Pourquoi et comment le mur de Berlin devient-il un symbole de la Guerre Froide ?

Pendant la Guerre froide, Berlin est située au centre des affrontements des deux superpuissances. Au sein même de cette ville se trouve l’un des plus grands symboles et héritages de la Guerre Froide, le Mur de Berlin. Le mur de Berlin est devenu dès sa construction le symbole de la guerre froide et de la séparation du monde en deux camps. Le 26 juin 1963, John Kennedy prononce à Berlin un un discours historique. Il déclare « Ich bin ein Berliner » (« Je suis un Berlinois »), marquant la solidarité du Monde libre pour les Berlinois. Berlin devient ainsi « la vitrine » du monde libre. La fin de la Guerre Froide entraine un retournement de valeurs : jusqu'alors associé à la violence et aux victimes, le Mur devient le symbole de la liberté et de la fin de la guerre froide. Ce mur, considéré comme une frontière intérieure par les Allemands des deux bords, sépare physiquement la ville en Berlin Est et Berlin Ouest pendant plus de vingt-huit ans. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire assez complexe, en effet, des gardes-frontière est-allemands et des soldats soviétiques n'hésitaient pas à tirer sur des fugitifs. De plus, il marque également la division idéologique des deux camps qui a marqué le monde pendant toute la durée de la guerre froide; en effet le communisme opposé aux valeurs libérales et capitalistes. Les restes de ce mur constituent le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le rideau de fer.

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