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Commentaire pour oral, La Zeilenesseniss de Philippe Claudel

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Par   •  24 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  436 Mots (2 Pages)  •  1 793 Vues

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Commentaire Zeilenessenniss :

Intro :

-description du personnage

-Philippe Claudel, par Brodeck, portrait laudateur

-dans le camp

Au moment de la mise à mort de la victime, dont elle donne le signal

Plan : axe 1 : le portrait mélioratif, axe 2 : une femme de pouvoir et axe 3 : elle est monstrueuse

I)

1) une beauté sans défaut

-décrite comme « jeune » et « d’une inhumaine beauté » dès le début du texte.

-parfaitement nazi « faite d’un excès de blondeur et de blancheur », aryen

-une énumération tout le long du texte, de termes laudateurs à son sujet, « fraiche », « les joues rosies », « impeccablement coiffée et vêtue »

2) tableau parfait de la mère et l’enfant

-connote avec la vierge à l’enfant, représentation ++ connu, signifie amour et innocence

-ils sont biens vêtu « enrubannées de jolis linges », « impeccablement vêtue »

-insiste sur la jeunesse de l’enfant « un nourrisson de qq mois » donc sur son innocence

-gestes de la Z s’oppose à l’horreur de la scène, « elle le berçais » « lui fredonnait des comptines » alors que c’est une pendaison.

Le tableau pourrait être parfait, mais la Z est surtout :

II) une femme de pouvoir

1)

-« la femme du directeur du camp », commandement

-sa position marqué par le pronom « elle », supérieur a « nous » qui généralise les détenue ne leurs laisse aucune identité, ils ne sont qu’une masse alors qu’elle semble au-dessus

-droit de vie ou de mort : pouvoir absolu « nous avions ordre sous peine de mort de ne pas croiser son regard », son signal pour la pendaison

- la frontière entre la Z et les détenue est marqué par « nous appartenions à un autre monde que le sien » étranger au « monde de lumière » de sa comptine.

2) l’idéal nazi « excès de blondeur ».

-sa chanson, « la main des hommes sur toutes choses » confirme sa supériorité, elle est humaine contrairement aux détenues qui ne sont que des choses.

III) une femme monstrueuse

-l’incarnation du mal : Zeilenessenniss « mangeuse d’âme »

-« elle ne manquait jamais la pendaison du matin » et « elle se promenait souvent dans le camp » comme si cela était anodin, et plaisant.

-de même elle semble vouloir les humiliés et presque les torturés « elle arrivait lentement », elle est fraiche, bien habillé // énumération «mangés de vermine », « haillons », « la peau crasseuse et puante »

-bien que belle elle semble « inhumaine »

-sadique : « monde de lumière » ils sont dans un camp, que des « choses »

Ccl :

La Z est donc à la fois un idéal de beauté nazi et un bourreau sans pitié.

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