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Le modèle économique de l’ultra fast fashion

Étude de cas : Le modèle économique de l’ultra fast fashion. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2024  •  Étude de cas  •  1 070 Mots (5 Pages)  •  14 Vues

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Le modèle économique de l’ultra fast fashion

1. Nous sommes en présence d’un document sous forme de texte, extrait d’un article du site internet “brief.eco”, publié le 10 mai 2023. Le titre de l’article est “Le modèle économique de l’ultra fast fashion”. Il fait allusion aux dérives que présente l’ultra fast fashion, en nous parlant de marques concernées telles que “Shein” et “Boohoo” principalement, mais d'autres encore. Alors, nous nous demanderons pour quelles raisons les prix de l’ultra fast fashion sont-ils aussi bas ?

Tout d’abord, l’ultra fast fashion soit la mode ultra éphémère est présentée comme un mouvement plutôt récent, datant d'après les années 2000. Qui serait dérivé de la fast fashion, la mode éphémère développée à partir de la fin des années 1980. Concrètement, ces modèles représentent une branche de l’industrie vestimentaire qui se caractérise par une production rapide et peu coûteuse. L’ultra fast fashion se différencie de la simple fast fashion grâce à sa stratégie commerciale. En effet, elle ne repose non pas seulement la production en fonction de prévision, mais en fonction de l'évolution de la demande. Elle propose davantage de choix vestimentaires, renouvelés plus rapidement mais sur des séries plus limitées en tendant vers le zéro stock. Les ventes de chaque article sont suivies et communiquées directement à l'usine, puis produite, donc seuls sont créés les vêtements vendus. Cela est très rentable pour l'industrie puisqu'elle ne prend pas le risque d'avoir des stocks qu'elle ne pourra pas rentabiliser. De plus, ses marchandises sont beaucoup moins coûteuses pour le consommateur que les enseignes de fast fashion. Grâce au moyen de production qu’elle utilise, qui sont nettement inférieur en dépenses pour l’industrie. Elles ont recours à une main-d’œuvre généralement exploitée et mal payée dans des pays où les droits de l'homme ne sont pas forcément très surveillés.

En effet, nous pouvons prendre l’exemple de l’industrie textile d’ultra fast fashion Shein. Elle est parvenue en 2022 à réaliser un chiffre d'affaires mondial de 30 milliards d’euros, ce qui est à peine inférieur au numéro 1 mondial, le groupe Inditex (32.6 milliards). Alors même que Shein n’a été créée qu'en 2008. Le tout en appliquant des prix bien inférieurs à ses homologues de fast fashion. Nous pouvons expliquer cela par une alerte donnée en 2021 par l’ONG de défense des droits humains Public Eye, qui dénonce les conditions de travail des ouvriers dans certaines usines chinoises fournissant à Shein, “les ouvriers travaillent plus de 75 heures par semaine avec un seul jour de congé par mois” (l.26-27). Mais on peut également prendre l’exemple de Boohoo, une autre industrie d’ultra fast fashion. Selon plusieurs enquêtes datant de 2020 par des ONG et des journalistes, “dans la région de Leicester au Royaume-Uni des milliers de personnes essentiellement immigrées, travaillant [pour Boohoo]], [...] contournent la loi pour verser des salaires plus de deux fois inférieur au minimum légal” (.28-30).

Pour conclure on peut dire que les raisons pour lesquelles les prix de l'ultra fast fashion sont aussi bas, sont : leur politique de production visant le zéro stock et le recours à des mains d'œuvre peu chères souvent exploitées en temps de travail. Permettant aux entreprises d'optimiser leurs coûts et pertes, et donc de vendre leurs produits beaucoup moins cher.

2. Les prix de l’ultra

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