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Cours culture

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Par   •  2 Février 2023  •  Cours  •  3 064 Mots (13 Pages)  •  302 Vues

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 LA CULTURE (LANGAGE, ART, RELIGION)

Introduction :

→ définition de la culture :         Nature     =      Culture [pic 1]

1ère def de la nature : ensemble des réalités qui ont été ni produites ni modifiées par l’Homme. Par opposition, la culture c’est toute les réalités produites et modifiées par l’Homme (routes, bâtiments,…)

2ème def de la nature : La nature c’est aussi l’essence d’une chose, c’est-à-dire ce qui permet de caractériser de manière spécifique une réalité et on oppose souvent essence et accident, ces derniers désignent des qualités secondaires, superficielles.

En disant que l’Homme est un être de culture on renonce à l’idée d’une nature humaine et on suppose qu’il n’y a plus d’unité du genre humain.

PB : A partir du moment où on considère qu’il n’y a plus de nature humaine, on considère qu’il devient impossible de penser une unité du genre humain de telle manière que l’Homme devient un pur produit de la civilisation à laquelle il appartient. On est alors obligé d’accepter le relativisme culturel c’est-à-dire la thèse selon laquelle il n’existe aucune valeur universelle mais seulement les valeurs morales et politiques qui dépendent d’une civilisation donnée, cela conduit à une impossibilité à remettre en question des pratiques qui nous semble inhumaines puisque l’idée même d’humanité n’a rien d’universelle. La DUDH n’aurait plus aucune valeur et nous serons donc obligé d’accepter des coutumes et des pratiques qui nous semble contraire au respect de l’humanité. Enfin ce conflit entre les civilisations empêcherait de penser une communication entre les cultures et nous obligerait à accepter que l’humanité est fondamentalement divisée.

Question : Est-ce qu’il est possible de dépasser ce relativisme culturel et d’envisager une communication entre les civilisations malgré cette dimension culturelle de l’humanité ?

I) La dimension culturel de l’Homme

       

       a) Le cas des « enfants sauvages »

QUESTION 2 : Les cas des enfants sauvages (Amala et Kamala) remettent en question l’idée de nature humaine. En effet si la nature humaine existait il y aurait des caractéristiques universelles et humaines à tous les Hommes. Or ces cas d’enfants sauvages nous montrent qu’ils n’ont rien de commun avec nous et que par conséquent il n’existe aucune définition universelle de l’Homme. Tout chez l’Homme relève de la culture et nous allons nous développer de manière différente en fonction de notre éducation ou de la civilisation à laquelle nous appartenons.

QUESTION 3 : Chez l’Homme, il y a un lien étroit entre la nature et la culture, en effet ce qu’il y a de plus naturel en nous c’est-à-dire le corps biologique est déjà quelque chose qui implique des prolongements culturels. Par exemple, la faiblesse de notre mâchoire implique la cuisson et la préparation des aliments. Notre nudité implique la fabrication de vêtements pour se protéger des intempéries et nous allons donner une dimension symbolique et esthétique à notre façon de nous vêtir. Enfin, la main humaine, dans la mesure où les doigts sont désolidarisées les uns des autres permet de prendre des outils, de les utiliser et par conséquent de modifier techniquement notre environnement. Même le corps chez l’Homme est déjà quelque chose qui implique de la culture.

       

      b) Culture et moralité : la perfectibilité chez Rousseau

- Qu’est-ce que la perfectibilité ?

    Il s’agit d’une faculté spécifiquement humaine qui nous permet de nous distinguer de l’animal tandis que les animaux sont totalement déterminés par leur instinct, les êtres humains possèdent une plasticité qui leur permet de prendre des formes diverses. La perfectibilité est une faculté se développer et de développer l’ensemble de nos capacités. Elle inscrit donc l’Homme dans une histoire individuelle et dans une histoire collective à l’échelle de l’espèce. Enfin, il faut éviter de confondre perfectibilité et progrès puisque Rousseau nous averti que la perfectibilité ne correspond pas nécessairement à un progrès moral.

- En quoi donne t-elle une dimension morale à l’Homme ?

    La perfectibilité confère à l’Homme une dimension morale. Rousseau nous dit que celle-ci nous fait quitter notre innocence originelle, l’innocence signifie ici l’incapacité à faire la différence entre le bien et le mal, il faut donc pouvoir développer sa conscience morale et c’est justement ce que permet la perfectibilité. Ensuite notre dimension morale implique la liberté de choisir soit entre le bien soit entre le mal et là encore c’est la perfectibilité qui nous offre cette liberté en nous permettant de nous échapper à notre instinct.

- Selon Rousseau est-elle un bien ou un mal ?

     Pour l’instant la perfectibilité est à l’origine du malheur humain, en effet selon Rousseau c’est la vie en société qui va expliquer une tyrannie de l’Homme sur autrui, une tyrannie de l’Homme sur lui même et une tyrannie de l’Homme sur la nature. En société, on va chercher à se comparer les uns aux autres et on va chercher à être toujours supérieur dans cette comparaison, c’est ce que Rousseau appelle l’amour propre et qui correspond à une forme d’orgueil. Ainsi alors pour on se satisfaisait de besoins limités, nous allons chercher à satisfaire des désirs qui sont illimités et de l’ordre du luxe. Plus on accumule de bien, plus on se sent supérieur à autrui mais cela implique que l’on se soumette à nos propres désirs et que l’on dégrade la nature à force de l’exploiter. On va aussi chercher à dominer autrui par le pouvoir politique et à le réduire à l’état d’esclave afin de montrer notre supériorité. Toutefois, pour Rousseau, il existe des solutions politiques démocratiques qu’il développera dans un livre qui s’appelle « le contrat social » et des solutions éducatives qu’il développera dans un livre qui s’appelle « Émile »

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