Revue de press - Fast fashion
Résumé : Revue de press - Fast fashion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar klara1234 • 2 Janvier 2022 • Résumé • 2 389 Mots (10 Pages) • 553 Vues
MURET Klara – 2/6 B3 Alt Méthodologie de la recherche – CC1
Dans cet article tiré du magazine Alternatives Économiques 2019/6, numéro 391, intitulé « Adieu, mode jetable ! » écrit par Naïri NAHAPÉTIAN, tourne autour du sujet de la fast fashion et des problèmes qu’elle pose.
Qu’en est-il de la mode jetable ? Quelles sont les conséquences environnementales qu’engendre cette dernière ? La société participe-t-elle à ses problèmes ? Quelles sont les alternatives à la fast-fashion ?
Tout d’abord, il faut savoir l’impact de la fast-fashion sur l’environnement. Notez que pour produire un tee-shirt en polyester génère 5.5kg de gaz à effet de serre en plus d’être une fibre synthétique dérivée du pétrole. La culture du coton est à la cause de nombreux dommages. Elle représente une grande part des insecticides et herbicides utilisés pour l’entretien de la matière. En plus de cela, la matière première nécessite énormément d’eau, 2 700L pour fabriquer un tee-shirt. Ce qui équivaut à la consommation en trois ans d’une seule personne. Une autre dimension est abordée : le social qui n’est pas vraiment un point d’honneur. Selon l’ONG Fair Wear foundation, organisation souhaitant améliorer les conditions de travail dans les usines de vêtements, parmi les coûts liés à un tee-shirt la main-d'oeuvre ne représenterait que 0,6%.
Ces phénomènes ne font que prendre de l’ampleur. En 2009, les personnes dépensaient deux fois moins pour s’habiller qu’en 1960. Et pourtant nous sommes actuellement à une dizaine de collections par an comparé à 4 maximum. Le monde produit quatre fois plus de vêtement qu’en 1980 soit un total de 140 milliards.
À la suite de l’ampleur de la mode jetable, en France une loi oblige aux entreprises de s’occuper de « la fin de vie des produits », depuis 2009. A savoir que 2/6 des tonnes de vêtements achetés par an sont réemployées ou recyclées. La collecte de ces derniers ne représente que 2% du total et ce dans les secteurs du linge de maison, des vêtements et des chaussures. Cependant, pour de nombreux produits issus de la fast fashion ne peuvent avoir une seconde vie. Les fibres produites dans les vêtements sont trop abîmées pour le réemploi étant donné que leur qualité est moindre. Petit prix ne correspond pas à grande qualité. Il est expliqué que c'est 2 dernières années, les industries textiles ont recours à des matières mixtes. Ces derniers est un obstacle aux recyclages étant donné que chaque matière est différente.
En revanche, des alternatives sont proposées, telles que la vente d’occasion, sur Leboncoin ou bien déposées nos vêtements en friperie. De plus en plus d’entreprises textiles ses lances dans l’éthique. Elles tentent de proposer des vêtements à la fois durables et esthétiques. L’article met en avant deux marques : Veja et Pantagonia. Ces dernières ne font pas que des vêtements en matières bio ou recyclé. Elles prennent également en compte les salariés et leurs conditions de travail. L’opposé du monde de la mode jetable. Afin de qualifier ces marques d'éthiques, des labels vantent la qualité écologie et/ou sociale des vêtements. Le plus complet est Global Organic Textile Standard, lancé en 2008. Cette qualification garantit que les fibres textiles soient biologiques, et que la fabrication ou/et transformation de la matière soit respectueuse des critères environnementaux et sociaux. D’autres labels des de commerce équitable garantissent la transparence de la chaîne de production et la juste rétribution des producteurs.
Soit les produits sont des biens meilleurs qualités, créer dans de bien meilleures conditions, mais l’on vient rencontrer un autre obstacle pour contrer le monde de la fast fashion : le prix. Les vêtements coûtent, évidemment, plus chers que ceux de la mode jetable. Ils sont censés durer plus longtemps et la production made in rance à un coût d'achats bien plus importants que la main-d’œuvre « industrielle ». Partant de ce principe, la société devrait donc moins achetés, et posséder des pièces qui durent plus dans le temps, qui de meilleure qualité et qui pourront donc se recycler ou être transformées en fin de vie. Malheureusement, une grande part de la société continue de consommer des grandes marques comme H&M ou Zara, qu’ils se veulent impliquer dans une mode plus durable en faisant appel au greenwashing. Ils utilisent cette technique pour une meilleure image de marque, mais ne ressoudent pas vraiment le fond du problème. Dans l’article, ils illustrent cette théorie avec H&M. cette dernière offre des bons d'achat contre le dépôt de vêtements usager dans leurs magasins. Cependant, leur offrir un rabais, incitent les consommateurs à poursuivre le « cycle de la surconsommation » et à racheter sans cesse.
Pour conclure, nous avons pu constater l’ampleur des dégâts que causent la consommation ainsi que la fabrication de la mode jetable. De nombreux acteurs contrent ces effets néfastes, mais les géants de la fast fashion ne faiblissent pas encore. L’objectif, selon Valérie FAYARD serait de « freiner la tendance » à surconsommer.
Article choisi - Adieu, mode jetable ! Naïri Nahapétian Dans Alternatives Économiques 2019/6 (N° 391), pages 94 à 96
La mode jetable continue de faire des dégâts sociaux et environnementaux. Pour y mettre un terme, de nombreux acteurs misent sur les circuits courts, le bio ou le recyclage.
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Le textile est responsable de près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre », explique Majdouline Sbai, autrice d’Une mode éthique est-elle possible ? [1]. Produire un tee-shirt en polyester (fibre synthétique dérivée du pétrole) génère en effet 5,5 kg de gaz à effet de serre et un tee-shirt en coton (fibre végétale), 2,1 kg. La culture du coton a d’autres inconvénients : elle est la destinataire, à elle seule, de 25 % des insecticides et de 10 % des herbicides sur le marché. Surtout, elle nécessite beaucoup d’eau. Il en faut 2 700 litres pour fabriquer un tee-shirt, soit ce que consomme un individu en trois ans ; pour un jean, entre 7 000 et 11 000 litres sont nécessaires. La présence des microfibres textiles dans les océans représente en outre l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques. La dimension sociale n’est pas en reste. Selon l’ONG Fair Wear Foundation, la main-d’œuvre ne représente toujours que 0,6 % du coût global d’un tee-shirt.
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