Manon Roland, célèbre figure, dévouée de la Révolution française

Manon Roland, célèbre figure, dévouée de la Révolution française

La célèbre salonnière et philosophe, qui a défendu ces idées politiques jusqu'à la guillotine est née le 17 mars 1754 à Paris et morte dans la même ville le 8 novembre

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Une femme model

Vive, intelligente, douée pour les études, Manon Roland est très cultivée et lit beaucoup de livre des Lumières qu'elle soutient énormément, tels que Plutarque, Voltaire, Montesquieu...

A seulement onze ans elle entre dans un couvent et passe la plupart de ces années de jeunesse là bas. Elle le quitte a environ 20 ans et se consacre a ses études. Elle a beaucoup de prétendants, mais elle se marie avec Jean-Marie Roland de La Platière, inspecteur des manufactures de Picardie et économiste réputé.

Figure du parti des Girondins

Manon Roland pousse son mari a obtenir le poste d'inspecteur des manufactures à Lyon. Intelligente et convaincue par les idées des Lumières, elle écrit des articles politiques pour le Courrier de Lyon. C'est une femme très polyvalente et courageuse puisqu'elle va seconder son mari dans ses travaux pendant des années.

En 1791 elle tint un salon très régulier qui accueil de nombreuse figures du parti "patriote". Elle invitait donc à dîner deux fois dans la semaine des philosophes et monarchiens favorable à tous les combats pour l'égalité civique tel que Brissot, Pétion, Buzot, mais aussi Robespierre ou Couthon et devint elle même influente au sein du parti girondin.

Les massacres de septembre

Après la nommination de ministre de l'interieur de son mari Manon Roland l'aidera toujours autant et reprendra ses réceptions dans son salon dont elle a joué le rôle d'inspiratrice, mais sans les Montagnards. Les Hébertistes et les Montagnard lui faisait subir de très violentes campagnes de presse et la surnommaient la "Reine Coco" et l'innondait de sarcasmes en l’accusant d’accaparement et d’étalage de luxe, car elle prenait selon eux trop de pouvoir sur le ministère.

Malgrès cela Manon restera forte, courageuse et soutiendra ces idées en restant et se faire arreter au lieux de fuir lorsque sont mari demissiona le 23 janvier 1793. Elle fut donc incarcérée puis condamnée à mort et éxecutée. Ces derniers mots auraient été :« Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » ce qui prouve que c'était une femme convaincue par ses propres idées et les a défendu jusqu'au péril de sa vie.

Mathilde CHEYLAN

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