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Berlin le symbole de la guerre froide

Analyse sectorielle : Berlin le symbole de la guerre froide. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  1 398 Vues

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Berlin est l'un des symboles fort de la guerre froide. Elle traduit l'affrontement des blocs amorcé à Yalta et qui s'achève en 1989 et est emblématique de l'évolution des relations internationales. Séparé en deux Allemagne face à face, le pays représente le symbole de la bipolarisation de l'Europe et= du Monde pendant la guerre froide. Terrain d'affrontement entre deux idéologies opposées, la construction du mur de Berlin aboutira sur des répercussions immédiates en Allemagne. La chute de ce dernier et du modèle communistes signera la fin d'une guerre froide qui aura duré plus de 70 ans.

→ En quoi peut-on dire que Berlin représente l'un des symboles les plus représentatif de la guerre froide ?

PLAN DE COMPOSITION SUIVI

I : LA SITUATION DE L'ALLEMAGNE EN 1945 ET L'AMORCEMENT DE LA GUERRE FROIDE.

1 : La conférence de Yalta et de Potsdam ( capitulation sans condition de l'Allemagne, pays détruit, responsabilité collective du génocide, division en quatre zones d'occupation ).

2 : Le théâtre d'un affrontement idéologiques ( préoccupation d'étendre son modèle, son idéologie... ).

3 : Un terrain de méfiance entre les vainqueurs ( doctrine Truman, crise de Berlin, unification des zones occidentales, blocus soviétique, pont aérien alliés... ). La division de l'Allemagne : naissance de la RFA et de la RDA. ( transition )

II : BERLIN DANS LA TOURMENTE D'UN MONDE BIPOLAIRE.

1 : Deux Allemagnes face à face : RFA ( bloc occidental, démocratie libérale, plan Marshall, OTAN, CEE, progrès économique, niveau de vie élevé ) et RDA ( démocratie populaire, Kominform, CAEM, Pacte de Varsovie... ).

2 : La crise Berlinoise : Origine de la crise, construction du mur de Berlin en 1961 ( construction d'un schéma pour mieux expliquer et faire original ), attitude de l'occident ( mur de la honte ), discours de Kennedy « ich bin ein berliner ».

III : BERLIN, DIALOGUE ET RÉUNIFICATION.

1 : OSTPOLITIK : terme désignant la nouvelle politique étrangère de Willy Brandt, chancelier de l'Allemagne de l'Ouest afin de mettre en place une politique de rapprochement et de détente entre l'Allemagne de l'Ouest, l'Union des républiques soviétiques et ses alliés du Pacte de Varsovie. Reconnaissance mutuelle de la RFA et de la RDA amorçant un début d'amélioration des relations.

2 : La crise des euromissiles : les américains installent en Europe occidentale en face des SS20, des fusées PERSHING2 malgré la signature des accords SALT précédemment ( qui proclame le gel des armements stratégiques d'une portée supérieure à 5500 km qui amorçait un processus de désarmement ) . Le Traité de Washington met fin à cette crise : Engagement de détruire les missiles de moyenne portée et les États-Unis renoncent à créer un bouclier spatial. Signature des accords START.

3 : Gorbatchev et sa nouvelle politique : perestroïka ( politique de reconstruction et de rénovation ), glasnot ( politique de transparence pour libéraliser la vie politique et rompre avec les pratiques de la « langue de bois » et du silence ). Conséquence dans les démocraties populaires et particulièrement en RDA. Discours de Gorbatchev face à Honecker en octobre 1989.

ACCÉLÉRATION DE L'HISTOIRE : chute du mur de Berlin et réunification de l'Allemagne.

ANNONCE DU PLAN.

De manière à répondre à la question posée, nous allons organiser notre plan de la façon suivante : nous redéfinirons la position délicate où se trouve l'Allemagne au lendemain de seconde guerre mondiale puis nous développerons le climat bipolaire dans lequel Berlin fût plongé. Nous terminerons enfin sur les dialogues et les actes qui ont permis une amélioration des tensions jusqu'à la réunification de la ville et du pays.

Février 1945, Churchill, Roosevelt et Staline se rencontre à la conférence de Yalta pour traiter et organiser la situation mondiale. La guerre touche à sa fin, et l'Allemagne n'a plus la moindre chance de remporter la victoire. Les engagements qui suivirent la conférence furent d'obtenir la capitulation sans condition de l'Allemagne et de partager le pays et sa capitales en zone d'occupation attribuées aux vainqueurs. À l'occasion de la conférence de Potsdam, les trois vainqueurs se retrouvent à nouveau. Le sort de l'Allemagne est fixé : elle sera dénazifiée, occupée, divisée en quatre zones, démilitarisée et son industrie lourde sera démantelée. Il s'agit de lui enlever toute capacité de nuire encore. En outre, elle subit de lourdes amputations territoriales et est tenue responsable du génocide juif ( procès de Nuremberg ).

Mais cette conférence révèle des tensions entre les vainqueurs. Les occidentaux sont mécontent des exigences soviétiques et ils craignent l'extension du communisme en Europe. L'Allemagne est alors le lieu de deux idéologies différentes où chacun se préoccupe d'étendre son modèle.

L'Allemagne devient ainsi un terrain de méfiance entre les vainqueurs, La doctrine Truman ou politique du containment tente de stopper la progression du communisme en Europe par l'octroi d'une aide financière et militaire. De son côté, l'URSS organise ce que l'on appelle la soviétisation c'est-à-dire l'application d'une politique communiste ( réforme agraire, nationalisation des entreprises ) et invite les partis communistes à s'emparer du pouvoir partout où cela est possible ( doctrine JDANOV ). La crise de Berlin survient en 1948, lorsque les alliés décident d'unifier leurs zones et de créer une monnaie unique. L'URSS prend cette décision comme une provocation et organise

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