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TD histoire: Gaius

Commentaire de texte : TD histoire: Gaius. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 135 Mots (5 Pages)  •  712 Vues

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                Division P

Séance 4 : Texte 3

La prohibition des unions incestueuses : GAIUS, Institutes, I, 58-1

« L’inceste est  moins une règle qui interdit d’épouser père, sœur ou fille, qu’une règle qui oblige à donner, sœur ou fille à autrui » Claude Lévi-Strauss définit bien la notion d’inceste. A l’époque romaine et jusqu’à aujourd’hui le mariage entre ascendants et descendants est prohibé car c’est  un acte d’organisation sociale de l’humanité.

Gaius, juriste et professeur de droit, originaire de l’Est de l’Empire romain, ayant vécu au II siècles, sous le règne de l’empereur Hadrien, écrit « Les Institutes de Gaïus » vers 161 après J-C qui est un ensemble d’ancien manuels de droit romains regroupant ses enseignements. Il est divisé en quatre livre traitant du droit des personnes, des biens, des obligations et des actions en justice.

Gaïus nous fait part dans le livre I, 58-1, des « Institutes », la prohibition des unions incestueuses. Dans cette extrait, l’auteur explique certaines règles sur l’empêchement à mariage tel que celui qui est lié à la parenté et sur la nature temporaire. A l’époque romaine, les mariages entres parents étaient interdit jusqu’au 4ème degré c’est-à-dire jusqu’au cousins germains. En droit canonique on double cette interdiction. Cette prohibition de l’inceste permet donc l’exogamie, c’est-à-dire de se marier ailleurs, de créer des parents.

Parallèlement, il existait la filiation adoptive, Gaïus l’évoque dans cette extrait. L’adoption à l’époque romaine était une pratique régulièrement utilisé ayant pour objet de faire entrer un nouvel individu dans le domus afin que celle-ci ne s’éteigne pas, pour que le pater ait un héritier.

Dans quel cas peut-on parler d’union incestueuse à Rome ?

Dans un premier temps il serait intéressant d’étudier le droit de mariage durant l’époque romaine (I), puis il serait intéressant d’étudier les cas particulier de l’adoption (II).

 

  1. Le droit au mariage à l’époque romaine

Au début, Rome n’était à l’origine une civilisation agraire et traditionnelle dont on retrouve les caractères dans le droit familial, régit par les coutumes des ancêtre et celles des grandes familles, les gentes. A Rome comme dans beaucoup de civilisations, le mariage est le fondement de la famille (A), mais ce pendant il existe des conditions de fonds (B).

  1. Le mariage à l’époque romaine

A Rome, le mariage permettait de créer des liens et de former une famille. Par ailleurs, il fallait passé un contrat verbal entre les deux pères de famille ou entre le père de la jeune fille et le fiancé. Il s’agit d’un échange de promesse. Cependant, Gaïus met en avant dans cet extrait que « Nous n’avons cependant pas le droit de prendre n’importe qui pour femme. » (L.1)  Pour pouvoir se marier, il fallait être citoyen romain, un homme ou une femme libre, un bâtard dont la mère est une femme libre ou être un affranchi. Le mariage entre un homme libre et une prostitué est interdit.

« Nous devons en effet éviter le mariage avec certaines d’entre elles » (L.2) En effet, l’auteur montre ici certaines limites au mariage. Le mariage ne pouvait pas se faire avec n’importe qui, c’est pour cela qu’il y a des mariages arrangés. Une femme qui n’a plus sa virginité et qui n’a jamais été mariée, est perçue comme déshonorante pour sa famille, en particulier dans les bonnes familles où il est exigé d’avoir une réputation sans faille.

Par conséquent, il existe certaines conditions de fonds pour que le mariage soit valide.

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