Etude de cas : Le Brésil, développement et inégalités

Piccinini Léo

Etude de cas : Le Brésil, développement et inégalités

        Le Brésil connaît un fort développement économique visible par plusieurs aspects.

Depuis 2017, la croissance du pays ne fait qu’augmenter. En 2017 à 1 %, elle était en 2018 à 2,4 % et les prévisions promettaient une continuité annuelle de 2,4 % jusqu’à 2020.

Par ailleurs le revenu national brut par habitant d’après de la banque mondiale (UNESCO)   indiquait une augmentation passant de 1420 dollars en 1984 à 12730 dollars en 2013. Ceci était toutefois à nuancer par une certaine irrégularité avec une baisse à 8580 dollars en 2017 (doc. 4 page 163).

Dans une première partie nous montrerons que le Brésil connaît un fort développement économique malgré d’importantes inégalités sociales.

Par la suite nous verrons que ces inégalités sont également spatiales.

Nous nous demanderons donc si l’émergence économique profite à tous les Brésiliens.

        Même si le Brésil se positionne comme un des leaders du développement des pays des Suds en ayant accueilli 6 des 13 forums sociaux mondiaux entre 2001 et 2018 (doc.3 page 163), il connaît énormément de disparités sociales.

Certains auteurs tels que Latuff avec son dessin « Brasil 247 » dénoncent la ségrégation raciale (doc. 7 page 164), dans ce pays où les blancs dominent le reste de la population.

Il y a beaucoup d’inégalités sur les revenus, les plus aisés de la société vivent dans des complexes immobiliers de « l’hyper-luxe » à São Paulo (doc. Vidéo). En quatre ans les prix ont été multipliés par quatre et les plus riches peuvent se permettre de payer « cash » des appartement de 2 millions de dollars minimum là où les pauvres, habitants les favelas en périphérie ont besoin d’environ 130 dollars pour payer le loyer d’un 12 mètres carré.

        Mais le Brésil est aussi sujet à des inégalités spatiales au niveau national ainsi que régional.

Géographiquement, le Brésil est coupé en deux parties : le Nord et le Sud (doc. 5 page 164).

Sur toute la partie supérieure du territoire allant du Nord au Nord-Est le niveau de développement humain (I.D.H) est en moyenne inférieur à 0,6 voir 0,5. En opposition, toute la partie inférieure du territoire allant du Centre-Ouest au Sud possède un indice de développement humain entre 0,6 et 0,8.

Mais il existe aussi des inégalités spatiales au niveau régional, on remarque que l’IDH avec le plus fort taux se concentre dans les métropoles comme Brasilia ou São Paulo dépasse les 0,8.

Toutes les régions ne profitent donc pas également de la croissance économique et de forts contrastes sont présents aux seins des grandes métropoles.

Dans ces villes s’opposent deux types de quartiers, les quartiers résidentiels de luxes ainsi que les quartiers d’affaires et les favelas.

Par exemple le quartier d’affaire des Nations unies (CENU) à São Paulo (doc. 1 page 162) n’est qu’une vitrine du développement brésilien car il ne représente qu’une infime partie des infrastructures de la ville. Au sein des métropoles les favelas touchent les quartiers luxueux, entre ces deux types d’espaces il y a une forte hétérogénéité sociale qui crée des contrastes à l’intérieur de la ville (doc. Vidéo).

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