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Le droit dans la Grèce antique: (VIIIe - IIe siècles av. J.C.)

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Par   •  6 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 339 Mots (6 Pages)  •  1 103 Vues

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Séance 3 : Le droit dans la Grèce antique: (VIIIe - IIe siècles av. J.C.)

Commentaire Aristote, La constitution d’Athènes (vers -330) :

Le langage du droit grec est celui d’un “discours public ouvert aux membres de la communauté civique” selon Michel Gagarin. En effet le droit grec n’est pas l’œuvre exclusive des dieux mais plutôt celle des hommes. Il trouve sa source dans l’expérience des sages et fait l’objet pour la première fois d’une réflexion théorique dans sa définition et sa finalité. Parmi les sources qui nous renseignent le mieux sur les nouvelles théories du droit grec et de la notion d’équité est la constitution d’Athènes par Aristote vers -330 avant Jésus-Christ. Cette oeuvre est composée de deux partie; la première partie est composé d’un récit des différentes évolutions de la constitution des Athèniens et la seconde décrit les institutions de la cité, les conditions d’accès à la citoyenneté, puis les conseils, les magistratures et enfin les tribunaux. Le texte à commenter est un extrait de la seconde partie de la constitution d’Athènes.

Au IVe siècles avant Jésus-Christ à Athènes la démocratie a disparu suite aux grandes crises comme la guerre du Péloponnèse et coups d’état. En 431 éclate la guerre du Péloponnèse, durant 25 ans Athènes et Sparte s’affrontent; de ce conflit Athènes sortira ruinée et vaincue. Ces événements entraînent une crise sociale, idéologique et morale dont la loi ne sort pas indemne car elle perd son prestige et elle est totalement remise en question. Aristote auteurs majeurs du IVe siècle sa politique propose une typologie des régimes déterminée par la façon dont sont articulées trois fonctions : la fonction délibérative, la fonction d’exécution et la fonction de juger.

Quels sont les fondements de la démocratie athénienne au sens de la constitution Athénienne?

Il convient, pour répondre à cette interrogation d’observer dans une première partie la démocratie à Athènes (I) puis dans une seconde partie les lieux de la démocratie (II).

I. La démocratie à Athènes:

À Athènes la démocratie a ses règles comme par exemple les conditions de citoyenneté mais elle a également ses principes comme celui de la participation au pouvoir.

A- Les citoyens et non citoyens:

À partir du IVe siècle avant Jésus-Christ, seuls 40000 citoyens prennent part au gouvernement de la cité. Pour être citoyen, il faut être un homme né de père et mère athéniens, être âgé de 18 ans et avoir accompli l’éphébie c’est à dire sa formation militaire. La constitution d’Athènes le rappelle (Ligne 1-2) “Prennent part au gouvernement ceux qui sont nés de parents ayant tous deux le droit de cité”. Il est important de souligné que les femmes ne servent qu’à être mère et à donner à leurs enfants le droit de cité. Puis les enfants aussi sont considéré comme des non-citoyens comme le précise la constitution (Ligne 3) “à l’âge de dix-huit ans. (...)”. Et enfin les métèques c’est à dire les hommes étrangers vivants à Athènes ne sont pas considéré comme citoyens (Ligne 2) “nés de parents ayant tous deux le droit de cité”. ayant tous deux le droit de cité”.

Ainsi les citoyens ont des droits comme participer au gouvernement, avoir une terre, une maison mais il ne faut pas oublier qu’ils ont également des devoirs qui sont défendre la cité, participer aux fêtes religieuses: “Les jeunes gens sont inscrits au nombre des démotes à l’âge de dix-huit ans.” (Ligne 2-3). Donc être citoyens c’est une responsabilité car les démontes c’est à dire les citoyens athéniens membres d’une circonscription administrative appeler “déme” et c’est ainsi que le peuple (citoyens) intervient dans le choix du gouvernement. Les citoyens sont inscrits “au nombre des démotes” (Ligne 3) grâce aux réformes de Clisthène en 508 avant Jésus-Christ qui oblige les citoyens à se côtoyer et à débattre au sein d’une tribu.

B- Principe de participation au pouvoir:

L’élaboration d’une constitution fait de la loi l’expression de la volonté du peuple. Selon Aristote la cité est

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