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Faire la guerre pour faire la nation : le cas de l'Allemagne et de l'Italie

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Par   •  3 Mars 2019  •  Dissertation  •  3 700 Mots (15 Pages)  •  603 Vues

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Dissertation :

Faire la guerre pour faire la nation : le cas de l'Allemagne et de l'Italie

        Le XIX ème siècles est fait de bouleversements politiques, économiques et sociaux. En effet en 1815, le congrès de Vienne restaure les monarchies dans tous les États conquis par la France lors des guerres napoléoniennes et redessine les frontières, et donc de sa carte. Cependant, les régimes politiques qui en sont nés comme le nationalisme et le libéralisme progressent dans les idées. De plus les conditions précaires et la crise économique d'avant 1848 augmente les protestations contre les monarchies. Et ainsi les idées d'unités et le désir d'une constitution se diffuse en Europe surtout en Allemagne et en Italie qui souhaitent devenir des nations. C'est-à-dire, être un ensemble d'être humains vivant dans un même territoire unie, indivisible et unie sous la même souveraineté. Mais ce désir d'unité ne peut être résolue que part des révoltes et des guerre car les monarques ne veulent pas perdre de leurs richesse et encore leurs pouvoir ce qui créé une véritable vague de révolutionnaires en 1848 qui sera appelé le « printemps des peuples », mais cette révolution seras fortement réprimé en Allemagne et en Italie principalement par l'Autriche. C'est pourquoi les deux pays décident de s'allier avec les puissances les plus proche comme la France pour l'Italie et la Prusse pour l'Allemagne pour éliminer la souveraineté de l'Autriche sur leurs pays entre 1859 et 1866. Mais le désir d'unité reste présent dans ces deux pays qui décide de faire la guerre pour pouvoir unifié entièrement leurs pays contre l'Autriche pour l'Italie qui garde encore deux régions de l'Italie ce qui créa la troisième guerre d'indépendance de l'Italie en 1866, et contre la France pour l'Allemagne en utilisant les paroles de Napoléon III afin de finir d'unifié l'Allemagne du Nord avec l'Allemagne du sud avec la guerre franco-prussienne  de 1870 à 1871. Et à cause de toutes ces guerres pour créer la nation allemande et italienne nous nous demandons, en quoi la guerre permet-elle de faire une nation dans le cas de l'Allemagne et de l'Italie ? Pour y répondre, dans un premier temps nous examinerons la révolution 1848  puis nous verrons l'élimination de l'Autriche entre 1859 et 1866 et enfin nous montrerons qu'ils parvienne à l'unité à l'aide d'une dernière guerre.

  1. La révolution de 1848 : le « printemps des peuples »

        L'annonce des émeutes du 24 février à Paris a donné le signal de la révolution dans les différents États allemands et italiens. Même si les mouvements révolutionnaires sont déjà dans les idées, principalement dût aux « conditions matérielles défavorables » d'une grande partie du peuple, tant à causes de la « crise général des subsistances » dans de nombreuse régions, de la misère profonde des classes prolétariennes, que du bouleversement économique engendré par l'apparition du nouveau régime industriel (le machinisme). Tous ces éléments réunis ont été, plus que les idées politiques, mais les « causes profondes et agissantes » des mouvements révolutionnaires dirigé contre les dynasties et les régimes politiques. Durant cette période, l'Italie et l'Allemagne ne sont pas des pays unifiés et sont divisés respectivement en huit et trente huit États, qui, dans le nord de l'Italie et le sud de l'Allemagne, sont gouvernés par l'Empire autrichien et une autre partis de l'Allemagne par la Prusse . Le désir de se libérer de la domination étrangère et du pouvoir conservateur ainsi que le désir d'unité, a conduit le peuple à se rebeller.

        En Allemagne, durant la révolution de Mars aussi appelé Märzrevolution en allemand,  a côté des agitations sociale avec les grèves ouvrières à Berlin, en Silésie et en Rhénanie, on observe une forte agitations politique avec les classes dirigeantes qui réclament une Constitutions.

La révolution allemande de 1848 commence dans le grand-duché de Bade. Et, elle se propage rapidement dans toute la confédération et oblige alors les souverains membres de la Confédération germanique de remplacer leurs gouvernements conservateurs par les gouvernements libéraux constitué uniquement de bourgeois, qui ont comme principal objectifs de donner à leurs États respectifs une constitutions par le biais de la création d'un parlement national qui ce réunira pour la première fois le 18 mai 1848 à Francfort qui as comme principal but l'unité allemande ainsi que la création d'une constitution. Mais après un rapide succès, les mouvements révolutionnaires faiblissent et, dès juin 1848, les souverains affirmèrent fortement leurs volonté de restauration, c'est pourquoi, lorsque le parlement de Francfort en décembre 1848 se mis en accord sur un ensemble de droit fondamentaux, la Confédération connu « un nouveaux pic de soulèvements, ayant localement des allures de guerre civile » ainsi qu'avec la Constitution de Francfort de mai 1849.

Mais l'Italie aussi doit faire face à des tensions politiques et sociales, qui se libèrent  dans un désordre total dans les années 1848-1849. Cette révolution garde la marque des révolutions romantiques italiennes. Les premières manifestations de cette révolution sont suscitées par l'élévation au pontificat Pie IX qui promulgue une amnistie et atténue le régime absolutiste dans ses États. Il deviens alors l'idole des patriotes et une agitation naît dans la Péninsule qui est durement réprimée par Ferdinand II dans le royaume de Naples. Mais le 3 janvier 1848, la Sicile et Milan se soulèvent et oblige le roi de Naples à leurs octroyer une constitution. C'est alors que « les revendications libérales se double d'une croisade pour l'indépendance nationale ». Et l'une de leurs revendications sera accepté le 5 mars avec Charles-Albert qui établit la monarchie parlementaire. Puis c'est le tours de la Toscane d'avoir sa constitution le 7 février et Rome le 14 mars. Le 17 mars, Venise s'insurge contre l'Autriche paralysée par les insurrections. Et ainsi partout dans la Péninsule italienne des gouvernements provisoires s'instaurent. Et le 24 mars 1848, Charles-Albert répond à l'appel de Lombards et annonce la guerre de libération qui attaque les Autrichiens retranchés dans le « Quadrilatère » défensif. Mais « l'élan nationale » se brise devant les réticences des souverains. C'est alors, dès la fin d'avril, la révolution décline.

        En effet, en mai 1848, Ferdinand II renvoie le parlement et rappelle ses troupes de Lombardie pour biser la sécession sicilienne. L'Autriche reconquiert la Vénétie et bat les Piémontais à Custoza le 25 juillet 1848 puis entre à Milan et impose aux Piémontais un rigoureux armistice. Malgré quelque rebondissement avec l'instauration de la République romaine par Mazzini le 9 février 1849 et la Toscane qui chasse le grand-duc, le 27 octobre, et proclament la République. Le 20 mars 1849, Charles-Albert avec son armée sarde est écrasée à Novare, et il abdique alors en faveur de son fils Victor-Emmanuel II. Et le 4 juin, les Français font tomber la République romaine et avec elle la révolution Italienne de 1848-1849 et donc de l'unité italienne.

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