Epreuves d'EPS aux examens selon une approche historique

Les épreuves d’EPS aux examens selon une approche historique

Partie 1 : La montée en puissance : du certificat d’étude (1917) à l’épreuve facultative au bac (1941-1959)

Avant 1917, on a une absence totale de l’EP aux différents examens. Et surtout pour le certificat d’étude qui est l’examen par excellence de la fin du 19ème et du début du 20ème, alors que le BAC ne concerne que 5% de la population.

En 1938, on lui donne un contenu bien plus pertinent puisqu’on la rapporte à l’idée du brevet sportif populaire : on veut évaluer le niveau des individus en dehors de l’école. On le scolarise d’une certaine manière en l’utilisant comme épreuve d’EPS au  certificat.

E l’épreuve facultative proposée en 1941 pour le BAC (surtout épreuve d’athlétisme, grimper, et une épreuve de natation)

Très rapidement les épreuves s’organisent sous forme d’épreuves mesurée : chronomètre ou décamètre.

En 1953, on généralise cette épreuve au CAP. Elle devient obligatoire, c’est la première fois que l’EPS est représenté de manière obligatoire à un examen.

En 1956, l’épreuve devient facultative au brevet. Lorsque les diplômes débouchent sur la vie active, on accepte que l’EPS soit obligatoire mais pas pour les gros diplôme car on ne veut pas que cette épreuve physique vienne compenser l’épreuve intellectuelle.

Partie 2 : La rupture de 1959, l’obligation au BAC

On dépasse l’idée que l’évaluation du corps n’est pas assez intéressante pour les études intellectuelles. On va voir que cela ne s’est pas fait facilement, l’acteur principal de cette évolution est M. Herzog.

On ne peut pas être pénalisé par l’EP, c’est simplement un bonus. L’épreuve est obligatoire mais conserve un statut particulier.

Ensuite, on peut se dispenser de l’épreuve par une dispense médicale. On peut également

Le texte de 1959

On voit que dans sa composition les épreuves sont en grande continuité avec le texte de 1941 et 1945, c’est à dire que la base ce sont des épreuves athlétiques et on a toujours cette épreuve de grimper. En revanche, on ajoute une épreuve de gymnastique : c’est un changement par rapport à l’épreuve facultative de 1945, c’est une épreuve traditionnelle.

Une épreuve de gymnastique traditionnelle : le « principe de récupération » à l’œuvre

On doit construire un enchaînement à partir d’épreuves qui sont proposées. Pour les garçons, on a 8 séries de 7 exercices de difficulté croissantes.

Chez les filles, on  est sur des mouvements à caractère esthétique. On a une séparation garçon/fille.

Le taux de dispense est important (16%) est et on a une meilleure réussite chez les filles.

Cette augmentation des dispenses chez les filles peut être liée à une sportivisation des épreuves.

En 1962, on a une mise en retrait de l’épreuve de gymnastique : elle ne disparaît pas complètement, mais elle est effectuée en première et n’existe plus en terminale.

En 1967, l’épreuve de gymnastique est réintégrée, on évolue vers une gymnastique plus acrobatique, plus sportive. Il s’agit, pour les candidats, de choisir deux épreuves parmi la gymnastique, l’athlétisme et la natation.

Cette épreuve de gym ne cessera de renforcer son caractère sportif par la suite.

Il faut retenir que c’est une obligation au BAC qu’il faut nuancer, car elle était refusée mais Herzog a réussi à la maintenir.

Partie 3 : La rupture de 1983

1981 : Réforme SAVARY qui se propose de lutter contre l’échec scolaire en mettant l’élève au centre des apprentissages, et donc dans les mesures qu’il prévoit, on a la transformation ponctuel du BAC en CCF.

Cette réforme reçoit un accueil très défavorable dans l’opinion public : chez les élèves, les parents, les enseignants. Notamment à cause de l’image très traditionnelle.

Donc, SAVARY fait marche arrière, excepté pour l’EP qui accepte de jouer le jeu. Les SNEP n’y est pas non plus opposé.

...