Londres au coeur de la mondialisation

« Un habitant de Londres pouvait, en dégustant son thé du matin, commander, par téléphone, les produits variés de la terre entière en telle quantité qu'il lui plaisait, et s'attendre à les voir bientôt déposés sur le pas de sa porte. » John Maynard Keynes,

Londres, cœur de l’économie-monde britannique, capitale du plus vaste empire jamais édifié, sur lequel « le soleil ne se couche jamais », donne à voir les principaux aspects de la puissance britannique, trois en particulier : son statut de modèle, sa puissance commerciale et sa suprématie financière et maritime.

Première ville occidentale à atteindre, à la fin du XVIIIe siècle, le million d’habitants, Londres demeure jusqu’en 1920 la ville la plus peuplée du monde industrialisé. En 1913, c’est une mégapole de sept millions d’habitants, dont le tissu urbain s’étend sur 500 km2, soit deux fois ceux de Paris ou Berlin.

C’est en ce sens que l’on peux penser que Londres nest pas seulement au coeur de l’empire britannique mais au coeur du monde. De par sa suprématie sur plusieurs plan elle participe a ce que leviJacques a def comme étant la mondialisation : l’événement historique à contenu géographique qui a pour effet l’émergence d’un espace pertinent d’échelle planétaire. »

        "Comment Londres s’est affirmée comme pivot central de la mondialisation, à travers l'interconnexion de ses réseaux de communication à son secteur économique et les relations internationales ?

        Pour répondre à ceci nous verrons en premier lieu la domination de Londres au niveau maritime ce qui influence sa place dans le commerce international.

        Par la suite nous parlerons de son poids économique avec le quartier des affaires de la city qui influence le monde et contrôle toutes les transactions

        Enfin nous aborderons l’aspect social et international de Londres qui connaît des difficultés de par tous ses progrès.

Elle combine les caractéristiques des villes portuaires (diversité et fluidité du marché du travail, avec de nombreux emplois à la journée ; cosmopolitisme, avec d’importantes communautés irlandaise et juive) et celles d’une capitale d’envergure mondiale

Comme Amsterdam trois siècles plus tôt, l’accession de Londres au rang de première place financière mondiale est inséparable de la puissance et du dynamisme d’une économie tournée vers la mer. À la veille du premier conflit mondial, qui accéléra un déclin dont les signes avant-coureurs sont perceptibles dès le début du siècle, le « phare du monde » brille encore de tous ses feux.

Lorsque la Première Guerre mondiale s'achève, quatre ans plus tard, la ville reste toujours l'un des grands pôles de l'économie mondiale. Mais, déjà, une nouvelle place financière a commencé d'émerger beaucoup plus à l'ouest : New York.

À partir de 1880, de nouveaux concurrents apparaissent et l'industrie britannique est dépassée par l'industrie américaine, puis par l'industrie allemande à partir de 1900. Ces pays maîtrisent mieux les innovations de la deuxième révolution industrielle : chimie, électricité, automobile. Malgré le déclin de l'industrie britannique, le Royaume-Uni demeure la première puissance économique globale en 1913.

« La mer arrive à Londres par le fleuve, c’est un port en pleine terre ; New-York, Melbourne, Canton, Calcutta abordent ici du premier coup » — Hippolyte Taine, Notes sur l’Angleterre, 1872

Londres, en 1913, est la première place commerciale au monde.  Et ceci c’est en partis grace a ses réseaux de transport plus qu’efficace , certe Londres est le lieu de naissance de la révolution du métro  qui était  en expansion, ont facilité les déplacements intra-urbains. Cela a non seulement renforcé l'efficacité du travail quotidien mais a également soutenu les activités économiques en connectant différents quartiers industriels.

mais ce qui la place réellement comme plaque tournante du commerce mondiale c’est son port :

Le port de la Tamise, plus grand port du monde, est un modèle d’efficacité et de modernité, fondé sur le principe du dock-entrepôt (Le mot dock renvoie au vaste espace situé le long des quais d’un port destiné à stocker les marchandises débarquées dans des hangars et des magasins)

(West India Docks, Surrey Commercial Docks, Royal Victoria Dock...), qui permet, autour d’un bassin éclusé, d’augmenter considérablement le rythme des chargements et des déchargements, donc de limiter le coût du stockage des marchandises. En 1913, le commerce extérieur du port de Londres est de 20 millions de tonneaux (1 tonneau = 3m3).

Sa puissance repose sur sa fonction d’entrepôt international, qui en fait,

pour reprendre l’expression de B. Marnot, la « pompe aspirante et refoulante » du commerce  britannique international4. c’est vers lui que convergent tous les produits de  l’Empire. En 1888, on comptait  79 000 mouvements de navires.il suffisait de se rendre sur les quais pour contempler la grandeur de l’Empire et pour respirer une bouffée d’exotisme, en s’épargnant les risques des courses lointaines. Les dockers de Londres : le nombre de 100 000 hommes, dans les années 1880.

Les docks, tels que les Royal Docks et les West India Docks, ont été modernisés avec l'introduction de technologies comme les grues hydrauliques, améliorant l'efficacité du chargement et du déchargement des navires.

Les Docklands sont devenus le point névralgique du commerce international à Londres. Ils ont facilité l'importation de matières premières essentielles pour l'industrie britannique et ont servi de plateforme pour l'exportation des produits manufacturés vers les marchés mondiaux

L'efficacité des opérations portuaires a contribué à la réputation de Londres en tant que centre commercial mondial, attirant des navires et des marchandises du monde entier.        Les Docklands ont été d'une importance économique cruciale pour Londres.

B/ Mais l’efficacité de Londres au nv des transport ne Sart pas aux docks, la ville a su révolutionner dans le domaine féroviere :

        Londres était au centre d'un réseau ferroviaire national en expansion. Les principales gares, telles que la Gare de Paddington et la Gare de King's Cross, étaient des nœuds essentiels facilitant le mouvement des marchandises et des passagers à travers le Royaume-Uni.

        L'intégration des réseaux ferroviaires a amélioré l'efficacité du transport intérieur, permettant un accès plus rapide aux ports londoniens et favorisant ainsi le commerce international.

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