Choc pétrolier de 1973
Fiche : Choc pétrolier de 1973. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurence Arcuri • 1 Avril 2024 • Fiche • 701 Mots (3 Pages) • 102 Vues
Choc pétrolier 1973
De la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début des années 1970, les pays industrialisés connaissent une période de croissance économique, les Trente Glorieuses, notamment avec une croissance du pétrole, peu cher. Cependant, fin 1973, les pays du Moyen-Orient membres de l'OPEP décident, en rétorsion au soutien de certains pays occidentaux à Israël pendant la guerre du Kippour, d'augmenter les prix du baril de pétrole et suite à la chute du cours du dollar après les accords de Bretton Woods, commence alors le premier choc pétrolier mondial. Ainsi d’après l’analyse de la caricature de Fritz Behrendt où l’on peut voir la représentation satirique des dirigeants occidentaux face à l’OPEP durant la crise pétrolière ainsi que dans l’extrait de Philippe Simonnot « Les effets de la crise pétrolière de font de plus en plus sentir », paru dans Le Monde en 1973, nous montrerons pourquoi le premier choc pétrolier de 1973 constitue un coup d’arrêt dans la croissance des pays industrialisés.
Le déclenchement de la guerre du Kippour par la Syrie et l’Egypte contre Israël, conduit les EU à livrer des armes à Israël. En représailles, les pays de l’OPEP décident d’augmenter de 70 % le prix du baril de brut et chaque mois, de réduire de 5% leur production pétrolière.
Ainsi le premier choc pétrolier de 1973 a marqué un tournant pour l’économie mondiale, en particulier pour les pays industrialisés, en impactant leur croissance, pour plusieurs raisons :
Les pays industrialisés dépendaient fortement du pétrole comme source d’énergie principale pour l’industrie et le transport. L’augmentation soudaine des prix a donc eu un impact direct sur les coûts de production et de transport. Cette dépendance au pétrole se renforce dans cette caricature de Fritz Behrendt. En effet cette image critique la dépendance des pays occidentaux au pétrole et leur vulnérabilité, représenté ici par les dirigeants comme Will Brandt (RFA), Georges Pompidou (France), Richard Nixon (États-Unis) et Edward Heath (Royaume-Uni), face aux décisions de l’OPEP.
Elle illustre le sentiment d’impuissance des pays occidentaux lors de l’augmentation soudaine des prix du pétrole par l’OPEP, qui a eu lieu le 16 octobre 1973, en pleine guerre du Kippour.
De plus d’après cet extrait de Le Monde de Philippe Simonnot, on peut constater que « aux EU, le Sénat a voté une loi demandant au gouvernement de dépenser 20 milliards de dollars au cours des dix prochaines années afin que l’économie américaine puisse se suffire à elle-même en énergie » et ainsi de ne plus dépendre des pays arabes en terme d’énergie. Les pays occidentaux cherchent des solutions et ont été forcés de chercher des sources d’énergie alternatives et de mettre en place des mesures d’économie d’énergie, ce qui a nécessité des investissements importants et un changement dans les habitudes de consommation.
La hausse des prix du pétrole a entraîné une inflation généralisée (supérieure à 10 % dans les pays industrialisé), augmentant le coût de la vie et réduisant le pouvoir d’achat des consommateurs. Cela a contribué à un phénomène de stagflation, où l’inflation élevée coexistait avec une croissance économique faible. En France, d’après l’article de Philippe Simonnot, ce choc pétrolier, a eu « un certain nombre de conséquences » sur des industries dépendantes du pétrole comme « l’automobile et des fournisseurs, la pétrochimie, les textiles synthétiques, les cimenteries… ».
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