Les différents chocs qui ont eu lieu aux Etat Unis
Étude de cas : Les différents chocs qui ont eu lieu aux Etat Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kuroz • 29 Mars 2013 • Étude de cas • 496 Mots (2 Pages) • 831 Vues
Un certain nombre de chocs ont affecté les États-Unis et la zone euro en 2011 :
des chocs « externes » aux deux zones, avec la hausse du prix du pétrole et des
matières premières et les conséquences du séisme survenu en mars au Japon ; des
chocs internes avec la crise des dettes souveraines dans la zone euro, mais aussi les
efforts de consolidation des finances publiques.
Les prix du pétrole et des matières premières ont ainsi fortement augmenté de
mi-2010 à mi-2011. Ils ont ensuite légèrement baissé tout en restant à des
niveaux très élevés. En 2011, les États-Unis, l’Allemagne ou la France, pays
importateurs nets de matières premières, ont ainsi été pénalisés par la hausse
des prix du pétrole (de -0,3 à -0,4 point de croissance) et, dans une moindre
mesure, par les prix élevés des matières premières (-0,1 point de croissance).
Un deuxième choc a affecté les États-Unis et la zone euro : les conséquences
économiques du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon en mars 2011. La
production industrielle, la consommation et les exportations japonaises ont
immédiatement chuté. Ce choc s’est transmis au reste du monde, d’une part via la
baisse de la demande japonaise adressée à l’extérieur et d’autre part, du côté de
l’offre mondiale, par des ruptures dans certaines chaînes de production
internationales. De faible ampleur au regard du commerce mondial, la baisse de
la demande japonaise de produits finis a peu affecté les exportations des grandes
économies mondiales. Les effets de la perturbation des chaînes de production,
difficiles à mesurer, auraient en revanche été plus marqués.
Alors que les politiques monétaires sont restées très expansionnistes, les
politiques budgétaires ont pris un tour plus restrictif aux États-Unis et dans la
zone euro en 2011. Ceci a freiné l’activité de l’ordre de 0,6 point dans la zone
euro et de 0,4 point aux États-Unis.
Enfin, certains pays d’Europe ont connu dès mi-2010 de fortes pressions sur le taux
d’intérêt exigé par les investisseurs sur leur dette publique, et ces pressions se sont
intensifiées à l’été 2011. Parmi les quatre plus grosses économies de la zone euro,
l’Espagne a été la première touchée par une hausse franche de ses taux longs au
deuxième semestre 2010, ce qui a grevé sa croissance 2011 de 0,8 point. L’Italie,
...