Berlin, Cuba et le Viêtnam, trois symboles de la guerre froide: pourquoi ces terrains d'affrontement sont-ils devenus des symboles de la guerre froide ?
Compte Rendu : Berlin, Cuba et le Viêtnam, trois symboles de la guerre froide: pourquoi ces terrains d'affrontement sont-ils devenus des symboles de la guerre froide ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar candymarmelad • 17 Décembre 2013 • 924 Mots (4 Pages) • 968 Vues
Composition sur la guerre froide
La proposition de correction qui suit n'est pas parfaite ; d'autres plans, arguments et
exemples peuvent être employés pour répondre au sujet.
Sujet : Berlin, Cuba et le Viêt Nam, trois symboles de la guerre froide
La guerre froide désigne l'affrontement idéologique et militaire entre d'une part les États-Unis
et ses alliés qui forment le bloc capitaliste, et d'autre part l'Union soviétique et ses alliés qui
forment le bloc communiste. Cette « guerre », ou plutôt cet affrontement car ce ne fut pas une
véritable guerre, s'étale sur près de 45 ans : de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 à la
disparition de l'Union soviétique en 1991.
La ville de Berlin, la crise de Cuba et la guerre du Viêt Nam sont communément utilisées
pour illustrer ce conflit ; pourquoi ces terrains d'affrontement sont-ils devenus des symboles de la
guerre froide ?
Nous verrons d'abord que Berlin est le lieu central de la confrontation Est/Ouest, puis que
Cuba est l'illustration du risque d'une guerre thermonucléaire globale, enfin que le Viêt Nam est
l'exemple d'un conflit indirect périphérique.
La ville de Berlin est au centre de la confrontation entre les blocs de l'Est (communiste) et de
l'Ouest (capitaliste).
C'est une ville symbolique car elle est divisée en deux moitiés (Berlin-Ouest et Berlin-Est), au
même titre que toute l'Allemagne (Allemagne fédérale et Allemagne démocratique), l'Europe
(Europe de l'Ouest et Europe de l'Est) voire le monde (en deux blocs).
L'origine de cette division remonte à l'origine de la guerre froide elle-même : c'est en 1945
que les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, alliés dans la lutte contre l'Allemagne,
décidèrent l'occupation militaire et la partition de la capitale ennemie.
Cette division en deux de la ville de Berlin est instrumentalisée par la propagande des deux
blocs. Chaque moitié de la ville va servir de vitrine idéologique, destinée à montrer la supériorité
de chacun des deux camps sur l'autre : les constructions monumentales de Berlin-Est font face
aux riches boutiques de Berlin-Ouest.
Les compétitions sportives, les défilés militaires en centre-ville, les discours des présidents
Kennedy en 1963 et Reagan en 1987 sont autant d'évènements berlinois symboliques.
La situation à Berlin va suivre le rythme de la guerre froide, avec notamment le blocus de
Berlin-Ouest par les Soviétiques en 1948-1949, la fondation des deux États allemands en 1949
(Berlin est la capitale de la République démocratique allemande), l'ultimatum de Khrouchtchev en
1958, la construction du Mur en 1961 et divers incidents frontaliers.
Enfin la chute brusque du Mur de Berlin en novembre 1989 est souvent citée comme
symbole de la fin de la guerre froide, juste avant la réunification des deux Berlin en 1990.
À cette confrontation idéologique à Berlin s'ajoute une crise plus menaçante à Cuba.La crise de Cuba illustre le risque d'une guerre thermonucléaire globale entre les deux
superpuissances, c'est-à-dire une guerre employant massivement des armes nucléaires.
En 1962, les Américains découvrent des installations de lancement de missiles soviétiques sur
l'île de Cuba, qui menacent directement les États-Unis
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