Manon roland

                                           Biographie

Manon Roland, née le 17 mars 1754 par son vrai nom Jeanne Marie Philipon est décédée le 8 novembre 1793. Elle tenait un salon fréquenté par les révolutionnaires, surtout par les girondins. Grâce à ses relations, elle a fait nommer son mari, Jean-Marie Roland de la Platière, au ministère de l'intérieur, elle rédigea elle-même la  "Lettre du roi" que son mari signa. Conseillère secrète du parti Girondin, elle attaque Danton qui finit par dire : "Nous avons besoin de ministres qui voient par d'autres yeux que ceux de leur femme".

Madame Roland est surnommée alors "La reine Coco" par le parti montagnards, ses ennemis. Elle joua donc un rôle politique important dans la Révolution mais a mené son combat seule, tout comme Olyme de Gouges, Marie-Antoinette ou encore Charlotte Corda y. Lors de la chute des girondins en 1793, Madame Roland fut arrêtée et jugée puis condamnée à mort. Elle prononça ses mots "Ô Liberté, que de crimes on commet en ton
nom

Comment Manon roland a-t-elle vécu la révolution

Comment va-t-elle contribuer a la reuissite de son mari ?

Malgré le fait qu’elle ne participe pas ouvertement aux débats, Manon Roland écoute tout ce qu’il se dit et ne manque pas de faire connaître de temps en temps ses opinions. Elle veut revandiquer ses droits et libertés sans utilisr aucune violence. Elle va aider son mari a devenir ministre de l’intérieur en lui écrivant ses discours.

Comment fait elle passer ses idées ?

Grace a elle son mari obtient le poste qu’il souhaitait, elle devient l’égérie des Girondins et profite de l’influence qu’elle a sur son époux pour l’orienter comme elle l’entend, et faire passer ses propres idées au travers des discours. Certains diront qu’elle a jouer son rôle a travers son mari. Elle fera même des lettres au roi au nom de son mari afin de faire quelques demande.

De puissants ennemis

Cette femme aspire a des réformes profondes mais rejette les massacres perpétrés par les révolutionnaires. Elle n’hésite pas a critiquer et attaquer les excès commis par les grandes figures de la révolution comme Robespierre ou Marat ce qui va lui valoir de nombreux et puissants ennemis.  

Une organisation rabaissée

Cette organisation, loin d’être du goût des Montagnards, est grandement rabaissée , ce qui poussera Manon Roland et son mari à se retirer de la vie politique au début de l’année 1793, lassés par les insultes, attaques, et menaces en tout genres.

La chute des girondins

Le 31 mai 1793, le gouvernement de la Gironde est renversé et bon nombre de ses membres fuient et se cachent contrairement a Manon Roland qui va rester a son poste. Cependant ils sont tous arrêtés.

La fin de Manon Roland

Durant ses 5 mois d’emprisonnement à la prison de la Conciergerie, elle écrira ses mémoires en attendant son jugement. Le 8 novembre 1793, Manon Roland est condamnée à mort pour conspiration contre l’unité et l’indivisibilité de la République.

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