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Cours de Culture plastique et artistique période géométrique

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Par   •  12 Mars 2023  •  Cours  •  1 999 Mots (8 Pages)  •  277 Vues

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Cours de Culture plastique et artistique du lundi 05/12/22

 

Dans votre cahier de culture, rédigez à la main le cours suivant en prenant des notes synthétiques et complètes et en réalisant des croquis.

Il est interdit de coller le texte de cours à l’exception des citations.

 

Suite de l’analyse :

 

Période géométrique (Xème – VIIIème siècles) : 

 

 

[pic 1] Maître du Dipylon, Cratère attique de style géométrique, Vers 740 av. J.-C. Provenant du cimetière du Dipylon.123 cm de hauteur. Musée du Louvre. https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010252197 

 

  • Construction ?
  • Proportions :

 Pour l’amphore = construction très élaborée : la hauteur de la panse est le double exact du col et son diamètre maximum égale la moitié de la hauteur totale.

  • ® Architectonique (art et science de la construction) très sûre,  où l’harmonie des proportions, la symmetria (soit : la commensurabilité des principaux éléments d’une composition – architecturale ou plastique – fondée sur l’emploi d’un module), reçoit le renfort de la peinture.
  • Composition générale ? 

o Les dessins géométriques emplissent la composition :

  • Ils se répartissent, rythmant la forme du support par la modulation de la hauteur des frises et le choix du motif.

Les motifs ?

  • Sur le rebord : le méandre qui est un ornement composé de lignes droites raccordées à angle droit. Il est décoré par une double hachure. Le symbolisme du méandre est la sinuosité très prononcée d’un cours d’eau. Ce motif est également l’emblème de l’art géométrique car ses multiples versions s’adaptent au champ où il doit s’inscrire.
  • il est encadré d’ovales en frise 
  • des lignes,  
  • des triangles,   des losanges,  
  • des chevrons
  • des étoiles o Représentations humaines : Géométrisation du corps :
  • Elles sont traitées dans le répertoire géométrique en simples silhouettes par association de triangles opposés par la pointe et de lignes pleines pour figurer les membres.
  • Les têtes, réunies au tronc par un cylindre, ont la forme d'un cercle plein, où l'œil apparaît comme un rond réservé dans la partie noire et le nez sous forme d'un trait largement saillant.

= si le corps humain s’immisce dans la représentation d’un art qui était avant cela totalement abstrait, il s’agit d’un triomphe pour cet art abstrait de soumettre, d’inféoder la figure vivante à son canon. 

  • Points de vue :
  • le visage est présenté de profil, occupé entièrement par un œil,  
  • le corps, en forme de triangle, est vu de face
  • les bras, de simples lignes, sont portés levés vers la tête dans l'attitude de lamentation propre aux scènes funéraires ou portant des armes
  • les jambes sont longues et les cuisses très marquées selon un point de vue fuyant (de trois quarts).
  • Improbabilité du corps = Hypothèse  

® Le peintre n'essaie pas de représenter ce qu'il voit.  

® le peinture ne cherche pas le réalisme.  

® Il s’éloigne de la ressemblance.

On conforte l’hypothèse avec les remarques suivantes :

  • le char n’est représenté qu’avec 2 roues mais présente 2 chevaux ;  
  • le mort étendu sur le catafalque a subi un redressement de plan ;  

= cet assemblage de points de vue révèle chaque élément dans sa forme la plus caractéristique et lui confère la lisibilité d’un signe.

  • Narration : 

La composition est schématisée : o Scène funéraire :

  • 1- l'exposition du mort,
  • 2- le cortège funèbre,
  • les scènes de libations…

Sur la panse : Registre figuratif supérieur : 

  • 1- = l'exposition du mort : un défunt entouré de pleureuses réparties en deux groupes schématiques, à chaque extrémité du lit, les deux mains sur la tête dans l’attitude de la lamentation.  
  • C’est une scène funéraire, dite de prothêsis ou veillée des morts (2ème jour après le décès), pendant laquelle le corps du mort est exposé sur un lit d’apparat dont le linceul en damier semble déployé comme une teinture (là encore, le lit est en fait à plat mais pour rendre lisible la scène, le peintre a redressé le plan du lit de manière parallèle et perpendiculaire à notre regard): c’est le premier moment, pendant l’enterrement, réservé aux lamentations et à la purification de la maison. o 2- Le hoplite (guerrier avec casque, panache, épée, poignard, tenant, bouclier, échancré, lance) et l’aurige (qui tient les rênes avec casque, panache, épée, poignard) sur leur char, qui encadrent le lit du mort, complètent le système décoratif géométrique, et affichent au complet les valeurs militaires de la noblesse athénienne.
  • Représentation spatiale : 
  • La difficulté à traiter la scène en profondeur est contournée par une superposition de plans = l’artiste utilise la règle de l’étagement, avec une scène qui se lit de bas en haut par superposition des plans :  
  • en bas, la partie de la scène la plus proche,  
  • en haut, la partie de la scène la plus éloignée : chevaux l’un en dessus de l’autre = l’un derrière l’autre / défunt au-dessus du cercueil…  
  • procédé qui reste en vigueur jusqu'à l’l’invention d’une perspective à axe de fuite à la fin du Ve siècle.

  

Période archaïque (700-480 av. J.-C.) : 

 

 

La création de la grande statuaire et l’apparition des signatures :

 

Contexte : 

 

  • avec le dernier siècle de la période géométrique, la Grèce entre à nouveau dans le domaine de l'histoire, où les témoignages écrits viennent conforter et éclairer les données de l'archéologie.
  • Un fait essentiel se produit alors : la Grèce retrouve l'écriture, qu'elle avait perdu avec la ruine de la puissance mycénienne (elle emprunte aux Phéniciens leur alphabet, qu'elle transforme, suivant sa manière constante d'assimiler les apports extérieurs, est enrichi par l'introduction des voyelles, constituant ainsi l'instrument phonétique qui sera le support de la plupart des langues européennes).

 

  • entre 620 et 580, une impulsion décisive est donnée au développement de la sculpture : c'est alors qu'apparaissent les formes et les thèmes qui vont la mener en moins d'un siècle au grand épanouissement de l'âge classique.
  • Les sculpteurs :
  • acquièrent la maîtrise du marbre,  o affrontent les problèmes de la grande statuaire,  
  • apprennent à mettre en place tous les éléments du corps humain  o et faire se mouvoir dans l'espace les groupes aussi bien que les personnages isolés, avec leur autonomie et leur équilibre propres.
  • Le passage d'une statuaire en demi-grandeur aux statues de taille humaine, voir colossale, posait des problèmes techniques résolus par l'étude de la sculpture égyptienne :
  • en effet, l’acquisition la plus importante de l’art figuratif égyptien fut la création de règles de représentation de la figure humaine.

sur les murs des tombes, dans les scènes inachevées ou celles en très mauvais état, ou encore sur les blocs inachevés destinés à la sculpture, sont tracées des lignes rouges que les égyptologues ont très rapidement qualifié de "grille de

proportions".

 

Certains lui ont donné pour fonction celle de simple mise au carreau, système pour agrandir une esquisse; d'autres ont pressenti qu'il s'agissait d'une structure permettant à l'artiste de composer son œuvre dans l'espace du plan de travail, selon l'application d'un canon précis. Ils notent très judicieusement qu'il existe deux sortes de grilles, l'une utilisée jusqu'à la 25è dynastie et l'autre depuis la 26è

jusqu'à l'époque romaine.

 

au Moyen Empire que la grille de proportions fait vraiment son apparition. La figure s'inscrivant dans une grille de 18 carrés de haut, on constate que les articulations principales du corps se placent toujours aux mêmes endroits,

déterminant un canon propre à cette époque.

 

le milieu du genou se place à la ligne 6 et le haut de la jambe, déterminée par le bord inférieur de la fesse se place pour l'homme à la ligne 10 (à 11 chez les femmes), le creux des reins se trouve à 12 (plus haute d'un carré chez les femmes), donnant cette impression générale d'élongation caractéristique de la 18è

dynastie.

 

o 

...

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