Médias et forces politiques durant les grandes crises en France
Dissertation : Médias et forces politiques durant les grandes crises en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guillaume Bourdet • 15 Octobre 2015 • Dissertation • 1 619 Mots (7 Pages) • 1 215 Vues
Médias et force politique durant les grandes crises en France au 20eme siècle
La période qui précède la première guerre mondiale constitue l’âge d’or de la presse écrite en France. Les médias jouent un rôle indispensable en termes d’outils d’information. Les médias désigne tous les moyens par lesquels l’information est diffusé dans la société, tel que la presse écrite, mais aussi l’audiovisuel, cad la radio et la télévision. Ces médias ont connu un développement sans précédent dans les démocraties libérales depuis la fin du XIXe siècle, depuis 1881 en France avec la loi sur la liberté de la presse. Ils sont indispensables pour l’animation du débat qui est au cœur de la sphère publique. Les médias contribuent à façonner l’opinion publique de deux manières.
Première ils sont des sources d’information, l’opinion publique se formes en partie sur la base de cette information. Deuxièmement les médias permettent l’expression de position politique, donc l’expression de l’opinion publique. Tous les citoyens n’ont pas un accès égal à cette expression, puisqu’elle provient le plus souvent de journalistes, d’intellectuelles ou d’hommes politiques.
Donc nous pouvons nous demander comment agissent les médias et les partis politiques durant les grandes crises en France au 20 eme siècle ?
Ainsi nous analyserons dans une première partie l’affaire Dreyfus à 1934, la domination de la presse écrite. Dans une seconde partie nous verrons la crise de février 1934 à la fin de la seconde guerre mondiale, le rôle de la radio. Et pour terminer nous finirons par l’après-guerre à la crise de mai 1968.
La période qui précède la première guerre mondiale constitue l’âge d’or de la presse écrite en France. En 1881 la 3 eme république française instaurée depuis 1875, proclame une grande loi sur la liberté de la presse. Cette loi accorde aux français, donc aux médias, le droit de publier un peu près ce qu’ils veulent à quelque exception près. L’une de ses exceptions est la diffamation, qui consiste à accuser une personne à tort et en connaissance de cause. A partir de la loi de 1881, les médias et l’opinions publiques prennent une place déterminante dans la vie politique française. La presse est libre, elle contribue à influencer l’opinion, qui détermine le vote des citoyens. Or la 3ème République repose sur le suffrage universel masculin. Il devient donc essentiel pour les hommes politiques de connaitre l’état de l’opinion publique et d’essayer de l’influencer. Les médias deviennent également un terrain d’affrontement pour les idéologies politiques opposé. Cet affrontement est particulièrement sensible dans les moments de crises.
Entre la loi de 1881 et la guerre de 1914, la plus grande crise politique française est l’affaire Dreyfus. En 1894 le capitaine Alfred Dreyfus est accusé d’espionner l’armée pour le compte de l’Allemagne. Par la suite il s’avère que Dreyfus a était accusé à tort pour protéger le vrai coupable. Mais cette révélation de l’innocence de Dreyfus divise le pays, parce que pour une partie de l’opinion, les dreyfusards, il faut innocenter Dreyfus, et punir ceux qui l’ont accusé à tort. Mais pour une autre partie de l’opinion, qu’on appelle les antis dreyfusards, il ne faut pas innocenter Dreyfus, car cela compromettrais l’honneur de l’armée. De plus, Dreyfus est juif, donc les antis dreyfusards le discrimine. Et l’affaire Dreyfus coupe la France en deux, le pays se questionne, et se divise violement entre dreyfusards et antis dreyfusards. Mais les dreyfusards sont minoritaires. Or cette enthousiasme est permis par l’évolution de la presse, parce que la presse est libre depuis la loi de 1881, c’est elle qui lance véritablement l’affaire, mais la fin du 19eme siècle voit l’apparition de la presse de masse. Le petit journal par exemple qui est un quotidien illustré tire quelques millions d’exemplaires à la fin du siècle. Or les journaux de l’époque vont prendre parti pour ou contre Dreyfus. La presse à l’époque se voit rarement neutre entre les positions politiques. Ce que l’on appelle la presse d’opinion. Le clivage entre presse dreyfusard et presse anti dreyfusard regroupe en parti le clivage gauche droite. C’est la presse dreyfusard qui joue le role déterminant ds levolut de laffaire dreyfus. En effet en 1898, Emile Zola, publie sont article « J’accuse ». L’article de zola vise les haut responsable de l’armée francaise et les accuse d’avoir condamné dreyfus a tort.
La liberté de la presse ne vaut qu’en temps de paix, et pendant la premiere guerre mondial la presse est censuré par le gouv. En effet le gouv a perd que les info de la presse tombe dans les mains de lennemi. L’etat fait d’ailleurs du bourage de crane par le bien de la presse.
Pendant l’entre deux guerres la presse est redevenu libre. Elle est encore le principal média, qui forme l’opinion publique française. En février 1934 après un scandale financier, la presse dextreme droite appelle a manifester contre la république. Et le rassemblement a lieu à paris le 6 février. Or cette manifestation tourne à l’affrontement avec la police, il ya d’ailleurs plrs mort parmis les manifestants. Du coup la presse d’extreme droite, par exemple le journal royaliste prend le parti des manifestants. Et cette presse exige la démission du gouvernement. Mais les journaux de gauche eux considère que la manifestation du 6 février était une tentative du coup d’état fasciste. Ils appellent donc à l’union de la gauche pour résister au fasciste, et cette mobilisation joue un role importnat dans la formation du front populaire. Cependant depuis les années 20 un new média, la radio. Contrairement à la presse la radio a le pouvoir de donner l’information instantanément. La radio est un média puissant que l’état contrôle étroitement contrairement à la presse. Et donc lors du 06 février 1934 la radio n’a fait que diffuser la version du gouvernement, qui présente les manifestants comme des criminels et donc comme des opposants politiques.
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