Analyse de documents Manon Roland
Étude de cas : Analyse de documents Manon Roland. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rleprat1 • 14 Janvier 2021 • Étude de cas • 1 226 Mots (5 Pages) • 1 430 Vues
Nous allons grâce aux documents mis à l’étude, le premier se trouvant être une gravure du XIXe siècle montrant Manon Jeanne Roland, surnommé Manon Roland au sein de son salon durant le début de la période révolutionnaire de 1789 à 1792, celle de la période dite de monarchie constitutionnelle et le second document qui est un texte intitulé « Notices Historiques » écrit par Manon Roland lors de son temps passé en prison en 1793, peu avant son exécution. Nous étudierons et évaluerons le rôle politique d’une femme dans la révolution et les limites de celui-ci. Pour ce faire, il s’agira dans un premier temps d’étudier et analyser la gravure puis la notice biographique pour pouvoir conclure sur le rôle de ces femmes.
Premièrement, Manon Roland née en 1754 dans une famille bourgeoise, brillante et avide d’apprentissage elle deviendra une femme de lettres avec un rôle majeur dans la révolution. Tout d’abord, le document 1 se trouve être une gravure datant du 19eme siècle, les gravures furent particulièrement utilisées durant cette période de bouleversement car elles étaient le moyen le plus simple d’informer le peuple français de la vie politique. En effet, l’information politique par l’image souvent caricaturale, qui découle de la liberté d’expression (1789), ont permis d’inclure la population, souvent analphabète qui été jusqu’à lors souvent exclue de cette vie politique. En effet, comme le montre la gravure, dès suite de la révolution et de la mise en place de la liberté d’expression, Manon Roland ouvre à Paris son « salon » en « 1791 ». Nous pouvons observer que le salon est rempli d’hommes et de femmes, ils discutent, s’interrogent et abordent différents sujets ayant attrait à la politique. Néanmoins, même si les femmes sont présentes, elles sont minoritaires et presque effacées par la présence des hommes. En effet, à la fin du XVIIIe siècle la femme est encore exclue de la société et la déclaration des droits de l’homme, rédigée quelques années plus tôt exclue les femmes de ces droits. Par ailleurs, même si la femme est retirée de cette société, des femmes emblématiques telles que Manon Roland ou Olympe de Gouges se placent comme des pionnières du féminisme. Ainsi, sur la gravure, nous pouvons observer que Manon Roland se place au centre de l’image attablée en compagnie de nombreux hommes aux allures différentes, elle se montre courageuse et intrépide pour l’époque. Cette représentation a pour but de prouver son rôle central dans l’organisation des rencontres politiques dans les salons parisiens qui ont façonné la pensée politique d’une tendance de l’Assemblée nationale nommés : club des Girondins. Ces derniers dominent le premier gouvernement établi démocratiquement lors de la monarchie constitutionnelle de septembre 1791 à août 1792. Ils sont à l’origine de l’œuvre de réforme de ce nouveau régime en rédigeant une première constitution qui met l’Assemblée nationale, représentant la souveraineté de la nation élue au suffrage censitaire masculin, au centre du pouvoir et sont à l’origine de la création de nouveaux départements, d’un nouveau système de métrique et de la nationalisation des biens du clergé. Manon Roland montre un air assuré et sa main ouverte montre son intégration à la révolution et à la politique. Elle semble instruire les hommes autour d’elle qui l’écoute avec intérêt. Effectivement, la politique n’est pas nouvelle pour elle, car elle rédige les discours de son Mari, Jean-Marie Roland, ministre de l’intérieur et député girondin et écrit des lettres aux acteurs principaux de la révolution tel que Robespierre. Qui plus est, nous pouvons observer des hommes aux visages nerveux et méprisant. Nous pourrions penser qu’il s’agit de Montagnards (partie la
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