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Etude de cas tourisme montagnard

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Par   •  21 Février 2017  •  Étude de cas  •  1 558 Mots (7 Pages)  •  1 513 Vues

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C’est la notion d’altitude et de relief. En France on considère qu’on est en zone de montagne à partir d’une attitude de 700 m. Les pentes doivent être supérieure ou égale à 20% sur au moins 80% de la superficie du territoire communale. On parle de montagne jeune (Pyrénées, les Alpes, les Rocheuses) et vielle (les Vosges, le Massif Armoricain, les Ardennes, les Appalaches).

De manière générale, jusqu’au 18ème siècle les milieux montagnards constitués des espaces hostiles à l’implantation humaine. Elles ont souvent servi de frontières et parfois aussi de refuges (les berbères, les incas).

On peut donner deux approches de la montagne en terme d’aménagement :

♣ Approche sectorielle (19ème à la fin des années 1970), les pouvoirs publics se sont intéressé à des secteurs bien précis de la montagne comme le reboisement des massifs au 19ème siècle afin de se prémunir de l’érosion des sols, le soutient à l’agriculture de montagne, au début des années 1960 avec le Plan Neige avec l’aménagement des massifs de haute altitude avec des stations de ski.

♣ Approche globale en 1985 qui correspond à la prolongation de la loi montagne (protection et développement économique des massifs montagneux), il y a un règlement d’urbanisme important avec des limites. La loi institut la notion de massif, dont 5 massifs en France (Pyrénées, Massif Central, Alpes du Nord, Alpes du Sud, la Corse).

La montagne couvre 20% du territoire français, il s’agit d’un espace beaucoup plus étendu que l’espace littoral. C’est un espace fragile car il y a des contraintes liées au relief, au climat et aux pentes. De plus les catastrophes naturelles sont fréquentes. La montagne est plus ou moins humanisée. Il y a des massifs montagneux dans le monde qui sont vides comme l’Himalaya.

Sur ses montagnes des activités économiques se sont greffées, traditionnellement dans les montagnes occidentales comme l’agriculture, l’élevage et la sylviculture. Ce sont des activités souvent précaires. La conséquence sur cet espace est un cadre de vie plutôt modeste. Les populations qui vivent dans cet espace là sont âgées. Dans les Alpes du Sud il y a des milieux montagnards qui se sont vider. En France, la montagne représente 120 000 km2.

II – LES CONDITIONS DU TOURISME EN MONTAGNE : MILIEU, REPRESENTATION ET PRATIQUE

A) HAUTE ET MOYENNE MONTAGNE

Au dessus de 1600 m on est dans de la haute montagne (Alpes et Pyrénées en France). Elle est caractérisée par un milieu naturel difficile et qui ne possède pas de vie permanente. Le climat est froid, la température en montagne de 0,5°C tout les 100 mètres. Mais l’image a complètement changé à partir des année 1970 avec le développement des stations de ski.

La moyenne montagne est beaucoup plus large et étendue, elle va jusqu’au piémont (la zone qui est cultivée, habitée et forestière).

B) LES MILIEUX SPÉCIFIQUES ET CONTRAIGNANTS

On a en montagne un climat très contrasté avec l’altitude qui modifie la température, la fréquence du gèle et les précipitations augmente.

Il y a aussi une végétation étagée. En fonction de l’altitude il y a des strates comme l’étage collinéens, l’étage forestier, l’étage alpin. En zone de montagne il y a toujours un côté plus ensoleillé que l’autre. Celui qui est ensoleillé est l’adret, celui qui est plus à l’ombre et l’ubac.

C) LES PRATIQUES ET PERCEPTIONS DE LA MONTAGNE

Les usages traditionnels de la montagne avant l’arrivée du tourisme étaient agro-pastorale (agriculture et élevage). Aujourd’hui c’est la pluriactivité, on peut cumuler avec l’activité touristique, on peut commercialiser ses produits, être hébergeur en maison d’hôtes ou gîtes rural, moniteur de ski. On valorise beaucoup la production.

Au 18ème siècle des scientifiques s’intéresse au milieu montagnard et progressivement à gravir les principaux sommets comme le Mont Blanc en 1787. Ça marque la naissance l’alpinisme. Les premiers sont des aristocrates anglais, avec Le Grand Tour (tour d’Europe). Ils sont aussi à l’origine du British Alpin Club en 1857. Au 19ème siècle c’est la beauté de la montagne qui attire.

La majorité des sources thermales sont en montagne.

D) LES ENJEUX DE LA MONTAGNE

Le tourisme ne va pas tout résoudre. Pour certaines stations la saison est courte et qui va procurer des emplois plutôt saisonniers. La montagne est synonyme de gros investissement financier pour de petites communes endettées.

La crainte du réchauffement climatique.

Pour pallier ces insuffisances d’enneigement les stations se sont équipés de canons à neige c’est ce qu’on appel de la neige artificiel ou de la neige de culture. En tout ça représente 3 600 hectares qui sont enneigés artificiellement. Il faut une température minimum de -2°C. Ces installations sont très consommatrice en eau.

La montagne c’est aussi des enjeux économiques. Il y a environ 100 000 emplois liés au tourisme, c’est à peu près 8% des emplois dans les Alpes et à peu près 12% des Pyrénées. Ces emplois sont surtout dans l’hébergement et la restauration, c’est les 3/5 des emplois en montagne. Les dépenses viennent surtout de la clientèle étrangère. L’investissement touristique est de 5 milliards d’euros par an sur l’ensemble des massifs

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