XIX siècle, qui vit tout de même de ses œuvre grâce a un marchand d’art malhonnête, Elias Magus qui trompera Pierre Grassou en vendant ses œuvres comme des chefs-d’œuvre originaux. Dans l’extrait étudie on assiste à la présentation de la famille bourgeoise des Vervelle et à la confrontation entre le peintre et cette famille. Le peintre va juger les trois membres Vervelles, et les caricaturer par le biais de la métaphore filé des légumes. Nous allons donc nous demander en quoi ce portrait de Balzac fait de la famille vervelle est une satire. Nous verrons dans un premier temps comment la métamorphose est présente dans le texte dans grâce a un portrait plein de détails et de mouvement. Puis nous verrons dans un deuxième temps que cette description représente, une satire de la bourgeoisie par Balzac.
Tout d’abord nous pouvons constater que même avant l’entrée de la famille vervelle dans son atelier Pierre Grassou avait déjà une image de la famille vervelles car il avait entendu des bruits de pas plutôt imposant donc il était déjà conscient qu’il n’était pas tout mince « En entendant le bruit de plusieurs pas dans l’escalier, Fougères se rehaussa le toupet, boutonna sa veste de velours vert-bouteille, et ne fut pas médiocrement surpris de voir une figure vulgairement appelée un melon dans les ateliers. » (L 1-3) dans cet extrait on constate que Pierre Grassou n’est pas plus surpris que le père de famille soit gras et commence déjà la métaphore filée il le compare à un melon puis ensuite il voit le reste de la famille « Ce fruit surmontait une citrouille, vêtue de drap bleu, ornée d’un paquet de breloques tintinnabulant. Le melon soufflait comme un marsouin, la citrouille marchait sur des navets, improprement appelé des jambes. » (L 4-6) dans cet extrait Pierre Grassou décrit la fatigue du père Vervelles il le compare à un marsouin ce qui est un gros dauphin, et il décrit la mère Vervelles comme une citrouille il continue sa métaphore filée. Ensuite il compare les jambes de la mère a des navets donc des grosses jambes petites mais épaisse. On peut constater que Pierre Grassou ne rigole pas des Vervelles car il sait qu’ils ont de l’argent et qu’il pourra les manipuler « Fougères regarda la pratique sans rire, car monsieur Vervelles présentait un diamant de mille écus à sa chemise » (L 8-9)
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