" La guerre du Péloponnèse" de Edouard Will, Le monde grec et l'Orient, Le Ve siècle
Fiche de lecture : " La guerre du Péloponnèse" de Edouard Will, Le monde grec et l'Orient, Le Ve siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asura_667 • 4 Avril 2022 • Fiche de lecture • 1 864 Mots (8 Pages) • 1 078 Vues
Résumé de “Le Monde grec et l'Orient, T. 1_ Le Ve siècle (510-403)” de Will Edouard, pages 313 à 400
Le passage commence par une description des deux armées, et de leurs différences fondamentales. En
effet, l'armée athénienne est “sans rivale sur la mer” tandis que l'armée péloponnésienne est “sans rivale
sur terre”. Il souligne ainsi l'hétérogénéité des deux armées avant de rentrer en détails dans la
composition de l'armée non seulement de terre d'Athènes, mais également de sa flotte. L'auteur précise
néanmoins que l'armée athénienne est “moins nombreuse... et surtout moins bien entraînée” que l'armée
péloponnésienne. L'armée athénienne est cependant renforcée par ses alliés, comme le renfort
Thessalien au niveau de sa cavalerie. Cependant, l'armée de terre ne fait toujours pas le poids, comme
le souligne l'auteur en citant Pseudo-Xénophon. Edouard Will continue en décrivant l'armée “ennemie”,
l'armée péloponnésienne : “...force de bataille terrestre de quelque 40 000 hoplites”, “Les Béotiens, de
surcroît, disposaient d'une bonne cavalerie”. Bien que cette armée est très puissante sur le papier,
l'auteur ne manque pas d'indiquer qu'une de ses faiblesses est exploitée par Thucydide : elle est
“disparate et animée d'intérêts divergents”. L'alliance péloponnésienne fait également la guerre au jour
le jour, ne pouvant pas soutenir un effort de guerre prolongé dû au coût de maintient de la flotte.
En plus de ces deux armées vastement différentes, les mentalités et qualités psychologiques des deux
camps sont différents, car l'alliance péloponnésienne a conservé la vielle tradition guerrière grecque,
tandis que l'alliance athénienne en a développé une nouvelle, “fondée sur la mobilité, la rapidité,
l'audace”. L'auteur continue ensuite sur les différentes stratégies utilisées par ces deux armées
“dominant le terrain où l'autre était le plus faible”. La stratégie athénienne de Périclès visait à
transformer Athènes en un “camp retranché ouvert sur la mer” permettant si besoin de “transformer
Athènes en île” afin de préserver le capital humain, privillégié au capital foncier. Cette stratégie n'a
néanmoins pas pris en compte l'épidémie qui ravagea Athènes l'année suivante. Contrairement à
Athènes, l'alliance péloponnésienne, n'ayant d'autre choix dû à la stratégie athénienne, s'en tient à
“envahir l'Attique et la mettre au pillage” : on a donc une stratégie défensive de la part d'Athènes, et
une complètement offensive de l'alliance péloponnésienne; on est encore une fois face à des
raisonnements complètement opposés. Ne pouvant pas attaquer Athènes par la mer dû à une flotte plus
faible, et a l'impossibilité d'une attaque par la terre dû à sa stratégie défensive (du moins avant 424 où
Sparte attaqua l'Empire athénien par la terre), l'alliance péloponnésienne, plus précisément Archidamos,
envoie un ambassadeur à Athènes après la tentative ratée de Thèbes de la prise de Platées. Cet
embassadeur n'est pas reçu, et l'invasion commence peu de temps après, mais elle échoue grâce à
l'influence de Périclès et à la stratégie athénienne, qui laissa l'Attique vide. Cette première année de
guerre ne voit pas de grands conflits, mais a contratio comporte des évènements politiques comme
l'exil des Eginètes d'Egine, qui sont remplcés par des Athéniens ou encore l'alliance entre Athènes et le
Thrace Sitalkès. En 430, les adversaires des athéniens avancèrent jusqu'à la côte orientale de l'Attique,
tandis que les athèniens, souffrant de l'épidémie de peste, ravagent l'Aktè argolique, plus précisement
“Epidaure, Trézène, Haliai et Hermionè”. L'épidémie fit des ravages et décima entre “le quart et le
tiers” de la population de l'Attique, ce qui affecta grandement la démographie athénienne, sans parler
de sa capacité militaire immédiate. Après la mort de Périclès en 429, deux hommes, Cléon et Nicias, se
voient devenir ses successeurs, ou du moins continuateurs. Néanmoins, leurs visions sont opposées :
Cléon souhaite continuer la pensée de Périclès avec prudence, tandis que Cléon souhaite le faire en
“intensifiant la guerre et en renforçant l'impérialisme”. La peste, cependant, dissuada les
Péloponnésiens d'envahir l'Attique en 429 et permit à Athènes de gagner du temps. La révolte de
Mitylène en 428 affaibli Athènes, qui répond vite, et Mitylène se rend en 427. Tous les “hommes
adultes sont mis à mort et les femmes et enfants sont asservis”. Cette mesure excessive est arrêtée de
justesse. Les Spartiates firent également preuve de violence en Platées et offrirent la cité aux Thébains.
Au même moment, une guerre civile déchire la grande île, entre les roches qui sont pour une rupture de
l'alliance athénienne et le
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