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Commentaire texte oral français ACIS de La Bruyère

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Par   •  21 Octobre 2024  •  Commentaire de texte  •  789 Mots (4 Pages)  •  12 Vues

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INTRODUCTION

L’Œuvre Les Caractères, publié entre 1688 et 1696, s’inscrit dans la littérature d’idées. Elle regroupe un mélange de portraits et de maximes, inspirée par Théophraste, philosophe grec de l'Antiquité.

L’ Auteur et moraliste, Jean de la Bruyère, décrit les défaults de ses contemporains afin qu’ils se corrigent….  Pour ce faire il emploie une variété de tons, dont l’ironie, et propose des portraits vivants de personnage « fictifs ».

AINSI dans ce texte (Situation du passage)  La B critique le comportement des courtisans révélant leurs manies, leur extravagance, leurs ridicules. Il nous présentent avec « ACIS » (dans son Vème livr), à travers un faux dialogue,  le portrait d’un précieux dont il fait une critique animée.

Problématique : Comment ses remarques en apparences inoffensives deviennent une vive critique du personnage Acis ?

Découpage du texte : 3 mvt

Quoi ? Un faux dialogue

Pourquoi ? avec une critique qui utilisent le langage pour paraitre supérieur

Comment ? Humour

1er  mouvement : Mise en lumière des difficultés d’Acis

L 1à 3 : La B attaque tout de suite son interlocuteur avec 3 questions

  • On peut imaginer des silences entre chaque question pour que l’autre lui réponde.
  • On observe une situation d’énonciation claire où l’interlocuteur est marqué par le « vous » et celui qui parle par le « je ».
  • Les questions du début participent à une idée d’animation.

A la ligne 3 : On sait à qui il parle.

L3 à 7 : La B traduit la penséé de Acis et lui manifeste son manque de clarté par une question qui est un reproche,

  • en utilisant la même formulation 3 fois de suite et en lui donnant « un conseil » à l’impératif avec le verbe « dire ».

 Il lui fait un reproche déguisé qui montre son mépris

L7 à 8 : La B semble donné la parole à Acis dans ce faux dialogue

-  avec le tiret et le discours direct comme si Acis prenait en charge son dialogue.

-Le présent de l’indicatif rend le texte plus vivant (comme s’il racontait du vécu).

Transition : Et pourtant sa reprise en main du dialogue est rapidement mise à mal par La bruyère qui utilise la suite de son texte pour mettre en place sa critique de la société


2ème mvt : La vive critique de la B avec des conseils méprisant à Acis

L 9 à 10 : Quand la B reprend la parole il répond à une question rhétorique en balayant l’objection : « Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? »

  • L’adverbe si , adverbe d’intensité, appuie l’importance de sa question. Cette question montre l’absurdité de l’échange qui n’a aucun sens (bien sûr que l’on parle pour être compris)

L 10 à15 : le dialogue s’arrête ici car La B ne lui donne plus la parole et on voit que la B attaque Acis. Il l’accuse d’être bête, lui et ceux qui lui ressemble.

  • La gradation descendante avec un vocabulaire péjoratif est une critique explicite. Elle ne vise pas Acis en particulier car personnage fictif.
  • « vous et vos semblables » l 11 représente un stéréotype : les précieux

Il attaque les précieux du 17ème siècle comme  Molière avant lui dans « les précieuses ». Il montre à Acis tout ce qui lui fait défaut.

  • On a un effet d’attente car ce qui lui manque n’est pas révélé de suite.
  • Il y a une amplification dans la critique pour arriver à la chute comme un coup de théâtre avec la révélation de ce qui lui manque « c’est l’esprit ».

La B déverse tout son mépris. Il rappelle ainsi la pensée de BOILEAU : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »

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