Etude de cas : Albert de Broglie et la République
Étude de cas : Etude de cas : Albert de Broglie et la République. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kamiyed • 5 Juin 2019 • Étude de cas • 402 Mots (2 Pages) • 612 Vues
Albert de Broglie
Jacques Victor Albert duc de Broglie né à Paris le 13 juin 1831 et mort le 19 janvier 1901 est un historien, diplomate et homme d’Etat français, monarchiste, orléaniste fusionniste.
Albert de Broglie est monarchiste par tradition son action politique répond parfaitement à cette définition « L’orléanisme, ce n’est pas un parti, c’est un état d’esprit. » Il entre dans la diplomatie, puis démissionne en 1848 et vit retiré sur ses terres sous le second empire. Il est de 1871 à 1876, représentant de l’Eure à l’Assemblé Nationale. Ambassadeur a Londres de 1871 à 1872, il doit abandonner le poste à la suite de critiques relatives à la négociation d’un traité de commerce avec l’Angleterre, il devient alors chef de la majorité opposée à Thiers. Il est l’instigateur de la loi du 13 mars 1873, appelée « Constitution de Broglie » (la monarchie sans le roi), instituée contre les interventions personnelles de Thiers ; son art et sa faiblesse seront de conduire une coalition qui élit, en mai 1874, le maréchal Mac-Mahon à la présidence de la république. La restauration monarchique se révélant impossible après le refus du comte de Chambord d’adopter le drapeau tricolore, la loi du 20 novembre 1873 fixe la durée du mandat présidentiel à 7 ans. En 1876 le duc de Broglie est élu sénateur de l’Eure. Le 16 mai 1877, la crise éclate et Broglie se fait au, Sénat, le défenseur de l’équilibre des pouvoirs entre exécutif et législatif, contre la tendance républicaine qui fait du gouvernement l’émanation de la Chambre et concrétise l’effacement du président de la république.
En plus de sa carrière politique Albert de Broglie était un des chefs du catholicisme libéral. Ce courant de pensées introduit en France une modernité de substance catholique et révolutionnaire incarnée par le respect des principes de la laïcité. Largement représenté chez les clercs, il façonne le catholicisme français et le rend sensible aux idées modernes de tolérance, de réduction de l’Eglise au droit commun, d’exaltation de « la liberté comme valeur première ». Ce courant a notamment influencé l’affaire de Raillement de 1891 à 1892 avec le pape Léon XIII par lequel il demande au catholique, le plus souvent royaliste de s’investir dans les affaires de la République, contre le d développement des socialistes et des radicaux. Ou encore la séparation des Eglises et de l’Etat
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