Manon Roland, une femme en révolution.
Résumé : Manon Roland, une femme en révolution.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar danette76430 • 30 Décembre 2019 • Résumé • 574 Mots (3 Pages) • 3 008 Vues
Manon Roland, une femme en révolution.
PPO
Jeanne-marie Philipon dite Manon Roland a joué un rôle politique important durant la révolution.
Dans ses mémoires , écrits pendant son incarcération après le deux juin 1793 et en attente de son procès, elle indique avoir animé un salon très important à partir de 1791 où se réunissait les principaux révolutionnaires de l'époque comme Robespierre parfois mais surtout des Girondins à partir de 1792. « Brissot vint nous visiter » témoigne de l'intérêt de ce salon car le chef des Girondins et ses proches s'y rendent régulièrement afin de discuter politique et stratégie sur des thèmes comme « les intérêts du peuple la marche de la cour » du roi Louis XVI.
Dans ses mémoires ; elle affirme ne pas participer au débat mais elle avait «un vif intérêt » à suivre ses discussions.
Elle est surtout connue pour avoir été une femme d'influence. Lorsqu'il devient ministre de l'intérieur de mars à juin 1792 elle participe à son travail elle « prenait la plume » afin de rédiger ses discours ou certains textes comme « des circulaires » adressées à l'administration du pays. Il faut se rappeler qu'elle a reçu une excellent éducation, supérieure à celle de la majorité des femmes de l'époque. Elle se passionne -jeune- à la philosophie des Lumières et admire Rousseau.
Ce rôle -qu'elle cherche à minimiser dans ses mémoires- est en contradiction avec la place qu'une femme doit occuper selon elle. Pendant les séances de son salon elle savait « quel rôle convenait à mon (son) sexe ». Elle ne participe pas au débat et travaille « des mains » sans doute de la broderie ou elle écrivait « des lettres » entretenant une vaste correspondance depuis longtemps avec sa famille mais aussi des hommes politiques, des députés en particulier. Elle oublie de préciser qu'elle écrit aussi des articles au journal de Brissot sous un prête nom.
Ses idées politiques sont celles des girondins et ses ennemis deviennent à partir de 1792 les montagnards. Elle reproche à Marat (proche de Robespierre) de « tenir sa torche et son poignard » après les journées de septembre 1792 sous-entendu d'appeler les sans-culottes -principal soutien des montagnards- au massacre des ennemis de la Révolution.Manon Roland n'aime pas les excès de la révolution, elle n'est pas une extrémiste. Elle se sent elle même menacée ainsi que tous les girondins car les montagnards veulent les « égorger à l'instant le plus propice ». c'est pourtant une révolutionnaire et une républicaine au début de la Révolution. Cependant, à l'image des Girondins elle est contre l'idée de d'exécuter le roi « des projets désastreux » alors qu'il est emprisonné au Temple après la prise des Tuileries et que son procès débute. Les montagnards veulent sa mort, pas les girondins qui ont peur des conséquences en France et en Europe. Ces ennemis la compare à « anette » cad Marie-Antoinette et manon Roland se sent de plus en plus menacée.
En 1793 la chute des Girondins le 2 juin entraîne celle de Manon et son mari. Elle est emprisonnée et jugée le 8 novembre. Elle est guillotinée le jour même.
Manon Roland a laissé une trace dans l'Histoire de cette période mais d'autres ont joué un rôle sans doute plus important à l'image d'Olympe de Gouges qui rédige Une déclaration universelle des droits des femmes et citoyennes et qui finit guillotinée en 1793. Elle est considérée comme la première féministe par beaucoup.
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