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Géographie : Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation

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Par   •  31 Janvier 2021  •  Cours  •  1 721 Mots (7 Pages)  •  2 374 Vues

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Géographie : Mers et océan : vecteur essentiels de la mondialisation

Problématique pourquoi les mers et les océans sont-ils des vecteurs essentiels de la mondialisation ?

Définition Mer et océan : termes dont la définition change selon le contexte. Généralement, un océan désigne une vaste étendue d’eau salée située entre deux continents. Une mer est une étendue d’eau salée (elle recoupe alors la définition d’océan), qui peut être ouverte ou fermée. En raison de ce manque de précision, nous parlerons de mers et océans. Les mers et océans regroupent approximativement 70 % de la surface de la Terre.

Notion : Mondialisation : mise en relation des différentes parties du monde par l’augmentation des flux (des déplacements) d’hommes, de marchandises, d’informations ou de capitaux. Les routes maritimes et les câbles sous-marins sont des éléments importants de la mondialisation.


I. QO : mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation


   I
.1) Des espaces riches en ressources

Définitions :
Halieutique : qui concerne les ressources maritimes végétales et animales (notamment la pêche).
Aquaculture : production contrôlée d’organismes dans l’eau (élevages de poissons, de coquillages, d’algues…). On parle de productions aquacoles.
Offshore : désigne l’exploitation d’hydrocarbures en mer, à partir de plates-formes.

 

Itinéraire 1 p.122.

 

Attendus :

 

1) La production aquacole est encadrée par l’homme. Les ressources halieutiques sont élevées puis récupérées. La pêche en mer prélève les les ressources dans leur milieu naturel, au risque de perturber les équilibres environnementaux. Les deux types de productions augmentent (le poids total est multiplié par 8 depuis 1950). Cependant, la pêche en mer stagne autour de 80 millions de tonnes par an depuis 1995, alors que la production aquacole est passée de 30 millions de tonnes en 1995 à 80 millions en 2016.

 

2) L’offshore représentera 30 % de la production totale d’hydrocarbures en 2030. La moitié des réserves restant à découvrir sont en mer. 75 % du volume d’hydrocarbures découvert en 2017 est offshore L’exploitation de ces richesses se confronte à des difficultés : problème pour aller chercher le pétrole et le gaz en profondeur, pour le séparer des autres composants, et pour le ramener sur le continent. Il y a également un problème environnemental.

 

3) Contrairement aux gisements d’hydrocarbures, les éoliennes offshore utilisent le vent, énergie renouvelable inépuisable. Le vent ne souffle cependant pas en permanence.

 

4) Les mers et océans permettent également de développer le tourisme. 30 millions de personnes ont ainsi participé à une croisière en 2019. La concentration de touristes pose parfois problème, comme à Venise (1,5 millions de croisiéristes par an), ce qui pose des problèmes environnementaux (pollution des navires, nuisance pour les locaux).

 

Bilan : les océans sont des lieux riches en ressources halieutiques, énergétiques et biochimiques. Ils constituent également un milieu fragile.

 

I.2) Des zones de circulation et d’échange : les routes maritimes et la maritimisation de l’économie

 

 

Correction des pp.124-125 : itinéraire 2 p. 124 : montrer l’importance prise par la mer et les transports maritimes dans le fonctionnement de l’économie mondiale.

 

Attendus :

- Au total, la capacité de charge de l’ensemble des navires augmente de 12,3 %, passant de 1,7 millions de Tpl à 1,9 millions. La hausse la plus importante (16,5%) concerne les pétroliers et les porte-conteneurs, navires nécessaires à la mondialisation économique. A l’inverse, les navires classiques, trop petit, diminuent.

Le poids total ayant circulé sur mer a atteint 10,7 milliards de tonnes en 2017.

- Les océans sont les espaces privilégiés de la mondialisation depuis le XIXe siècle. Ils connectent les espaces (d’abord l’Atlantique au XIXe s., auquel s’ajoute le Pacifique et l’Indien au XXe s. Les détroits et canaux sont des lieux stratégiques.

- L’Asie concentre les principaux ports mondiaux (Rotterdam est le premier port non asiatique, en 5e position). Les principales routes maritimes relient les 3 pôles principaux de la mondialisation (Asie de l’Est, Europe, États-Unis) (faire remarquer les routes du nord)).

- La maritimisation s’accompagne d’une évolution des zones d’échanges.

- Depuis la fin du XIXe siècle, le fond des océans sert de support aux câbles de télécommunications, servant au téléphone et à internet (environ 450 câbles pour 1,2 millions de km.).

 

Notions :

Maritimisation : processus d’augmentation des activités productives vers le littoral. Ce processus est lié à l’accélération des échanges internationaux par voie maritime.

Route maritime : itinéraire employé massivement par les navires. Il n’est pas obligatoire, mais correspond généralement au trajet le plus court ou le plus sûr. Les routes maritimes concentrent la circulation et passent souvent par des détroits et des canaux.

Détroits et canaux : couloirs maritimes de communication entre deux mers ou océans. Ils peuvent être artificiels (canaux) ou naturels (détroits).

 

Étude et distribution de la carte 1 p. 118 : des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation.

 

Remarque :

- Les échanges de marchandises internationaux s’effectuent majoritairement par bateau, les activités de production se rapprochent donc des côtes (voir ZIP).

- Les pays n’ayant pas d’accès direct aux grandes routes maritimes pénalisent leur production, donc leur développement. Ils courent le « risque » de rester en marge de la mondialisation.

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