Chapitre 5 : La fin de la seconde guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondiale

Chapitre 5 : La fin de la seconde guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondiale

Introduction : Les années 1945-50 marquent un trouant. Dans un premier temps, les vainqueurs s’attachent à régler le sort des vaincus, en affichant de rétablir la paix dans un temps long. Ils vont en conséquent créer l’ONU. Les alliés ont tous le même projet global de paix. Mais à partir de 1947, l’alliance finit par craquer. Sur quelles bases se fondent le nouvel ordre mondial établit par les vainqueurs et quelles en sont les limites ?

I / Sortir de la guerre, un monde meurtri par six années de conflit

A ) Un monde en ruine et traumatisé

Les alliés décident de décider du sort des vaincus en se réunissant lors de conférences internationales. Yalta en février 1945 acte l’organisation d’élections démocratiques dans l’Europe libérée pour laisser le peuple choisir les dirigeants. Les alliés vont s’accorder sur l’idée de l’occupation de l’Allemagne. Ils se réunissent ensuite à Postdam en juillet-août 1945 : elle se fixe sur 4 idées, les 4 « d » avec un démilitarisation de l’Allemagne, une démocratisation, une dénazification et des dédommagements. Les Alliés s’entendent aussi sur une occupation quadripartite de l’occupation sur l’Allemagne et Berlin, par 4 acteurs : France, Royaume-Uni, États-Unis et URSS. La capitale Berlin, en zone de l’URSS, est elle aussi coupée en 4. Les vainqueurs vont aussi s’accorder lors des deux conférences sur une nouvelle carte de l’Europe. (pages 36-37 puis pages 112-113). On constate qu’en Europe beaucoup de frontière ont changées. L’URSS a annexé beaucoup de territoires, à l’Est, les pays baltes. Elle annexe aussi l’ouest de la Biélorussie qui était une partie de la Pologne. Ils annexent aussi la Ruthénie qui est une partie de la Tchécoslovaquie ainsi que la Bessarabie, partie de la Roumanie dans l’entre-deux guerre. La Pologne, dépouillée, gagne des terres à l’Ouest jusqu’à la rivière de l’Oder-Neisse. Il y a un déplacement de la population : les polonais de Biélorussie partent vers la Pologne, les polonais vont s’installer sur les territoires conquis aux allemands. Des allemands qui s’étaient installés en Bohème (vers Prague) rentrent en Allemagne ainsi que ceux qui s’étaient installés en Allemagne.

B ) Instaurer une justice pénale internationale

Les populations veulent punir les coupables, d'un désir de revanche sur la Shoah et sur le génocide des tziganes, mais aussi les génocides perpétrés par les Japonais en Asie, avec des dizaines de millions de morts. Ils veulent aussi sanctionner la collaboration avec les nazis. Ils cherchent l'équité sur les sorts des coupables (Roosevelt  justice internationale soit mise en place pour que les coupables soient jugés avec équité). Il fallait mettre en place une documentation des crimes nazis pour les générations futures. Les chefs d'accusation étaient :

- Crimes de guerre  exécution de prisonniers protégés par la convention de Genève, violation des conventions (armes chimiques) et mauvais traitement des prisonniers ;

- Crimes contre l'humanité  esclavage, persécution raciale, déportation, génocide, actes inhumains portés contre les populations civiles, crimes perpétués contre ses propres citoyens ;

- Crimes et complots contre la paix : attaques et agressions sans déclaration de guerre au préalable.

Les procès se passent au palais de justice de Nuremberg et à l'académie militaire de Tokyo. Sont jugés en même temps tous les accusés pendant 11 mois à Tokyo et 1 an à Nuremberg. Nuremberg est intégralement filmé à Nuremberg et partiellement à Tokyo, avec la présence de journalistes, ainsi qu'une traduction simultanée par l'IBM. Ce sont de procès publics. Les preuves sont présentées sous forme de films, d'écrits, de témoignages de nombreux témoins qui viennent expliquer ce qu'ils ont pu endurer. Témoin : [X] veut témoigner et faire témoigner de l'horreur, il veut rapporter la justice dans la foi des déportés. Les criminels nazis seront jugés dans le pays où ils ont commis les crimes. Lorsque les crimes ne sont pas commis dans un seul pays, et si ça concerne les citoyens de plusieurs pays leur jugement relève du tribunal de Nuremberg. Il y a un juge à Tokyo pour chaque pays qui peut s'estimer touché par les crimes japonais. Il y 4 nationalités au procès de Nuremberg : France, UK, USA, URSS. Chaque pays touché envoie un procureur afin de représenter le peuple pour proposer les sanctions et faire inculper les coupables. Il y a une manipulation des soviétiques à Tokyo. Les occidentaux et les alliés s'opposent sur le cas de Speer et Van-Papen vis-à-vis de l'URSS à Nuremberg. Il va être appliqué la même jurice prudence de Nuremberg à Tokyo, il y a les mêmes chefs d'inculpation et la même organisation. Il y a une participation conjointe des vainqueurs. Les preuves proposées sont du même type. Il y a une plus forte mainmise des américains sur le procès de Tokyo même si un plus grand nombre de pays est représenté à Tokyo. L'inculpation de crime contre l'humanité n'est pas retenue au Japon.

II / De nouvelles bases : l'espoir d'un nouvel ordre international

A ) Garantir un nouvel ordre économique et social

Accords de Breton-Woods : signés en Juillet 1944 afin de mettre en place un nouveau système monétaire, situé à l'est des États-Unis dans l'état de New-Hampshire. 44 pays signent ces accords. Les objectifs de l'accord étaient de ne pas revivre la crise de 1929 et favoriser la reconstruction économique. Les monnaies mondiales sont définies en dollar. Le FMI permet de surveiller les politiques économiques et revenir en aide aux pays avec un fond d'investissement commun.

Questions 4-5 page 118 :

 Le FMI est purement monétaire afin de réguler la monnaie internationale et sauver des pays non-membres de la faillite alors que la BIRD permet d’enagager des développements de l’économie parmi les états membres.

 Il a permis de mettre en place une stabilité financière, un programme capable d’éviter et stopper les chutes de valeur des monnaies. Ainsi il assure la sécurité de l’économie mondiale. Les plus petits pays pourront quant à eux avoir une institution à laquelle s’adresser

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